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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 10:28

Et quelle réussite ! Si Nicolas Sarkozy n'est pas président il aura au moins à son actif une omniprésence qui frise l'indigestion cathodique.

Le gesticulateur précoce bénéficie d'un soutien jamais vu de la part de médias que l'on ne peut même plus qualifier de complaisants. Le mot est trop faible. 

 

Le débat programme contre programme tant attendu et demandé par les journalistes est relégué dans les caniveaux de la république. 

Sarkozy et les sondages défavorables à segolene royal

Merci à Deligne

Comment TF1 va-t-elle tenter d'assassiner la candidate du parti des éléphants, la compagne du peut-être préposé aux pièces jaunes ? Au choix, deux questions : combien y-a-t-il de grains de sables en moyenne dans une tongue UMP ? Quelle est la taille réelle de Nicolas Sarkozy sans talonnettes ? 

sarkozy caniveau campagne 2007 segolene presidentielle

Merci à BiZ

 

L'issue risque d'être fatale ! 

 

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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 15:14
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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 12:08

Cela devient préoccupant ! Imaginez un anesthésiste qui double la dose parce qu'il ne sait pas faire la différence entre 2 et 4. Imaginez un banquier qui double les taux car il ne sait pas manier les coefficients multiplicateurs. Vous ne pourriez pas accepter cela. C'est rationnel et logique.

Prenez maintenant un candidat à la présidentielle, futur responsable de la force nucléaire et de tous les joujous de destruction, entre autres, que nous possédons.

Ce candidat, Nicolas Sarkozy, ne pourrait même pas passer un CAP d'anesthésiste ! Il ne sait pas compter. Où alors sciemment il détourne les réalités à son avantage.  

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Démonstration :

Nicolas Sarkozy voit double au moins quand il s'agit de compter ses adhérents. Guère plus de 150 000 il parvient à en trouver 300 000. Bien sûr tous les médias de France en parlent. C'est une information de premier ordre.

Lors de son congrès du 14 janviers il voit quadruple ! Avec 25 000 personnes, les chiffres donnés à la presse et que personne ne vérifie (ce n'est bien sûr pas le boulot des journalistes !) sont de 100 000. Dans une salle qui ne peut pas accueillir plus de 30 000 personnes c'est cocasse.

Il chiffre son programme à 30 milliard d'euros. Chiffre divisé par deux. Sans doute parce qu'il ne faut pas affoler son électorat qui se barde de vertues gestionnaires. La réalité c'est que les promesses faites couteraient au bas mot 60 000 000 000 d'euros ! (60 milliards)

Là ou cela devient plus grave c'est quand il est question du budget de la France. Parce que à la rigueur si à l'UMP ils veulent utiliser les même méthodes que les ex dictatures communistes pour bourrer le mou à la populasse, c'est leur problème.  Ecoutons un économiste nous expliquer pourquoi Sarkozy raconte n'importe quoi :

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Impossible promesse fiscale

Thomas Piketty est directeur d'études à l'Ehess.

Parmi les éléments les moins crédibles du programme de Nicolas Sarkozy, la palme revient sans conteste à la promesse de réduire de 4 points de PIB (produit intérieur brut) le taux de prélèvements obligatoires. Pour tous ceux qui n'ont pas la chance rare de patauger quotidiennement dans ce type de statistiques, l'objectif peut sembler abstrait et difficile à évaluer. Après tout, avec un taux global de prélèvements obligatoires en France d'environ 44 % du PIB (sous forme d'impôts, cotisations et diverses taxes), pourquoi ne serait-il pas possible d'envisager une réduction de 4 points ? Pour aider à se faire une idée et comprendre à quel point un tel objectif n'a aucune chance de se réaliser au cours de la prochaine législature, il est utile de rappeler quelques ordres de grandeur.

Quatre points de PIB, cela représente, par exemple, davantage que toutes les recettes cumulées de l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur les successions et de l'impôt de solidarité sur la fortune. Si Sarkozy envisage de supprimer ces trois impôts d'un geste auguste, qu'il l'annonce ! A titre de comparaison, Chirac est parvenu en 2002-2007 à réduire de moins de 20 % l'impôt sur le revenu. Surtout, cette baisse a été plus que compensée par les multiples hausses de taxes et de cotisations, si bien que le taux global de prélèvements obligatoires, stabilisé autour de 42-44 points en France depuis 1985, a en réalité progressé de près de 1,5 point entre 2002 et 2007, en particulier quand l'actuel candidat UMP était en charge de Bercy... Car, pour réduire de 4 points de PIB les prélèvements tout en réduisant les déficits, il faudrait être capable de réduire de 4 points les dépenses publiques et indiquer précisément lesquelles.

