Poursuivons notre étude sans concession du petit Nicolas et de ses méthodes manigances. Ami sarkophile lit ces informations et analyses et livre ton commentaire venin. Sarkophage est toujours heureux que quelqu'un apporte la contradiction. Bon courage !
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De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ?(5)
L’intérieur - 2002-2004 - « Euh ! je crois que j’ai cassé mon deuxième jouet... »
Mai 2002 - mars 2004, Ministre de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales dans le premier et dans le second gouvernement Raffarin.
L’intérieur : « L’intérieur, mon second jouet ... »
Le bilan de M. Nicolas Sarkozy à l’intérieur, c’est la répression sur les braves citoyens, quatre fois « viré » manu militari de quatre points chauds où il se croyait en villégiature, des arabesques auprès des voyous et des gages donnés à la gauche en pagaille. D’un autre côté, Sarkozy est tout de même synonyme de plusieurs bourdes grotesques : L’Interdiction de faire la fête pour les jeunes pauvres. (Une société en arrivant là vaut-elle encore le coup ?) La mise en prison de deux jeunes l’ayant insulté. (Il est grand temps de supprimer ses lois « faits du prince ») Le fait d’affirmer (deux jours après l’affaire « Juppé »), à un jeune lui disant qu’il avait fait 18 mois de prison, « c’est normal tu l’as mérité », ce, sans rien connaître du dossier. (Ca fait froid dans le dos avouez) Ses interventions parfois malvenues dans des domaines sortant totalement de sa compétence, etc.
Reste que le personnage n’a de cesse de plaire aux extrémistes du MNR et de faire des appels du pied aux électeurs du FN, se posant en digne en successeur de M Pasqua, à tous niveaux.
Les réseaux et les trafiquants roumains : « Vous connaissez ma 1ère recette : démagogie et populisme »
Derrière ces « opérations coup de poing », ces « coups de filet » et ces « prises d’assaut » il y a l’échec retentissant de l’expulsion en grande pompe du bidonville de Choisy-le-Roi en décembre 2002. Nicolas Sarkozy, dès son arrivée au Ministère de l’Intérieur, décide de traiter la « question » à sa façon, c’est-à-dire en expulsant. Le 3 décembre 2002 (le lendemain de la fermeture du centre d’hébergement et d’accueil de la Croix-Rouge de Sangatte) à 6h30 du matin, 300 gendarmes mobiles assistés de 150 policiers débarquent dans le bidonville de Voie des Roses à Choisy pour une expulsion hyper médiatisée. Tous les quotidiens nationaux relatent l’événement, qui doit marquer la fermeté du ministre. Ce dernier, en visite deux mois plus tôt dans la ville (3 octobre 2002) avait alors pris « l’engagement de traiter l’ensemble de la question des campements sauvages de roms dans le Val-de-Marne d’ici à fin novembre »
Les réseaux et les trafiquants roumains : « Vous connaissez ma 2ème recette : Bulldozer... »
Avec quelques jours de retard, le ministre tient sa promesse. Le jour même, 71 personnes sont placées en garde-à-vue pour séjour irrégulier et sont en instance d’expulsion (quatre personnes seront envoyées en Roumanie par un charter franco-espagnol dès le lendemain.) Cependant, dans les deux jours qui suivent, la totalité des gens interpellés sont remis en liberté par le Tribunal de Créteil pour nullité de procédure (remise en liberté confirmée par la Cour d’Appel de Paris le 10 décembre 2002). Le ministre proclame à qui veut l’entendre qu’il expulsera vaille que vaille ces roms de Choisy car « nous savons où ils sont ». En désespoir d’arguments, critiqué par la presse et par des magistrats, Sarkozy décide de s’en prendre au « caractère parfaitement absurde d’une procédure à laquelle personne ne comprend rien ».
Pour simplifier la « procédure » et éviter une nouvelle expulsion ratée, il n’y a qu’à transformer des sans-papiers en « criminels organisés en réseaux mafieux ». Ce qui n’a pas empêché les préfectures de procéder à de multiples expulsions de terrain...et ce, sans que la presse ne s’en émeuve plus. Une fois passé l’effet de nouveauté... Sans compter toutes celles qui ont eu lieu en catimini. Sur la seule année 2003, un groupe a subi à lui tout seul 16 expulsions sur Saint-Denis et Aubervilliers.
