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16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 09:10

Déclaré par sa majesté Karcher 1er, en phase de transe profonde :

Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a déclaré dimanche soir sentir une lui une "force" et une "volonté" qui le conduisent à vouloir "le meilleur" pour son pays, notamment dans l'optique de la présidentielle de 2007.

"Toutes ces dernières années, j'ai mesuré le prix personnel que représentaient le combat et les responsabilités au plus haut niveau", a-t-il confié lors du Grand Rendez-vous Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien.

"Et pourtant, je sens en moi cette force, cette volonté. Je ne saurais pas l'expliquer, mais je l'ai."

Sarkophage s'est interrogé toute la nuit pour comprendre ce que peut-être cette force mystérieuse que le petit Nicolas Sarkozy semble posséder. Aidé d'un jeune hobbit il a trouvé la solution, présentée en image ici. Si cette force permet de brûler 45 000 voitures rien qu'en ne faisant rien, il faut vite recruter nano Nicolas Sarkozy dans un incinérateur à déchets. On économisera de l'énergie et 250 millions d'euros .. au bas mot !

sarkozy sauron

Merci à Cerydan

 

 

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4 janvier 2006 3 04 /01 /janvier /2006 15:23

La casserole est restée un peu trop longtemps sur la marmitte. Les nouilles vont se retrouver sur le carrelage !

Sarkophage, qui mangé des nouilles récemment, ne pouvais s'empêcher de comparer ainsi la situation actuelle du petit Nicolas Sarkozy.

Hongrois rêvé ! Dans un train, au petit matin, ce sont des bandits de grand chemin qui agressent la populasse s'en se soucier aucunement du régime républicain.

Le petit Nicolas Sarkozy, déjà discédité par le bilan calamiteux de la saint Sylvestre : 425 voitures parties rejoindre le Saint Père de l'automobile, et le bilan annuel aussi d'ailleurs : 45 000 décès prématurés de carriolles polluantes à 4 roues.

Il fallait réagir, contrairement à l'exposé du bilan de la nuit de la Ste Inflamation, ou le petit Nicolas Sarkozy a brillé par son absence. C'est peu vendeur des carcasses calcinées et fumantes.

Il essaye de se rattraper aux branches, ce n'est pas gagné.

Morceaux choisis, Sarkozy sort les rames. Sarkophage sort la peinture verte pour les commentaires.

"Je verrai cet après-midi, à 18h, le président de la SNCF pour comprendre exactement ce qui s'est passé du côté de la SNCF", a expliqué M. Sarkozy lors d'un déplacement à Vélizy-Villacoublay pour le 61e anniversaire de la création des CRS.

A défaut de comprendre pourquoi il brasse de l'air, il va demander au président de la SNCF pourquoi on ne gonfle pas les roues de train. C'est en substance le sens de son message. Le président de la SNCF va bientôt devoir répondre des attaques perpétrées par des chiens errants sur les chèvres alpestres. Soyons sérieux ! Comprendre c'est important, surtout quand tous les neurones commencent à se toucher et à provoquer des migraines. Décider et agir c'est bien aussi !

"Je demanderai donc au président de la SNCF que dorénavant, lorsqu'ils font des opérations de promotion tarifaire de ce type, qu'ils prennent contact avec des services de sécurité pour que ceux-ci assurent la sécurité des trains", a-t-il ajouté.

Un festival ! Sous entendu du petit Sarkozy : dans les trains à pas cher, vous transportez forcément des bandits qu'il faut surveiller. Les gueux ne sont pas toujours sages, nous ferons le nécessaire pour éviter les débordements lorsque ceux-ci sont concentrés dans le même endroit. Hypothèse : dans les trains sans promotion on n'a pas le droit à la sécurité ? Celle ci n'est pas assurée ?

Le ministre de l'Intérieur a indiqué qu'il recevrait les victimes des violences place Beauvau. Cette rencontre devrait avoir lieu dans les jours qui viennent, a-t-on appris auprès de son service de presse.

Recevoir les victimes c'est bien, tout faire pour éviter d'en avoir c'est mieux. Et puis cela a beaucoup de succès sur les responsables des actes ! Rappelez vouus le drame de Clichy et le vent que s'est pris le petit Nicolas de la part des familles. Sarkophage est mauvaise langue, cela a permis d'arrêter les émeutes, c'est vrai.

"Je mettrai toute mon énergie pour comprendre ce qui s'est passé et pour punir les fauteurs de troubles", a assuré Nicolas Sarkozy. "Les Français ont droit à la sécurité et notamment quand on prend un train, un métro ou un autobus, il est inadmissible qu'on puisse être agressé".