Or, 4 points de PIB, cela représente, par exemple, quatre fois le budget de l'Enseignement supérieur et de la recherche, ou bien une réduction de plus de 50 % des dépenses de santé. Comment Sarkozy compte-t-il s'y prendre pour faire de telles économies ? A ce jour, les seules économies vaguement mentionnées concernent les habituels percepteurs et supposées gabegies de Bercy, gisement considérable... inférieur à 0,1 point de PIB, et qui vu la mollesse avec laquelle notre audacieux candidat évoque le prélèvement à la source a peu de chances d'être exploité. La vérité est que, compte tenu de la hausse structurelle des dépenses de santé et de retraites (qui ne pourront être stabilisées que par une régulation patiente, novatrice et courageuse), et compte tenu des nouveaux besoins (formation, recherche...), il n'est ni possible ni souhaitable de promettre des réductions de dépense aussi massives. Quant à l'idée absurde selon laquelle la croissance permettrait mécaniquement de réduire la part de l'Etat dans le PIB, elle révèle une étonnante incompréhension des mécanismes économiques élémentaires : sauf à supposer un fort décrochage des salaires du public (perspective peu souhaitable pour un Etat qui se veut efficace), l'Etat devra toujours consommer peu ou prou la même part du PIB pour offrir les mêmes services de santé, formation, retraites, etc. Si la croissance avait pour effet magique de réduire massivement le taux de prélèvements, cela se serait vu, en France comme à l'étranger.

De fait, la meilleure façon d'apprécier l'absence totale de crédibilité de la promesse sarkozienne est de jeter un coup d'oeil aux expériences internationales. La vérité toute simple est que jamais aucun pays développé n'a abaissé de 4 points son taux de prélèvements obligatoires. Au moment où la révolution thatcherienne a produit ses effets les plus forts, de 1985 à 1995, les prélèvements n'ont baissé au total que d'à peine 2 points de PIB au Royaume-Uni (avant que Blair ne les réaugmente de 2 points, retrouvant ainsi aujourd'hui le taux d'environ 37-38 points de 1985). Nicolas Sarkozy envisage-t-il de faire des coupes deux fois plus lourdes que Margaret Thatcher dans une période de temps deux fois plus courte ? Si l'on examine les autres pays, dont on vante habituellement l'expérience modernisatrice, on constate au mieux une stabilisation des prélèvements obligatoires, en aucun cas des baisses de 4 points de PIB : la Suède a stabilisé ses prélèvements autour de 50-52 points de PIB depuis 1990, le Danemark autour de 49-50 points, etc. En France, pas davantage que dans tous les autres pays, aucun gouvernement dans un avenir prévisible ne baissera de 4 points de PIB en quelques années.

En se lançant dans de telles promesses, sans même prendre la peine d'expliquer le début du commencement de la méthode envisagée (et pour cause), Nicolas Sarkozy révèle une fois encore sa vraie nature. Loin du parler vrai et de la transition douce du gaullisme vers le libéralisme social et moderne, le candidat UMP incarne une sorte de gaullo-bushisme autoritaire et populiste. Comme Bush, qui stigmatisait ceux qui osaient dénoncer les conséquences ultra-inégalitaires de ses baisses d'impôts («fuzzy Washington math»), il affiche son mépris pour les statistiques et les analyses qui le contredisent. Comme son modèle, sa foi messianique dans son intuition intime de ce que veut le «peuple» (en vérité quelques groupes de pression croisés ici et là) le rend capable de tous les excès.

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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 10:45

Sarkophage est battu à plat de couture. Et pourtant il rame chaque jour pour avancer ! Il faut dire que le modèle est coriace. Il s'agit de Michel Onfray, philosophe décrié et adoré. Une ambivalence à deux pieds.

Vous trouverez ci-dessous un extrait d'un billet publié sur son blog. Celui-ci, intitulé "Les habits de grand-mère Sarkozy" habille le personnage pour plusieurs hivers jusqu'à la prochaine glaciation. Et avec plusieurs épaisseurs. Pour lire l'intégralité, rendez-vous sur son blog ! 

sarkozy loup et agneau onfray sarkostique sarkosi sarkosy sarkozi

Ne vous découragez pas si vous avez quelques difficultés à certains moments. Ses mots sont l'expression d'une pensée qui n'est pas celle de TF1 ou du Figaro. Pour égayer cette pensée aride, Sarkophage a placé quelques divertissements passagés. Il suffit de cliquer avec son mulot sur les passages en rouge.

