Il était temps d'écrire les mémoires du plus illustre "fils de" de la 5ème république : junior. Lequel a brillé de mille feux pendant une affaire dont la terre entière a rigolé : la nomination à l'EPAD de blon-blon.
Dieu avait en effet décidé, du haut de ses immenses talonnettes, de faire de lui le nabab de la défense, le prince des hautes de seine, le futur président de la démocrature de France en 2022.
Blon-blond a donc pris des cours accélérés pour parler le "Sarkozy" et plaire à la rombière moyenne. Il s'est préparé pour devenir important.
Merci à Mric
Rassurez vous, pour cela il n'a pas forcé sur les diplômes, encore moins sur la réflexion. Il a fait preuve de prudence pour éviter un méchant claquage intellectuel. Son niveau bac plus 1 le montrant merveilleusement.
Le temps est donc aujourd'hui à la rédaction des mémoires de cet incontournable puit d'ignorance. Blon-blon a tant de choses à raconter.
C'est maintenant possible de tout savoir, avec un livre écrit par son double : ma vie, mon oeuvre, mon scooter. Qu'il va donc falloir s'arracher en librairie !
Morceaux choisis : (on dirait qu'on entend causer le père !)
«Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de Neuilly. C’était d’abord une idée vague ; mais à force de m’y promener légitimement sur mon scooter, c’est devenu une petite idée ; et puis, quand j’ai commencé les pare-brisages, c’est devenu ma petite idée. Je veux dire, la mienne, à moi, vraiment.
C’est cette idée que je veux incarner. Je veux qu’on me juge pour mes actes, quand je distribue des tracts par exemple, et pas pour ce qui est écrit dessus. Je ne veux pas qu’on pense que je suis pressé dans l’urgence, mais "passionné", comme l’était Jean Jaurès avant que des rues portent son nom. J’ai fait ce choix exigeant de mener de front mon engagement politique, mes responsabilités d’élu légitime et mes études. Pour obtenir ma licence, je passerai devant les urnes, comme tout le monde : c’est la loi de la République. On a dit, on a écrit, on a déversé sur moi un tombereau d’insanités. Eh bien, je les ai écoutées, ces insanités ; je les ai lues ; je les ai regardées, avec beaucoup d’attention, avec beaucoup de respect. Je respecte profondément les personnes qui profèrent des insanités sur moi ; mais j’attends en retour qu’elles aussi, elles respectent cette personne qui est la mienne : ni plus ni moins. J’espère, à travers ces mémoires, rétablir quelques vérités simples sur mon parcours, sur mon combat, sur mes moyens de locomotion. C’est un livre que j’ai longtemps mûri : l’idée m’en est venue quand j’avais 3 ans et demi, pendant que mon père cassait des cailloux en Allemagne, du 9 au 16 novembre 1989. Simplement, pour le publier, j’ai attendu de savoir écrire et d’être légitime - parce que moi, je ne veux pas du soupçon.»
Merci à Chimulus
«Papa se tortillait sur son siège.
"- Je comprends ton impatience, mais ton temps n’était peut-être pas venu[de prendre la présidence de l’Epad, ndlr].
- Il risquait pas de venir, avec les brêles dont tu m’entoures !
- Là, c’est faux, a dit papa. On t’a fait une super com.
- Tu te fous de moi ? Regarde-moi, papa. Non, par ici, je suis ici, regarde-moi vraiment. Tu vois la gueule qu’il m’a faite, Christophe Lambert ? Pendant que tu promènes tes pectoraux au Cap Nègre ? J’ai l’air d’un chef des ventes à France Télécom : c’est pas la modestie que j’exprime, c’est le suicide au travail. Il vendait quoi, Lambert, dans son autre vie : des fauteuils monte-escalier ? Et ma coupe de gland, tu l’as bien vue, ma coupe de gland ? Elle est signée Cofano, à ton avis ? Et mes lunettes Optic 2000 ? J’ai donné de ma personne, moi. J’ai sacrifié ma chevelure, mon scooter, ma fierté. Je me suis tapé l’autre flan de Charon qui me serinait que la politique, c’est pas une élection de Chippendale. Tout ça pour me faire saborder par cette bande de nuls ? Tu veux qu’on parle de l’agenda que m’avaient mitonné Solère et Louvrier ? Foire aux fromages d’Antony ! Barbecue avec les Putéoliens ! Aïoli avec les Balnéolais ! Ah, j’étais crédible ! J’étais légitime, pour refonder l’aménagement de la Défense ! Tu les sors d’où, ces deux huîtres ?
- Ben, c’est sympa, l’aïoli, a dit papa. C’est le terrain, l’aïoli."»