Retenir surtout ici : "comprendre ce qui s'est passé". La chose la moins difficile à faire, et que l'on peut toujours reporter à une date ultérieure. Et si il ne comprend pas, la migraine assurée ? Oui en France on peut-être agressé, même quant on est ministre, à coup de Yaourth ! Ou quand on est policier, à coup de Hey Sarkozy !

Et de rappeler que "trois des principaux auteurs sont aujourd'hui interpellés". AP

Trois sur une trentaine supposée, c'est un bon début !

 

 

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24 décembre 2005 6 24 /12 /décembre /2005 12:50

La suite de l'entretien avec Libération, qui en dit beaucoup sur le mode de fonctionnement du concierge de beauvau.

Si vous avez manqué la première partie c'est ici

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Et ne faites-vous pas un amalgame quand vous annoncez, dès le début des événements en banlieue, qu'il s'agit de bandes qui manipulent, alors que par la suite le rapport des RG va dire le contraire ?

Je confirme les chiffres : 70 % des gens qui ont été arrêtés avaient un passé délictuel. La preuve : comment voulez-vous qu'il y ait eu 800 condamnations à de la prison ferme s'il s'était agi de primodélinquants ? Les deux tiers des émeutiers étaient des multiréitérants (connus de la police, ndlr). La preuve, c'est qu'on ne va pas en prison quand on incendie une voiture pour la première fois ou qu'on jette des pierres sur les forces de l'ordre.

L'argumentaire de Sarkozy est de dire que parce que quelqu'un est condamné à de la prison ferme, il a commis des délits avant. C'est très fort de café. Un rapport le contredit en tout point, mais il continue pour légitimer ses pratiques et ses dérapages verbaux. Cela n'est pas la première fois qu'il joue avec la réalité.

Les chiffres de la justice disent le contraire...

Les deux tiers des personnes interpellées étaient connues des services de police. Ce n'est pas parce qu'une personne n'est pas condamnée qu'elle n'a pas commis d'infraction.

Nous frisons l'ubuesque. Si une personne n'est pas condamnée, elle peut quand même avoir fait quelque chose de pas bien. Donc la justice ne fait pas son travail ? C'est la conclusion qu'il faut tirer ? Sarkozy sort les rames pour ne pas se contredire et rester dans la droite ligne de ses déclarations fumeuses.

Le Pen vous décerne des brevets de bonne pratique, et Lilian Thuram déclare : «Le discours de Sarkozy est dangereux, car il réveille le racisme latent qui sommeille chez les gens.» Cela ne vous trouble pas ?

Arrêtez de citer Le Pen comme référence unique. Et vous, vous n'êtes pas troublés d'avoir dénoncé pendant vingt-cinq ans une réalité que vous n'avez cessé d'exalter et d'exciter ?

Vous parlez de Lilian Thuram ?

Non, de vous, Libération ! Quant à Thuram, je le plains de pouvoir être si caricatural. C'est un grand footballeur, ce n'est pas encore un maître à penser... Est-ce que vous n'êtes pas troublés que ces véhémentes dénonciations du FN n'ont abouti qu'à une seule chose : à enfler le phénomène du FN ? Est-ce que vous n'êtes pas troublés que la pensée unique dont vous êtes vous, comme d'autres, les porteurs, n'a conduit qu'à pousser à la désespérance un certain nombre de gens qui n'ont rien à voir avec le FN ? Est-ce que vous expliquez comment l'extrême droite a pu passer de 3 % au début des années 80 à 25 % sous François Mitterrand ? Est-ce que vous ne pensez pas qu'il convient que, les uns et les autres, on se remette en question dans notre façon de parler, de faire de la politique et de répondre aux angoisses des gens ? Ces questions, est-ce que vous ne vous les posez pas ? Est-ce que vous ne pensez pas, vous, qui perdez des lecteurs, qu'il y a un décalage entre la réalité et ce que vous écrivez ? Car qui sont les électeurs du FN ? Il y a sans doute une petite partie d'authentiques fascistes ou racistes, mais l'immense majorité, ce sont des gens qui poussent un cri d'appel au secours. Ils ont peur, ils se sentent abandonnés. Parce que nous, journalistes et politiques, nous leur donnons le sentiment de ne pas parler pour eux. Le fait que je sois entendu de tous ces gens devrait plutôt vous réjouir. On n'a pas le droit de considérer que les 20 % de gens qui ont voté pour Le Pen sont à tout jamais perdus pour la République.

Les chiffres ne sont pas le fort du petit Nicolas Sarkozy. Parler d'un Fhaine à 25% sous mitterrand c'est comme parler des 10 000 morts du 11 septembre. C'est grotesque. Quant à sa dernière phrase, il faut comprendre, il ne sont pas perdus pour  la république  moi, successeur du borgne.

Donc, vous pensez être un rempart essentiel contre la montée du FN ?

Exactement. Quant à monsieur Thuram, s'il pensait que j'étais si proche du FN, il ne serait pas venu discuter avec moi pendant une heure.