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Dimanche 11 février 2007

Les habits de grand-mère Sarkozy

Le mot « démagogue » fait partie de l’arsenal des insultes au même titre que « fasciste », « nazi », « stalinien » ou « bourgeois ». « Antisémite » fonctionne sur le même registre, « populiste » également. Ces épithètes servent à stigmatiser un adversaire pour éviter de dialoguer avec lui. Leur usage grippe la machine démocratique et, pire, interdit qu’on utilise ensuite les mots pour signifier ce qu’ils veulent vraiment dire. Qui voudrait en effet discuter avec un fasciste ? Mais, une fois ce détournement sémantique utilisé, comment dire d’un fasciste véritable qu’il l’est ? Quand les fascistes sont partout, de même les antisémites, ils ne sont plus nulle part. La démonétisation du signifiant pulvérise la possibilité d’un signifié. [...]

Voilà, me semble-t-il, l’acception moderne, sinon postmoderne, du démagogue : il flatte le citoyen pour qu’il le conduise au pouvoir car une seule chose l’intéresse, y parvenir et, une fois qu’il s’y trouve, s’y maintenir. Vieilles leçons du Prince de Machiavel. Dans une société de médiatisation généralisée, l’électeur disposant du pouvoir de faire ou de défaire un roi, le démagogue s’adresse médiatiquement aux votants afin qu’il lui fasse la courte échelle pour accéder au trône. Le démagogue est animé par une obsession pathologique : jouir de la puissance donnée le pouvoir – il se moque bien de la République, de la Nation, de l’intérêt général, du bien public, du Peuple, de la France, et autres fétiches dont il se remplit la bouche en permanence et qui saturent toutes ses prises de position.

Le risque du suffrage universel qui pose dans l’absolu l’équation un homme égale un vote est qu’on gagne moins à s’adresser à la raison, à l’intelligence, au bon sens du citoyen, qu’à ses fameuses passions tristes si vives à enflammer tant la misère morale et mentale est grande. Peu importe, il faut choisir des inconvénients et, somme toute, le suffrage universel vaut mieux qu’un cens, quel qu’il soit.

Si la mesure de l’intelligence politique est impensable, celle de la démagogie est possible. Tout homme – ou femme bien sûr…- politique qui parle à rebours de ce qu’enseigne son passé d’élu est un démagogue. Tout homme qui dit pour demain l’inverse de ce qu’il a fait pendant une carrière en est un. Plus l’écart est grand entre son action passée et ses paroles présente, plus c’est un maître en démagogie.

Démagogue en chef, par exemple, Jacques Chirac creusant la fameuse « fracture sociale » pendant un quart de siècle d’action politique aux plus hauts sommets et, après s’en être indigné, sollicitant les électeurs pour la combler ; Jacques Chirac polluant pendant le même temps les nappes phréatiques avec ses décisions en matière agricole et, après s’en être offusqué, affirmant la nécessité d’une écologie qu’il incarnerait ; Jacques Chirac violant la République pendant des décennies – des frais de bouche aux emplois fictifs , en passant par les marchés truqués ou les faux électeurs- et s’en disant le garant comme chef de l’Etat. La liste est longue, chacun le sait...

Prétendant au remplacement et au titre, Nicolas Sarkozy est en passe de décrocher la timbale. Car ce maire refusant la construction de logements sociaux dans sa ville de Neuilly ; cet homme de parti plusieurs fois traître à son camp ; cet encarté défendant une politique de droite depuis son plus jeune âge ; cet allié des puissants fort avec les faibles, faible avec les forts ; cet ami des patrons de presse qui demande et obtient le licenciement d’ un directeur de journal qui expose sa vie privée en dehors des clous fixés par le ministre habituellement iconophile ; ce vindicatif fasciné par les nettoyages de banlieues au kärcher ; cet expéditif qui assimile tout jeune des banlieues à de la racaille ; ce courtisan de Georges Bush auprès duquel il tient des propos de féal de l’autre côté de l’Atlantique ; ce ministre qui convoque place Beauvau le directeur d’une maison d’édition pour interdire un livre à paraître sur son épouse volage ; cet homme, donc, n’existe pas, ou plus, car il a changé…