Les réseaux et les trafiquants roumains : « Une autre de mes recettes : je veux que cela se sache... »
Surfant sur la même vague, la presse embraye (en juillet 2002, on recense un nombre impressionnant d’articles incriminant les tziganes dans la presse nationale). Le Monde fait sa « une » sur « L’industrie de la mendicité organisée » et parle de « mafias tziganes qui exploitent les handicapés » en nous assurant que c’est « loin d’être une fiction » . Preuve à l’appui, le journal interviewe Petrica, « unijambiste au service de Balaceanu » qui affirme devoir rapporter 100 euros par jour à son patron. L’expérience et le travail militants aux côtés des tziganes des bidonvilles donnent un tout autre chiffre : le produit de la manche est d’une moyenne de 5 euros par jour. Dès lors, on ne peut que mettre en doute la déontologie des journalistes du Monde, surtout lorsqu’ils rapportent le cas d’une fillette qui aurait ramené 700 euros en un seul jour ! (Si on fait un simple calcul sur 8h de mendicité, on arrive à 1,50 euro par minute !). Quant au Parisien, il gratifie ses lecteurs d’une série de reportages en trois volets sur les mendiants handicapés,
Voici un de mes livres de chevet : « Gérard Majax : comment réussir un tour spectaculaire... »
L’ancien Ministre de l’Intérieur a fait adopter deux textes : la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ( LOPSI ) du 29 août 2002 et la loi sur la sécurité intérieure ( LSI ) du 18 mars 2003.
Bilan LOPSI
Le redéploiement police-gendarmerie réalisé à l’économie n’a pas réellement contribué à renforcer les moyens humains et techniques en particulier en faveur des départements les plus sensibles. Une grande partie des effectifs créés par Nicolas Sarkozy sont toujours chez eux : les lauréats du concours attendent pendant souvent plus d’un an pour pouvoir entrer en école de police, alors que sur le terrain les élus ont besoins de policiers. La capacité opérationnelle des effectifs a même diminué : ce n’est pas la RTT qui explique cette situation comme on veut trop souvent le faire croire, mais les départs en retraite non anticipés par la droite et son choix de la stabilisation du nombre d’adjoints de sécurité à 11 300 contre 14 000 fin 2001. Un retard considérable a aussi été pris en matière d’immobilier et de constructions de commissariats alors que les gels de crédits se sont multipliés : les promesses de la LOPSI n’ont pas été tenues.
Bilan LSI
En 2003, les faits constatés au titre de la LSI n’ont ainsi représenté que 0,32% de la délinquance. La petite délinquance marque le pas, mais la baisse observée n’est pas uniforme, ni selon les territoires, ni selon les catégories d’infraction. 70% des infractions ne sont toujours pas élucidés, 70% des victimes demeurent donc insatisfaites. Les taux d’élucidation sont particulièrement bas pour des délits qui empoisonnent pourtant la vie quotidienne des Français comme par exemple les cambriolages pour lesquels en octobre 2004, le taux d’élucidation s’élève seulement à 9,7%. On a préféré mettre en avant les faits où les taux d’élucidation étaient les plus élevés, tel le trafic de drogue. Plus grave encore, la politique de Nicolas Sarkozy n’a pas permis de remédier à la montée continue des violences contre les personnes : +7,3 % en 2003. On constate une permanence préoccupante de la criminalité structurée autour de l’économie souterraine et la violence à l’école est en augmentation : Les signalements ont augmenté de 5% d’avril 2003 à avril 2004. La LSI, c’est aussi l’abandon de toute politique de prévention. S’il est nécessaire d’appliquer de sévères sanctions, l’insécurité est un problème de société global et force est de constater que la seule répression ne débouche pas sur des résultats satisfaisants. Or, on a abandonné la police de proximité, police ancrée dans les quartiers dont les interventions étaient mieux adaptées au contexte local. La police de proximité, tout en étant répressive, permettait aussi de prévenir la délinquance. Nicolas Sarkozy a mis en application une autre vision de la police, en privilégiant notamment la brigade anti-criminalité et les Groupements d’Intervention Rapides, pour des résultats décevants. Même Chirac le dit : « Nous devons maintenant nous attaquer aux racines de l’insécurité, pour la faire reculer dans la durée [...] nous ne pourrons continuer à progresser qu’en passant à la vitesse supérieure »
Prostitution : « Cacher ces seins que je ne saurais voir ... »
En réprimant le racolage passif, la loi de sécurité intérieure, promulguée le 18 mars 2003, affichait deux objectifs : rassurer les riverains en « nettoyant » les rues et sortir les prostituées des griffes des réseaux de proxénètes.
1er Objectif : nettoyer les rues - Réussi !!!
À en croire le ministre de l’Intérieur, le nombre de prostitué(e)s visibles, au 13 janvier dernier, aurait baissé partout en France. À Paris, il aurait même chuté de 40 %. Un chiffre que conteste Christophe Caresche, adjoint au maire de Paris : « Prendre pour base un comptage visuel n’est pas sérieux quand on sait que la loi a eu pour effet de déplacer les prostituées vers des lieux moins exposés. »
2ème Objectif : éliminer les réseaux de proxénètes - Une catastrophe !!