A sa sortie, il a quand même déclaré que votre discours réveillait le racisme latent qui sommeille chez les gens.

Monsieur Thuram, ça fait bien longtemps qu'il n'a pas été dans les banlieues. Il vit en Italie, avec un salaire qui le regarde. Permettez-moi de vous dire que je considère que je connais un peu mieux ce qui se passe dans les banlieues françaises que Lilian Thuram, qui a certainement une vision nostalgique de ce qui se passait dans les banlieues à l'époque où il s'y trouvait.

Encore une non-réponse. Où est passé le racisme latent ? C'est une vraie question ! Parler de racaille et de Karcher, cela n'est pas anodin ni innocent.

Vous dites la même chose de Jamel Debbouze ou de Joey Starr, ces stars issues de l'immigration qui invitent aujourd'hui les jeunes à voter en 2007 ?

Je ne peux que me réjouir qu'ils appellent les jeunes à voter, car voter c'est participer à la vie de notre pays. Je suis moi-même allé plus de 40 fois dans les quartiers difficiles en tant que ministre de l'Intérieur, justement pour faire en sorte que ces quartiers soient mieux intégrés à la vie de notre pays. Mais je ne reconnais aucun titre à Joey Starr, compte tenu de son passé, ni à Jamel Debbouze de me donner des leçons de droits de l'homme ou de respect des autres. Nous pouvons comparer nos bilans.

Le passé d'un homme fait de lui un paria ? Faut-il alors exclure le petit Nicolas Sarkozy qui s'est fait balayer par les français lorsque Ballamouchi c'est pris une gifle ? Ce qui est valable pour les autres n'est pas valable pour lui ?

Vous pouvez donc nous annoncer que le score de Le Pen sera en très nette baisse en 2007 ?

Je ne sais pas, je ne lis pas dans le marc de café. Ce que je peux dire, c'est que, sur les dix élections législatives partielles et les quelque 200 cantonales partielles, le FN a perdu en moyenne entre 30 et 40 % de ses suffrages.

Normal, l'UMP a tout piqué au parti de Le Pen ! L'électorat suit ... CQFD

Que répondez-vous à l'évêque d'Arras qui se plaint des poursuites contre les associations qui aident les migrants à Sangatte ?

Ecoutez, dans le Calaisis, il y avait 3 000 personnes dans un hangar. Peu de ministres sont allés autant que moi dans le Calaisis. On ne peut pas dire que je ne m'en suis pas occupé. J'ai fermé Sangatte, j'ai divisé par dix le nombre de migrants, j'ai multiplié par deux le nombre de places dans les centres d'hébergement. N'oubliez pas que les migrants du Calaisis ne souhaitent pas rester chez nous. Ils ne demandent pas l'asile. Ils veulent aller au Royaume-Uni. C'est vrai que j'ai aussi augmenté le nombre de places de rétention pour les reconduire dans leur pays.

On croirait entendre un vendeur de bétail s'exprimer dans un comice agricole. Les mensonges en plus.

Quelle horreur ! Et que pensez-vous des déclarations du commissaire aux Droits de l'homme du Conseil de l'Europe, à propos du dépôt des étrangers de Paris : «De ma vie, sauf peut-être en Moldavie, je n'ai vu un centre pire que celui-là» ?

Je l'ai reçu.

Vous n'avez pas sanctionné les propos homophobes du député UMP Christian Vanneste. Est-ce une position tolérée au sein de votre parti ?

Ces propos, je les ai dénoncés fermement en conférence de presse. J'ai trente ans de vie politique derrière moi. On ne peut me reprocher aucune déclaration qui ne soit pas conforme aux valeurs de la République. C'est moi le premier qui ai regretté l'attitude de la droite face au Pacs et qui ai fait voter un statut fiscal pour les pacsés.

Mais ce député, comme un autre qui a proposé de déchoir les émeutiers de leur nationalité, reste dans votre parti...

Oui, bien sûr, et alors ? A l'UMP, c'est comme à Libération, il n'y a pas de ligne obligatoire.

Donc, il n'y a pas de ligne à l'UMP ?

Il y a une ligne à l'UMP pour les principaux sujets. Pour le reste, je peux défendre le droit de vote pour les immigrés sans être majoritaire. C'est même ce que Libération avait retenu en titrant : «Sarkozy giflé par les siens».

Vous n'êtes toujours pas favorable à ce qu'on revienne sur la loi qui demande aux manuels scolaires de reconnaître le «rôle positif» de la colonisation ?