Ce Nicolas Sarkozy est mort. Enterré. Fini. Décédé. Terminé. Disparu. Trépassé. Plus d’un quart de siècle d’une carrière politique s’envole en fumée. Plus de traces. Pas de preuves. C’était hier. Aujourd’hui, plus rien n’existe comme avant. Car il a changé sous le coup d’une souffrance : cet homme, rendez-vous compte, a été trahi, abandonné, quitté par sa femme – dont il est tombé amoureux le jour même où, maire qui officiait, il a décidé qu’elle ne resterait pas longtemps l’épouse de Jacques Martin, le mari du jour. Avec ce banal adultère des familles, Nicolas Sarkozy a appris la douleur, la peine, le petit homme est devenu grand. Désormais, il peut être Chef de l’Etat. 

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Donc cet homme nouveau n’a plus rien à voir avec le méchant, le partisan, le sectaire, le traître, le disciplinaire, l’autoritaire, le velléitaire, le réactionnaire, le colérique, l’irascible, le nerveux, l’atrabilaire, le susceptible, l’arrogant, l’ambitieux qu’enseignent trente années de pratique politicienne de Neuilly à Beauvau . Et cette métamorphose, promis, juré, craché, n’a rien à voir avec le désir d’obtenir les suffrages d’électeurs qui disposeraient encore d’ un peu de mémoire et dont l’intelligence ou le bon sens auraient survécus au pilonnage médiatique et hagiographique massif depuis des années de matraquage iconique.

Dès lors, l’homme nouveau, le Nicolas rédimé, le Sarkozy métamorphosé, le candidat aux stigmates présidentiels fait sa déclaration de candidature là même où Chirac avait fait la sienne – qui offrira un jour à cet homme le « que sais-je ? » sur la psychanalyse ? « Le canard enchaîné » prouve dans son édition suivante qu’il n’y avait pas plus de 25.000 personnes, la presse quasi unanime, déjà aux ordres, annonce 100.000 , et ne publiera pas de rectificatif – là comme ailleurs. 


Son porte plume Henri Guaino taille le costume nouveau : cet homme qui soutient et met en œuvre depuis trente ans la politique libérale qui génère chômage, misère, pauvreté, délocalisations, paupérisation cite Jaurès et Blum ; ce maire qui refuse les bâtiments sociaux dans sa ville en appelle maintenant au droit opposable au logement ; le copain des coquins patrons de presse qui débarquent le directeur de « Paris Match » responsable de la publication de l’icône de l’adultère uxoral se fend d’une lettre de soutien à « Charlie Hebdo » embarqué dans un procès moyenâgeux au nom de la liberté de la presse ; le quêteur d’onction américaine qui fait acte d’allégeance à Bush et se désolidarise des positions françaises à la Maison Blanche se réclame désormais du Général de Gaulle et de la Résistance ; ce pourfendeur des syndicats, de la réduction du temps de travail, de l’abaissement de l’âge de la retraite, du droit de grève célèbre la mémoire du communiste Guy Môcquet ; cet homme aux rares neurones intellectuels, qui, pour toute caution culturelle, met en avant Doc Gynéco, Christian Clavier, Johnny Hallyday – courtisan de tous les présidents de la V° depuis qu’il paie des impôts-, cet être qui, hier, ricanait et sortait son revolver dès qu’il entendait le nom de La princesse de Clèves, cite aujourd’hui Voltaire, Victor Hugo , Emile Zola ; ce traître, ce cynique, cet immoraliste, cet apostat multirécidiviste se paie même le culot d’en appeler à la morale, aux valeurs, aux vertus ; cet aspirant nettoyeur de banlieues convoque blacks et beurs sur les podiums de ses meetings ; cet habitué des palais de la République, de l’or des logements de fonction , des lambris de ministères, des voitures avec gyrophares, et escortes policières, débarque devant les caméras en Renault de gamme moyenne pour monter à la tribune et convoquer une fois encore Jaurès et Blum , mais à la Mutualité cette fois ci !