L’article 18 de la loi de sécurité intérieure punit de 3 750 euros d’amende et de deux mois de prison « le fait, par tout moyen, y compris par une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d’autrui en vue de l’inciter à des relations sexuelles en échange d’une rémunération ». En réalité, son application varie d’un commissariat de police et d’un tribunal à l’autre. « Parfois, le simple fait d’être sur un trottoir suffit », explique Mariana, disculpée lors de son jugement au tribunal de Bobigny. Certains magistrats estiment que ces affaires encombrent inutilement les tribunaux. On a même vu des proxénètes recruter à la sortie des audiences. La loi somme les clandestines de dénoncer passeurs et souteneurs pendant la garde à vue, condition sine qua non pour obtenir une autorisation provisoire de séjour (APS), assortie d’un droit de travail. Pour renforcer l’attrait de la dénonciation, la loi assure aussi protection, hébergement et réinsertion. Mais Micha, prostituée clandestine venue d’Europe de l’Est il y a une dizaine d’années, sortie des griffes du réseau qui l’avait amenée, doute de la cohérence entre théorie et réalité. « Lorsque les prostituées se font arrêter, ce sont les hommes de main qui montrent leurs papiers aux policiers. À aucun moment, ceux-ci ne sont inquiétés. Qui protège-t-on ? », questionne-t-elle.
La violence et le chantage sont tels au sein des réseaux qu’ils dissuadent quiconque voudrait parler ou fuir. Le trafic ne désarme pas. Au contraire. On assiste depuis quelques mois à une arrivée massive de femmes chinoises, tenues par des triades. Si les réseaux de l’Est se distinguent par leurs moyens de séquestration et de violence inouïe, la plupart des prostituées africaines sont, elles, tenues par des « mammas », anciennes prostituées. Les meilleures gagnent le droit de partir en Europe. Un marabout nous jette un sort pour qu’on ne puisse pas fuir, sinon notre famille risquerait de mourir », raconte Lola, une Nigériane de 21 ans.
Les menaces financières et psychologiques qui pèsent sur toutes ces femmes dépassent l’entendement. Celles-ci doivent rembourser près de 45 000 euros pour se libérer de leurs dettes de passage (transports, papiers) et d’hébergement, ce qui représente entre trois et cinq ans d’esclavage. « Du coup, les étrangères prises en flagrant délit de racolage mentent et se font expulser, mais elles finissent par revenir, tôt ou tard, ici ou ailleurs, parce qu’elles doivent rembourser les réseaux », explique Annie Barbé, responsable de la délégation bordelaise du Mouvement du Nid.
Dossier corse : « C’est à la fin de la guerre que l’on compte les maures ... »
L’échec le plus patent reste la Corse et la victoire du " non " au référendum, malgré l’arrestation opportune, quelques heures avant le début du vote, d’Yvan Colonna, accusé de l’assassinat du préfet Érignac, en fuite depuis quatre ans. La " collusion " d’une partie de la droite avec les mouvements nationalistes à l’occasion du scrutin n’aura pas suffi à faire plier les Corses. Mais cette " alliance ", Nicolas Sarkozy la paie aujourd’hui au prix fort. Les attentats n’ont jamais été aussi nombreux et l’État de droit aussi mal en point dans l’île de Beauté.
Projets de loi pour un état pénal et répressif : « Eh ! Le Pen ! regarde ce qu’est l’impunité... »
art. 25 - Extension du champ d’application du fichier national automatisé des empreintes génétiques à d’autres catégories de personnes et d’infractions.
Le FNAEG - Fichier national des empreintes génétiques -, limité à l’origine aux seules infractions sexuelles, puis élargi à certains crimes par la LSQ, est étendu à de nombreux délits de violence contre les personnes ou les biens, ou mettant en danger l’ordre public. Le fichage génétique est également généralisé aux simples suspects et non plus aux seules personnes reconnues coupables. La personne fichée, une fois innocentée, peut demander (au Procureur ou au Juge des libertés) à voir son empreinte génétique effacée de la base de données, mais cette mesure peut lui être contestée.
art. 29 - Extension du recours aux écoutes téléphoniques pour la recherche des malfaiteurs en fuite.
art. 32 - Extension des perquisitions sans le consentement de la personne concernée en enquête préliminaire. Cet article modifie le 1er alinéa de l’article 76-1 du CPP (code de Procédure Pénale) en étendant la possibilité actuelle de perquisitionner sans le consentement de la personne concernée, en enquête préliminaire aux infractions caractérisant la criminalité organisée.
art. 33 - Extension des perquisitions de nuit dans les locaux habités.