Je suis favorable à ce qu'on trouve une solution pour sortir de cette crise, car l'émotion créée dans les départements d'outre-mer est réelle. Je ne suis pas pour autant favorable à un exercice de repentance systématique. Je crois qu'il faut expliquer que l'article 4 ne s'adressait pas aux départements d'outre-mer, au sens où on les entend aujourd'hui, mais s'adressait à la France d'outre-mer (l'ensemble de l'ancien empire colonial, ndlr). Une nouvelle rédaction pourrait lever les malentendus sur ce point. Nous pouvons par ailleurs être fiers qu'en 2001 l'Assemblée nationale ait qualifié l'esclavage de crime contre l'humanité. Quant à la date de commémoration de l'abolition de l'esclavage, j'ai eu l'occasion d'évoquer celle du 10 mai. D'autres pensent que celle du 23 mai pourrait aussi être envisagée. Le débat est ouvert. Je suis attentif et prêt à me rallier à la date qui fera le plus consensus.

2001 : rappelez moi le nom du gouvernement de l'époque ?

Vous ne craignez pas d'avoir les jeunes contre vous en 2007 ?

Les jeunes ont deux aspirations : trouver un travail et réussir leur vie. Ils veulent que la France change à l'unisson du monde qui bouge. Je veux porter une énergie nouvelle au service de ce changement. Nombreux sont les jeunes qui l'ont compris et nous rejoignent. Si j'en juge par l'accueil qu'ils ont réservé aux stars du show biz, ils ne sont pas décidés à être récupérés. Ils veulent qu'on les respecte. C'est très exactement ce que je veux faire.

Nicolas Sarkozy n'est plus jeunes depuis longtemps ... La première aspiration d'un jeune serait de trouver un travail ? Comment peut-il mieux savoir que les jeunes eux-mêmes ?

Votre image s'est droitisée alors qu'un candidat à la présidentielle doit rassembler. Cela vous rend pessimiste pour la suite ?

Je ne vois ni dérive, ni droitisation, mais des Français de droite comme de gauche qui veulent que les valeurs du travail, du respect, de l'autorité, de la justice et de l'humanité soient davantage mises en avant. Ce sont les valeurs que je défends. Elles sont celles de tous les Français.

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23 décembre 2005 5 23 /12 /décembre /2005 11:10

Sarkophage revient sur l'entretien accordé à Libération, dans son édition du 23 décembre 2005. Ce billet va avoir un petit frère, car l'entretien est très riche en même temps qu'il est musclé. Il faut dire que rarement les journalistes osent poser de vraies questions aux politiques. Quand ils le font, l'homme politique est fort dépourvu, qu'il en soit ainsi advenu.

L'entretrien est en Arial, les questions des journalistes sont soulignées. Sarkophage commente en Times, et place des liens pour que le lecteur puisse avoir un autre regard sur les déclaration du petit sinistre de l'intérieur, passablement agacé par une affiche qui montre, peut-être, son vrai visage.

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Que pensez-vous de l'affiche d'Act Up sur les murs de Paris qui reproduit une photo de vous avec le slogan «Votez Le Pen» ?

Cette affiche est directement inspirée des méthodes du Front national. Cela porte un nom : l'amalgame. On ne dénonce pas l'extrémisme en étant soi-même extrémiste et en cédant à la pratique systématique de l'amalgame. Voilà ce que je dis aux dirigeants d'Act Up.

Bien mal en prend au petit Nicolas Sarkozy ! Parler d'amalgame quand dans son parti on fait souvent pire que l'original (Le Fhaine) c'est un peu culotté ! Sarkophage pense à Balkany, Vanneste, Grosdidier, Druon et Sarkozy lui-même. Et cerise sur le gateau, Fillon, qui a été le copain de tous les ambitieux de droite, qui dit, en octobre 2002, porté par la victoire de la droite : "il ne faut pas oublier la responsabilité du front populaire dans l'effondrement de la nation française en 1940". Si ce n'est pas un amalgame douteux, Sarkophage n'y comprend plus rien.

Donc l'extrémiste, c'est vous ?

Ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Je ne pense pas que l'on ait le droit de s'opposer avec des méthodes pareilles. Pour ma part, je ne me mets pas dans le camp des extrêmes. Jamais personne ne m'y a mis, d'ailleurs.

Comme il manque de place pour ajouter des liens, Sarkophage vous invite à lire ce que pensent : Pierre Perret, Luc Besson, José Bové, De Villiers, des éditeurs scandalisés par sa censure, La chèvre Jack Lang, Chirac dernier roi de France, Kassovitz ... La liste est encore longue, vous pouvez vous reporter à la rubrique : ce qu'ils pensent du petit Nicolas

Est-ce que vous n'avez pas parfois honte de votre manière de réagir aux événements sans aucun recul, et parfois sans beaucoup de réflexion ?

Est-ce une question ou une déclaration militante ? Venant d'un journal dont le manque de recul est une caractéristique, je pourrais prendre votre question comme un hommage ! Pour le reste, je suis un républicain scrupuleux, sans doute moins sectaire que vous.