Si l’on veut désormais que les mots puissent encore signifier, alors recadrons les choses et destinons lui celui de démagogue, de candidat de la démagogie, de roi de la démagogie, de chef de la démagogie, de président de la démagogie. Trente années de politique , de la mairie au ministère en passant par les instances départementales et régionales, témoignent de la nature véritable de cet homme de droite qui revêt aujourd’hui des habits de la gauche. C’est un loup déguisé dans les vielles nippes d’une grand-mère. On connaît l’histoire… Je crains que les habits nouveaux séduisent les amateurs d’histoire, de fable, de romans, de films, de fictions. Le soir du deuxième tour, la grand-mère pourrait bien apparaître à la fenêtre de l’Elysée, les habits du travestissement abandonnés à même le sol , démaquillée, avec le visage qu’on lui connaît depuis trois décennies : celui d’un prédateur. Ce soir là, il sera trop tard pour tous les chaperons - rouges ou non…

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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 11:27

La zapatera de la gauche, la reine blanche du poitou, la chasseuse d'éléphants, s'entraîne depuis longtemps à chasser. Elle a notamment appris à chasser le leader Minimo il y a quelques années, à l'occasion de campagnes électorales restées dans les mémoires.

On peut se douter que Nicolas Sarkozy craigne la candidate socialiste. Il a en effet besoin des médias, du poste de numéro 2 du gouvernement, de la fonction de chef de son parti aux 150 000 adhérents et 150 000 fantomes, de l'aide des Renseignements Généraux et généreux pour se prémunir d'une bérézina électorale.

Ce n'est pas que Ségolène Royal soit très différente de lui, c'est surtout que c'est une femme et donc qu'elle n'est pas facile à combattre. Surtout quand on dirige un parti qui a beaucoup beaucoup de mal avec la parité et le sexe dit faible. Il est des choix qu'il faut assumer.

Regardez avec quelle verve Ségolène peut se payer un Nicolas Sarkozy en état de décomposition avancé. L'argumentaire vole très bas, mais le résultat est intéressant : Nicolas Sarkozy, sans oreillette et sans le travail de nègres survoltés, ne sait plus trop comment répondre. Cela promet de belles dicussions ! 

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 13:08

Nicolas Sarkozy tire dans tous les sens pour avoir un maximum de chance de ramener du gibier dans ses filets électoralistes.

Il ratisse large car il sait qu'il n'a aucun bilan à défendre, ou plutôt que son bilan est celui de sa majorité parlementaire : catastrophique. 

Nouveau code du travail avec Sarkozy Sarkozi sarkozi sarkosy

C'est d'ailleurs l'un de ses principaux tour de force. Faire oublier qu'il est le "chef" de la bérézina actuelle, de la chienlit du présent, de la catastrophe quotidienne. En homme politique intègre, ces résultats ne l'intéressent pas. Que 5 millions de français soient au chomage n'est pas un problème, c'est un moyen pour se faire élire. Et cela redeviendra un problème quand les électeurs auront ouvert les yeux et compris qu'ils ont mal aux fesses parce qu'ils se sont faits berner par un camelot de foire.

Laissons parler un analyste qui n'a rien de marxiste et qui porte un regard (assez rare chez les journalistes) critique sur les compétences et le projet de Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas triste ! Il montre avec une relative simplicité que Nicolas Sarkozy est l'as des promesses venteuses et des tirs préventifs à balles perdues.

Pour comprendre certains aspects, cliquez sur les liens en rouge. Cela va éclairer votre lanterne !

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Nicolas Sarkozy n'est pas un tireur d'élite. Il adore trop envoyer des rafales, tous azimuts. Il aime trop multiplier les promesses. Il s'enflamme à aligner les déclarations, souvent en fonction du public présent. Il n'y résiste pas. Comme tous les confrères, on a donc renoncé, depuis plusieurs semaines, à détailler dans ses discours les innombrables "je veux", les " je propose", les "il faut" : autour d'une centaine quand même à Charleville-Mézières, le 18 décembre, pour clamer : "Je ne veux pas qu'on abandonne les Ardennes à leur sort !" Ah mais !

[...] Combien toute cette pétarade va-t-elle nous coûter en munitions ?

Qu'y a-t-il d'essentiel derrière la fumée des tirs ? Les plus importantes des mesures concernent le marché du travail. C'est par ce biais que Nicolas Sarkozy compte, à très court terme, débloquer le pays et accélérer la croissance. Un choix conforme à beaucoup d'analyses, au-delà des cercles libéraux. 

La société libérale de Sarkozy sarkosi sarkosy sarkozi

Mais, une fois posée cette stratégie, la tactique est discutable. La fusion ANPE-Unedic est sûrement utile, mais le contrat de travail unique, remplaçant CDD et CDI, ne s'appliquera qu'au fil des emplois créés, comme le CNE. Dans l'immédiat, l'essentiel porte sur les heures supplémentaires. [...]

