Le contribuable français se demande toujours à quelle sauce il sera mangé par les politiques et leurs belles promesses. Ce n'est un secret pour personne, nous vivons au dessus des moyens dont nous disposons actuellement (ce qui est plus correct que de dire que nous vivons au dessus de nos moyens, qui sont beaucoup plus importants que ceux dont l'état dispose actuellement).
Nicolas Sarkozy veut faire croire à tout le monde qu'il sait gérer une politique économique. Il veut aussi faire croire que ses adversaires, le parti des éléphants emmené par une femme de droite arrivée là on ne sait trop comment, est incapable de faire mieux que lui.
Le passage de Sarkozy aux finances. Admirez le résultat !
Cette guerre qui ressemble à une querelle de cours de récréation est pourtant lourde de conséquences et d'enjeux. Une dette doit un jour être remboursée, sauf pour les américains il est vrai, parce qu'ils disposent du Dollar, financé par le reste de la planète. Mais nous ne sommes pas américains. Nicolas Sarkozy jouirait de l'être (c'est à croire quand on voit ses courbettes et son discours), cela ne suffit pas pour annuler la dette.
Nicolas Sarkozy se lance donc sur un terrain glissant qui consiste à dire que le parti populiste est le meilleur en matière de gestion. C'est comme de vouloir faire croire que Chirac est le meilleur pour résorber la fracture sociale ou que Jospin est le meilleur pour ce qui concerne l'autocritique.
Nicolas Sarkozy est un piètre économiste, et l'adjectif est faible. Par contre c'est un bon populiste qui connait les ficelles (un peu usées !) politiques françaises : accuser son prédécesseur pour lui faire porter le chapeau de la bérézina généralisée.
En attendant, les faits sont cruels, Nicolas Sarkozy aurait bien du mal à diriger une société, alors un pays ...