Vous avez en direct un hôpital qui se moque de la charité ! Si Sarkozy est un républicain scrupuleux, Sarkophage est un apologue du sarkozysme ! Sarkozy a des références qui sentent très mauvais, et il cumule tellement de fonctions républicaines ...

Vous êtes ministre, pas journaliste...

Le fait d'être ministre ne vous disqualifie pas en tant qu'être humain. Comment pouvez-vous dire une chose aussi outrancière ? Alors que j'ai été le ministre de l'Intérieur qui a connu vingt-cinq nuits d'émeutes et que, à la différence de tous les pays qui ont connu ça, il n'y a eu ni morts ni blessés graves. Et que tout le monde, y compris votre journal, a noté la maîtrise des forces de l'ordre. Je ne crois pas qu'on puisse croire que les forces de l'ordre aient pu être maîtrisées par un ministre qui ne serait pas maître de lui-même. Il y aurait contradiction. Depuis quatre ans, j'ai porté des débats qui, dans nombre de cas, étaient en opposition frontale avec les thèses du Front national. Le FN, par exemple, se bat sur le thème de l'immigration zéro. Je n'ai jamais défendu cette thèse. J'ai défendu les quotas d'immigrés, c'est-à-dire une immigration positive. Je suis l'homme politique en France qui s'est le plus battu pour la discrimination positive. C'est une idée nouvelle qui est exactement le contraire de l'idéologie véhiculée non seulement par l'extrême droite, mais aussi par une partie de la droite. [...]. Et vous osez dire que je devrais avoir honte ? C'est vous qui devriez avoir honte de poser une question aussi contraire à l'objectivité la plus élémentaire.

Quand un journaliste fait son travail, il n'est plus objectif ! Quelle belle vision de la démocratie et du pluralisme !

Tout cela, personne ne vous le conteste. Mais quand vous parlez de «racaille» en vous rendant à Argenteuil, n'est-ce pas une réaction qui manque de recul ?

L'émission Arrêt sur images de Daniel Schneidermann a démontré les choses. Quand j'arrive à Argenteuil, c'est une personne qui me dit depuis le premier étage, une personne maghrébine par ailleurs : «M. Sarkozy, débarrassez-nous de ces racailles, on n'en peut plus, on a peur.» Et je réponds : «Oui, madame, faites-moi confiance, on va vous débarrasser de ces racailles», visant les gens qui lançaient des tessons de bouteille et autres projectiles. Je ne vois rien qui soit si peu que ce soit antirépublicain dans ce que j'ai fait durant ces trois semaines de violences, ni durant mes trente ans de vie politique.

Sarkozy oublie qu'il a sciemment menti sur l'élément déclencheur des émeutes, à savoir la course poursuite des jeunes morts électrocutés dans le transformateur.

Vous parlez de la pratique de l'amalgame par les extrêmes. Justement, beaucoup de gens ont eu l'impression que la réponse du gouvernement à la crise des banlieues s'est faite sur la stigmatisation des étrangers. Durcissement des règles du regroupement familial, des mariages mixtes, du droit d'asile, dénonciation de la polygamie. Cela ne relève-t-il pas aussi de l'amalgame ?

Ce dont vous parlez, ce sont des déclarations qui, en ce qui me concerne, ont été faites bien avant les événements de banlieue. En aucun cas après. Je n'ai par ailleurs jamais parlé de la polygamie dans le cadre de ces événements. Je ne suis pas de ceux qui font le moindre amalgame entre les étrangers et les émeutes. Sur la question de l'expulsion des étrangers pris en flagrant délit de violences urbaines, ce n'est pas moi qui ai inventé la loi qui le permet. Et mon devoir c'est d'appliquer la loi.

Sur l'expulsion des étrangers, justement, est-ce que vous ne remettez pas en selle la double peine ?

Au contraire. J'ai fait voter la suppression de la double peine : 700 étrangers y ont échappé depuis. En l'occurrence, ce ne serait pas la double peine, mais ce serait la peine unique ! Soyons précis. Mais pourquoi ai-je évoqué à l'Assemblée nationale ma volonté d'appliquer la loi ? C'était pour mettre en garde les ressortissants étrangers contre une participation aux émeutes.

Sachant que très peu d'étrangers sont finalement concernés par cette menace, sur des centaines de personnes ayant participé à ces violences, n'est-ce pas une pratique de l'amalgame ?