En revanche, cette trouvaille ne servira à rien, directement, pour réduire le chômage. Au contraire, elle est favorable à ceux qui ont les emplois, les insiders. Mais son plus gros défaut est que les heures supplémentaires n'existent en quantité qu'en cas d'accélération de la croissance, mais qu'elles fondent en cas de recul. Bref, ce n'est qu'un booster, pas un moteur, comme le fait remarquer Eric Chaney, économiste de la banque Morgan Stanley. Heureusement pour Sarkozy, ajoute-t-il, l'année 2008 devrait connaître une amélioration conjoncturelle par rapport à cette année, grâce à la fin des vaches maigres en Allemagne et en Italie.

Quant à la défiscalisation de ces heures supplémentaires, elle fait pousser des cris aux économistes : beaucoup trop cher (4,6 milliards d'euros, donc Bercy s'y opposera) et inutile : "Il ne faut pas subventionner les insiders mais les chômeurs !", déplore Patrick Artus, de Natixis.

Quoi d'autre ? L'augmentation de 50 % du budget de l'université et la promesse de porter la recherche-développement à 3 % du PIB. C'est une mesure cruciale, mais Ségolène Royal la proposera aussi. Toute la différence sera dans le "comment". Et on ignore les détails de ce qu'envisage Nicolas Sarkozy pour ne pas gâcher cet argent et pour vraiment dynamiser l'innovation en France.

L'autre volet de mesures concerne la fiscalité. La suppression des droits de succession, sous condition, peine à trouver des défenseurs. Au contraire, cet impôt est l'un des dispositifs les plus conformes à la justice sociale et, aussi, à la volonté de récompenser le travail dont Nicolas Sarkozy a fait sa "valeur". Le bouclier fiscal à 50 % du revenu des ménages trouve en revanche plus d'adeptes. C'est un biais pour tuer l'ISF, impôt tabou dont beaucoup estiment maintenant que son coût net dépasse trop largement son rapport symbolique.

Une foule des autres promesses du candidat de l'UMP portent beaucoup de questions : c'est le cas des déclarations fleurant le protectionnisme sur "la préférence communautaire", de celle sur la baisse de la TVA dans la restauration (ce canard est toujours vivant !), sur les droits opposables (hébergement, crèches...). C'est le cas aussi de la volonté de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite : ce ne serait le cas ni dans l'éducation, ni dans la police, ni à l'hôpital, alors où ?

La question principale porte sur le bouclage financier du programme. Son coût, sur la législature, est estimé à 42 milliards d'euros par l'Institut de l'entreprise. Or Nicolas Sarkozy veut, en plus, abaisser les impôts de 34 milliards : c'est impossible dans ces conditions de réduire les déficits et la dette, surtout que l'UMP escompte une croissance de 2,25 % en moyenne par an, ce qui paraît optimiste.

Beaucoup de pétards pour rien ? Oui, parce que tout se réduit à peu, le programme législatif de l'UMP est curieusement beaucoup plus roboratif. Non, parce que le discours sur les vertus du travail est nécessaire. Mais l'ambiance reste à la dépense électoraliste, à l'économie de la demande. La perte de compétitivité de la France mérite une stratégie économique d'offre plus cohérente et plus ciblée que ne le croit "M. Mitraillette".

Eric Le Boucher - Le Monde 

 

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 07:05

Ce n'est plus un secret pour personne, il existe une grande histoire d'amour entre la Presse de France et Nicolas Sarkozy. 


C'est une de ces histoires d'amour ou le coeur y est pour peu tandis que la raison y est pour boucoup. Les journaux et journalistes français ont horreur d'insulter l'avenir et se sentent l'obilgation de passer mai 2007 en vie. Il y a sans doute moins de courageux chez nos amis journalistes que dans d'autres professions ou dans d'autres pays (Sarkophage va se faire des amis avec une telle remarque !)

La raison de l'amour immodéré des télés, radios et journaux est en fait à chercher dans les relations incestueuses que Sarkozy entretient avec la presse depuis longtemps. Souvent décrites, rarement critiquées comme il le faudrait, elles vont conditionner le devenir de la campagne présidentielle et de l'élection.

Nicolas Sarkozy n'est jamais ouvertement critiqué par des médias à forte audience. Tout juste est-il parfois titillé sur quelques points secondaires. Il faut aller à l'étranger pour lire ou voir des reportages sans concession sur le cas Sarkozy.