La garde à vue d’une personne majeure peut faire l’objet d’une prolongation supplémentaire de 48 H. La personne gardée à vue, doit être présentée à l’autorité qui statue sur sa prolongation préalablement à cette décision. A titre exceptionnel, la prolongation peut être accordée par décision écrite et motivée sans présentation préalable.
art. 42 - Toute personne qui a tenté de commettre l’une des infractions prévues aux articles 222.34 à 222.39 du code pénal est exempte de peine si, ayant averti l’autorité administrative ou judiciaire, elle a permis d’éviter la réalisation de l’infraction et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables.
Immigration : « Les aristocrates hongrois comme mon père ça va, mais pas les autres ... »
Le 26 Novembre 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, a présenté la 26e modification de l’Ordonnance de 1945 régissant l’entrée et le séjour des étrangers. Un an après, cette politique est déjà un échec. Nicolas Sarkozy, en présentant son projet de loi, prétendait que son texte apporterait des réponses claires sur les flux migratoires et respecterait les droits fondamentaux des immigrés. Le Conseil Constitutionnel a clairement sanctionné des dispositions attentatoires aux libertés et aux droits fondamentaux contenus dans cette loi. Quant aux flux migratoires, le texte n’a apporté aucune nouvelle réponse, si ce n’est le durcissement des conditions d’entrée en France. De fait, la loi Sarkozy n’est qu’un rejeton de plus des lois Pasqua dont la droite prétendait déjà, il y a 10 ans, qu’elles régleraient définitivement le débat sur l’immigration, avec les résultats que l’on connaît. Face à cet échec, ont été récemment proposés des artifices comme la discrimination positive ou le CV anonyme. Même si aucune proposition ne doit être taboue, fore est de constater l’échec de cette politique symbolisée par l’affirmative action aux USA qui en rien n’a permis de résoudre les tensions et les injustices raciales dans ce pays.
Immigration : « Sangatte : la délation, pas la fraternité ! Il faut vous le dire comment ? »
À Calais, en novembre 2002, M. Sarkozy fait fermer le camp de Sangatte et déclare illico que « le problème est réglé ». Grossier effet d’annonce médiatique, la fermeture ne fait que rejeter à la rue des centaines de réfugiés qu’alors la police du Ministre de l’Intérieur pourchasse, traque, brutalise et humilie quotidiennement depuis. Des personnes membres ou pas du Collectif C’sur décident, face à cette situation humainement insupportable, de leur apporter une aide humanitaire en leurs fournissant des repas, des vêtements, des douches et un hébergement pour une ou deux nuits. Alors que ces actions déclarées publiquement se déroulent depuis plusieurs mois, et malgré les menaces sans cesse réitérées de la part de la police du ministre de l’Intérieur, le 22 avril 2003, la police débarque au petit matin chez l’un d’eux, Charles Frammezelle, dit Moustache, pour le placer en garde à vue. Puis il est mis en examen pour « aide à l’entrée ou au séjour irrégulier d’un étranger, en bande organisée » (article 21), un délit puni de 10 ans de prison. À Calais, à Roissy, M. Sarkozy poursuit et veut faire condamner par la Justice ceux qui révèlent l’échec, l’inhumanité et la négation des droits de l’Homme de sa politique.
Sans-papiers : « Je n’ai pas de parole, mais j’ai des papiers, moi !! »
La CNSP (Coordination Nationale des Sans Papiers) rappelle à M. SARKOZY que le jeudi 19 septembre à 17 h une délégation de la CNSP avait été reçue par le Ministère de l’Intérieur, et que M. Canepa , son représentant désigné, nous avait déclaré : " Nous allons demander que les Collectifs de Sans Papiers soient en contact régulier avec les Préfectures ". Ainsi, le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY, non seulement ne respectent pas la parole donnée, mais attentent au droit constitutionnel de manifester et aux libertés chèrement acquises par le mouvement social et démocratique. Le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY considèrent les Sans Papiers comme des sous humains en leurs déniant le légitime droit de désigner librement leurs représentants. Imaginons ce type de comportement inqualifiable d’un patron ou d’un ministre vis à vis de syndicats !
Je ne comprends pas que l’on ne soit pas admiratif devant tant de subtilité, de réflexion et de compétence. Comment ne pas s’affirmer bluffé par cet étalage de succès, de lois progressistes et d’inventivité. La tornade Sarkozy a encore une fois laissé un paysage en ruines. Bon sang ! Mais c’est bien sûr ... L’intérieur est vraiment l’endroit dans lequel le génie sarkozien peut s’exprimer dans toute son ampleur. Décidemment, Monsieur Chirac, quelle intuition !!
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