Quand j'ai dit que je demanderais l'expulsion des imams qui font des prêches violents depuis le 1er janvier, on en a expulsé 21 ou 22 , cela ne veut pas dire que tous les imams font des prêches violents. De la même façon que le mot «racaille» ne visait pas tous les habitants de banlieue, mais seulement les voyous. Quand on a fait des sondages pour voir comment les habitants des banlieues avaient perçu ma manière de gérer la crise, ils pensaient exactement la même chose que moi. On a le droit de dire que la polygamie est interdite en France sans stigmatiser les étrangers. Votre comportement est un comportement d'ayatollah. Je parle de cette pensée unique qui conduit un certain nombre de gens à l'exaspération. Mais le débat, ce n'est pas cela. Vous, vous pouvez vous complaire dans des alliances avec le Parti communiste, avec l'extrême gauche, donner la parole à tous les extrémistes de la création. Ça, c'est bien, puisque c'est la pensée unique ! On ne peut plus rien dire dans notre pays sans qu'immédiatement on soit accusé d'arrière-pensées nauséabondes ! C'est la pensée unique qui est intolérable. Et je pense que c'est vous qui êtes coupés des réalités et de l'aspiration des gens. En interdisant aux républicains de parler librement, vous faites en vérité le lit du Front national.

Sarkozy se moque du monde. Sur la dalle à Argenteuil, il traite de racailles TOUS les jeune qui lui sont hostiles. C'est un bel amalgame !

On ne vous interdit pas de parler, vous avez sans arrêt la parole...

Vous êtes sectaires ! C'est d'ailleurs une partie de vos problèmes que ce décalage total entre le côté systématique de votre pensée et l'aspiration du plus grand nombre. Si j'ai des bons sondages, si les gens se reconnaissent dans la façon dont j'ai géré les banlieues, ce serait donc parce que le peuple est stupide ? Vous, vous avez toujours raison et c'est le peuple qui se trompe ? C'est formidable : ou bien les Français ne me suivent pas, et dans ce cas-là j'ai tort, ou bien ils me suivent, et dans ce cas-là ce sont les Français qui ont tort. Mais vous, vous avez toujours raison. C'est exceptionnel ! Vous ne doutez donc jamais ?

Le fait de répondre à un journaliste qu'il est sectaire parce qu'il dit la vérité. Quel respect ! Ensuite il répond à côté de la question en chargeant le déjà moribond journal Libération, qui si il n'est pas parfait, use parfois de la rape à bois ... (pour la langue !)

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La suite de cet intéressant entretien demain. Point trop n'en faut chaque jour, pour éviter une difficile digestion. La sarkosite est une maladie fort répandue, il ne faut pas favoriser son développement.

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19 décembre 2005 1 19 /12 /décembre /2005 13:17

Le petit Nicolas Sarkozy, chouchou des médias, occupe le landernau médiatique en quasi permanence. Même quand il a mal à la tête ou qu'il se fait larguer. Il fait vendre, sans doute, du papier et du temps de cerveau disponible pour Coca-Cola TM.

Il était ce matin l'invité de France-Inter, et interviewé par monsieur Ménages, pardon, Paoli. Mais c'est un peu la même chose. (pour le lecteur non-informé, il faut savoir que ce journaliste, effectue des ménages, c'est à dire des prestations rémunérées, pour des boites qui font appel à ses services. Genre il est beau mon bateau ou il est plaisant mon buisness plan ... mais il redevient journaliste le matin, le midi, parfois le soir. C'est donc un intermittent de quelque chose, mais on ne sait pas vraiment de quoi ...)

Sarkophage s'est levé spécialement pour cela ... pour écouter le grand manitou des mass-médias, avec des trémollos dans la voix pour plaindre la veuve et l'orphelin, en danger dans notre société.

Sarkophage va donc faire le travail de Stéphane Paoli (pas les ménages ! L'autre, celui qu'il est censé faire avec comme rémunération une redevance que tout le monde paye !). Les propos de Sarkophage sont en Times New Roman, alors que ceux du petit Nicolas Sarkozy sont en Arial. De plus il y a de la couleur ... 

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"La prochaine élection présidentielle ne se jouera pas dans un débat gauche-droite", mais entre conservateurs et partisans d'une "rupture", a affirmé lundi Nicolas Sarkozy, qui s'est défendu de chasser sur les terres électorales du Front national, en expliquant s'adresser d'abord à "des gens qui souffrent".

En effet. Chirac avait compris bien avant lui l'idée. L'ennemi ce n'est pas la gauche, qui à l'heure actuelle préfère compter les candidats que les adhérents, mais l'extrème droite. Même si les leaders sont des caricatures ambulantes, il peuvent quand même attirer nombre d'électeurs. Ainsi en parlant de sécurité on fait peur à tout le monde, on grille la gauche et on conserve toutes les chances de se cogner un borgne ou un castrat au second tour. Pour le battre à plat de couture avec un "sursaut républicain" de dernière minute. Tant pis si les pédiluves sont de sortie, ou les pinces à linge. Suivez mon regard !