Jean François Khan explique en quelques secondes ce miracle qui n'a rien de surnaturel : 

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 16:01

Sarkophage aime beaucoup le genre épistolaire. Prendre sa plus belle plume pour dénoncer et moquer est en effet un plaisir sans cesse renouvelé.

Voici un exemple de lettre type que vous pouvez utiliser pour communiquer votre bilan de la gestion de Jacques Chirac, père spirituel, à défaut d'être le biologique, de Nicolas Sarkozy. C'est en le regardant que le chouchou des médias, l'homme qui ne croit ni à la rupture ni à sa candidature, a tout appris. Surtout la première règle, la plus importante : trahir.

 

Chirac futur ex president contre sarkozy sarkosi sarkosy

Monsieur Le futur ex-Président,

Je me réjouissais qu'en 2002 nous puissions tourner une page de l'histoire. Vous renvoyant manger des pommes en Corrèze et y construire moult chateaux.

Non, à la place de cela vous avez fait la quasi seule chose que vous savez faire : se présenter à une campagne électorale. Le petit "enculé" comme vous l'appelez, a tout appris de vous. La trahison c'est vous ! L'ultra libéralisme, c'est vous ! Le clientélisme, c'est vous ! La manipulation des médias sur l'insécurité c'est vous ! Se servir de l'Etat pour ses fins personnelles c'est encore vous ! Occuper une fonction, juste pour l'occuper c'est vous ! La communication à base de sourire pour mieux faire passer son incompétence, c'est vous ! Dieu que vous avez oeuvré en secret pour lui inculquer toutes ses horreurs valeurs.

J'ai détesté le Chirac de 1986, quand mes soeurs manifestaient contre vos projets de Loi de réserver l'Université aux plus riches. J'ai détesté celui qui privatisait les bijoux de famille, TF1 pour un soi-disant mieux culturel.... C'était le Chirac Tatchéro-reaganien, ultra libéral, coincé, énervant et énervé.

J'ai détesté le Chirac de 1991, celui qui flirtait avec les idées lepénistes (tiens tiens comme Sarko aujourd'hui) qui fustigeait le bruit et l'odeur, ses gens qui vivent aux crochets de la société. C'était le Chirac poujado-tatchériste.

J'ai détesté le chirac de 1994, affaires en chapelet de casserolles, maire de Paris élu avec des électeurs fantômes, homme de 4 000 francs de frais de bouche par jour. Celui qui mouille les autres pour se protéger, celui qui ne sait rien de ce que sa mairie et ses amis font. Le Chirac avec cape rouge et pantalon moulant bleu.

J'ai détesté le Chirac de 1995, volant le social à la gauche alors qu'il ne sait pas ce que c'est. La fracture Sociale qui devait se résorber. Plus de chômage, plus de RMIstes, grèves énormes. C'est le chirac démagogique, social-libéral, le chirac girouette.

J'ai aimé le Chirac de 1997, le vrai, celui qui torpille sa famille politique en croyant fusiller la Gauche en dissolvant l'Asemblée. 5 ans de Jospin. Les 5 meilleures années de votre mandat, paradoxalement. Le chômage baisse, les finances s'améliorent....... C'est le Chirac pépère, qui laisse filer, engrangeant les succès de Jospin pour lui, rejetant les incompétences sur Jospin.

J'ai détesté le Chirac de 2002, manipulateur de l'insécurité, seule manière de booster son image, faire monter Le Pen pour tuer Jospin. Le Chirac du déclin de la démocratie. Le Chirac plébiscité à tort. Le Chirac président par erreur, qui s'obstine à faire une politique ultra droite... Pas de bilan....

Alors, Monsieur le Président, avant de laisser la place, avant d'aller admirer les sumos et faire des Sudoku le matin devant Sophie Davant, faites au moins un geste fort, un geste pour la Démocratie.....

Torpillez le seul vrai successeur qui a votre envergure : Nicolas Sarkozy ! Faites sombrer le seul qui a compris la méthode qui vous a réussi avec tant d'acharnement. Activez le naufrage du ministre qui ne veut rien assumer de son bilan et du vôtre, connaissant la nullité de celui-ci.

Merci monsieur le Président d'avoir au moins ce courage.