En 2007, il s'agira d'un "débat beaucoup plus important, entre ceux qui veulent que ça change en profondeur et ceux qui veulent que ça reste immobile", a-t-il estimé sur France-Inter. Il a qualifié le Parti socialiste de "nouveau parti conservateur: je ne pense rien, je ne dis rien, je ne crois en rien. Plus rien ne bouge".

Sarkozy se moque de lui-même en disant cela. C'est de l'auto dérision inconsciente. Le conservatisme est dans le fonctionnement qui n'a presque pas bougé depuis la préhistoire et qui est érigé en innovation nécessaire. La loi du plus fort (aussi appelée néo-libéralisme) c'est la vie des cavernes, tribu contre tribu, avec coups de massue pour dominer les plus faibles que soi. Quel changement en profondeur ! Retourner à l'age des cavernes et rejouer la guerre du feu. A ce jeu le petit Nicolas a intérêt à prendre des hormones, car il a déjà du mal à soulever un manche à balai, alors pour un gourdin ...

Nicolas Sarkozy a plus généralement dénoncé "l'ennui abyssal qu'a généré la vie politique depuis des années".

Et il s'adresse cette critique à lui aussi ? Cela fait trente ans qu'il fait de la politique ! Pour éviter l'ennui, il faut donc éviter Sarkozy! CQFD hihihihi

Tout en assurant avoir "toujours combattu Jean-Marie Le Pen", le président de l'UMP a souligné que les Français demandaient "le retour d'un certain nombre de valeurs, et parmi celles-ci, l'autorité et le respect (...) Et ça n'a rien à voir avec M. Le Pen, ça n'a rien à voir avec le racisme".

L'autorité et le respect ... Sarkozy bafoue l'autorité depuis des mois, puisque le président Chirac lui a demandé de renoncer aux mandats surnuméraires. Bien sur il a obtempéré ! Et pour le respect, il suffit de se remémorer le respect de toutes les lois de la république qu'il est censé faire appliquer. L'inventaire à la prévert est ici.

"Au nom de quoi, moi, qui suis responsable d'un parti politique, je n'aurais pas le droit de dire à des gens qui ont été abusés par les dirigeants du Front national (...) revenez dans le camp des formations républicaines?", a-t-il lancé. Et "les gens qui votent pour Le Pen, vous ne vous êtes pas demandé si c'était des gens qui souffraient?".

L'UMP serait encore une formation républicaine ? Quand à l'intérieur le colonialisme le dispute à l'homophobie ou au racisme ?

"Qui ne voit cette exaspération qui monte? Et pour contenir et faire régresser cette exaspération, il faut prendre à bras le corps les problèmes des Français", a-t-il insisté.

L'exaspération monte car Sarkozy pousse à plein régime pour la faire exploser. C'est la stratégie du pompier pyromane. Il a commencé ou il commence quand il est président, à faire régresser cette exaspération ? Il fait comment ? Des déclarations ? Des interviews ?

Nicolas Sarkozy a également répondu aux critiques à son encontre après l'emploi du mot "racailles" pour dénoncer certains jeunes de banlieue, même s'il s'est gardé de réutiliser le terme. "Dans quelques coteries, on s'est choqué, mais sur le terrain, dans les quartiers, on a compris", a-t-il assuré. Un individu qui asperge d'essence une handicapée de 56 ans dans un bus, "vous l'appelez comment, vous? C'est pas un jeune (...) C'est un voyou, c'est un délinquant".

Et un ministre qui roule en excès de vitesse quasi permanent ? Qui fait interdire un bouquin .. on l'appelle comment : Monsieur le Président ? :o)

"Il ne faut pas trop culpabiliser la France et notamment la France qui travaille", a prévenu M. Sarkozy, interrogé sur les discriminations. Tout le monde en France, "quelle que soit la couleur de sa peau ou son nom, a le droit à des études gratuites, à une santé gratuite et à des allocations sociales" et "ça c'est payé sur le travail des autres", a-t-il rappelé. "Je ne dis pas que ça suffit, mais il faut quand même arrêter de dire que la France, ce n'est que l'exclusion".

La France partage de plus en plus mal les richesses produites. Il suffit de voir que de plus en plus de travailleurs sont pauvres.

Interrogé sur la faiblesse du logement social, Nicolas Sarkozy a rétorqué que "l'aspiration des Français, c'est de devenir propriétaire". Il a donc "proposé qu'on renonce au système des cautions qui fait grosso modo que les banques prêtent à ceux qui n'en ont pas besoin pour avoir le régime hypothécaire". Ainsi, "lorsque vous achetez votre appartement, au lieu que votre banquier vous demande une caution, vous garantissez votre emprunt sur la valeur de votre appartement".