Merci à Jospinou pour la lettre 

Chirac va soutenir Sarkozy Sarkozi sarkosy sarkosi

Merci à Deligne

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 12:53

La pire des armes c'est la pétoire à un coup. Pour peu que l'on ne sache pas viser on se retrouve à courrir devant le sanglier, l'ours ou le Mamouth que l'on vient de manquer. Et quand on a de petites jambes on court forcément moins vite. 

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C'est ce que se dit Nicolas Sarkozy. Il est indispensable pour se faire bien voir de disposer de boulettes puantes en plus grosse quantité que tous ses adversaires (si possible réunis). Comme cela le stock permet de voir venir et le cas échéant de colmater les brèches.

Parce que Nicolas Sarkozy a compris les règles de base d'une bonne campagne : des promesses pour tous et si possible énormes pour que le citoyen se sente compris. Il ne verra pas la démagogie car il baigne déjà dedans au quotidien. Des médias acquis à la cause pour relayer le positif et faire disparaître le négatif. Et le tour est joué ! Enfin en théorie. Car un précédent facheux pourrait renvoyer les désirs et fantasmes aux oubliettes. 


Derniers exemples révélateurs en date (attention Sarkophage se lance dans l'analyse stratégique de haute voltige) :

- On reproche à Sarkozy d'avoir fait retrouver le scooter de son petit chou, volé par des bandits qui finiront au bagne, à l'aide de moyens disproportionnés ? Pas de problème ! Un fonctionnaire zélé (cela veut dire avoir sa carte au parti) va déterrer une affaire quasi similaire et qui concerne l'adversaire unique du candidat à tout. Vous remarquerez qu'il ne s'agit pas du scooter de la grand mère à Le Pen ou du beauf de Besancenot .. C'est d'une subtilité la politique !

- Lilian Thuram révèle que Sarkozy a tenu des propos racistes au cours d'une conversation en Novembre 2005 : Evoquant son entretien de l'automne 2005 avec le ministre de l'Intérieur, juste après la crise des banlieues, Lilian Thuram raconte: "Il me dit, vous savez, c'est les Noirs et les Arabes qui créent des problèmes dans les banlieues. Et moi je lui dis: non, ce ne sont pas les Noirs et les Arabes qui créent des problèmes dans les banlieues, ceux qui créent des problèmes dans les banlieues, ça s'appelle des délinquants" Qu'à cela ne tienne, on va bien trouver un footballeur (noir de préférence) pour venir équilibrer le tout. Il s'appelle Basile Boli. Après avoir ratissé du côté de l'extrème gauche avec succès (Hanin, Glucksman ...), Nicolas Sarkozy se tourne vers les stades. Sarkophage conseille maintenant à l'équipe du ministre de viser le bois de boulogne et le zoo de La Flèche. 

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 12:45

Lionel Jospin n'est pas mort ! C'est la nouvelle très rassurante que Sarkophage peut vous livrer à la lecture des dépêches de ce jour.

Le retraité de la politique, ancien premier ministre, s'est exprimé sur le cas Nicolas Sarkozy. Et cela avec une économie de mots qui a un mérite : résumer ce qu'il faut retenir de Nicolas Sarkozy, le candidat synthétique de tout ce qui peut le faire élire. 

Avec Nicolas Sarkozy tout devient possible ! Sarkosi sarkosy sarkozi

Merci à François

Nicolas Sarkozy, un jour flirtant avec la droite extrème pour mieux draguer ses électeurs. Le lendemain se réclamant du monde ouvrier à grand coups de Jaurès, Blum et Marx réunis.

Ajoutez à cela les ralliements étonnants de maoïstes, communistes, fumeurs de joints, évadés du fisc, allergiques aux noirs, et vous obtenez un candidat synthétique du plus bel effet. Armé d'un rateau grand comme son ambition et d'un culot qui ne passe plus les portes.

Pour courroner le tout il faut des médias qui ne sont pas complaisants mais littéralement vendus au Sarkozisme. Et vous obtenez une campagne qui sent très mauvais. Sans doute le caniveau un petit peu trop remué ses derniers temps. Mais où est donc passé le Karcher ? 


Lorsque qu'un candidat pioche dans toutes les niches idéologiques possibles et imaginables c'est pour batir un projet à géométrie et ambition variable. On connaissait Nicolas Sarkozy le roi de l'éolienne, on sait maintenant qu'elle peut facilement suivre le sens du vent ! 

Sarkozy et l'ambition sarkosi sarkosy sarkozi segolene royal

 Merci à Delucq

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