Cela éviterait à Sarkozy de mettre en place la mixité sociale à Neuilly par exemple, où il n'y a que 2% de logement social. Il ne s'agit pas de mélanger ! D'un côté les gueux, de l'autre la France qui mérite ! Le plus drôle c'est qu'il se croit capable de parler au nom des Français. Pourquoi pas aussi au nom des terriens ou des saturniens ? Ce qui est bien avec ce système, c'est qu'au moindre souci, vous vous retrouvez dehors, dans des cartons, sous les ponts ...

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11 décembre 2005 7 11 /12 /décembre /2005 06:29

Ecrit par le petit Nicolas Sarkozy, ou par un nègre de passage :

« Que disait-on il y a deux ans quand je suis arrivé au ministère de l'Intérieur ? "Il va jouer au superflic. Les banlieues vont s'embraser." Résultat : il n'y a pas eu de révolte et la criminalité a baissé sensiblement. »

Nicolas Sarkozy : La République, les religions, l'espérance (2004).

Il devrait remercier celui qui a écrit le bouquin pour lui ... Ou alors demander à Elizabeth Tessier (Alias Germaine de son vrai prénom) de faire le nécessaire pour lui éviter de dire ce genre de choses ! C'est dommage sur ce point Mitterrand aurait pu lui donner de précieux conseils. Vu qu'il suit plus ou moins les même méthodes. Par contre pour les canines il est grand temps qu'il fasse comme Mitterrand et se les fasse limer. Car elles rayent le plancher de tous les ministères qu'il fréquente.

Alors visionnaire le sarko ? :o)

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Merci à Massilia

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8 décembre 2005 4 08 /12 /décembre /2005 08:01

Le petit Nicolas Sarkozy parle trop, beaucoup trop, et en plus pour dire des bêtises.

Sarkophage a révélé que Sarkozy est un chauffard patenté récidiviste puisqu'en l'espace de quelques semaines il a réussi a perdre virtuellement 40 points sur son permis. Mais comme ce n'est pas lui qui conduit il peut se permettre de faire n'importe quoi.

Le pire dans l'histoire, ce sont ses propos, une fois de plus. Amis Sarkolatres préparez vous à manger votre chapeau ! Et sans assaisonnement !

Il déclare ainsi le 27 juin dernier, lors d'un conseil national de l'UMP, à propose de la sécurité routière :

"Les français sont tout à fait prêts à accepter les règles à condition qu'elles soient les mêmes pour tout le monde. Soit il y a une règle et elle est la même pour tout le monde, soit il n'y a pas de règle !"

Moralité, Sarkozy se fout royalement des règles qu'il contourne sans vergogne. Vous pouvez donc rappeler au pandore qui vous arrêtera pour excès de vitesse, alcoolémie prononcée, refus de priorité, que vous ne faites que suivre les consignes du ministre chauffard ! Puisque pour lui il n'y a pas de règle commune qui tienne, il n'y en pas non plus pour vous.

Il peut faire cela en étant un intermittent du ministère de l'intérieur, mais quand il aura son CDD à l'Elysée, il va inventer quoi comme mauvais exemple ?

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6 décembre 2005 2 06 /12 /décembre /2005 10:00

Le petit Nicolas Sarkozy n'en finit plus de se caporaliser (et si ce mot n'existe pas tant pis ! na !). Sans doute en manque de soutiens du côté des intellectuels hydrocéphales, il a fait du pied à un grand intellectuel français, qui en a dit des choses intéressantes.

Pour ceux qui ont regardé Miss France au lieu de se cultiver le bulbe avec par exemple ... Sarkostique, il faut rappeler la sortie d'un philosophe, incendiaire à ses heures perdues.

Il s'agit de monsieur Alain Finkielkraut, qui a étalé toute sa sympathie pour la démocratie dans un journal qu'on ne lit pas beaucoup en France. La preuve, Sarkophage ne connait pas son nom :-p

Et le petit Nicolas Sarkozy de trouver ses idées tout à fait légitimes. A vous de juger du sérieux du petit sinistre de l'intérieur, apôtre du Karcher et du charter, concessionnaire en beaux moulins à paroles.

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Nicolas Sarkozy juge qu'Alain Finkielkraut "fait honneur à l'intelligence française"

Nicolas Sarkozy a jugé dimanche 4 décembre que l'intellectuel français Alain Finkielkraut, dont les propos avaient suscité une vive polémique après une interview à un quotidien israélien sur les émeutes en banlieue, faisait "honneur à l'intelligence française".

"M. Finkielkraut est un intellectuel qui fait honneur à l'intelligence française et s'il y a tant de personnes qui le critiquent, c'est peut-être parce qu'il dit des choses justes", a jugé Nicolas Sarkozy au grand jury RTL-LCI-Le Figaro.

 "Lui ne se croit pas obligé de défendre cette pensée unique qui n'a eu comme seul résultat de porter le Front national à 24 %", a poursuivi le ministre.

"Voilà le seul résultat de tous ces bien-pensants qui vivent dans un salon entre le café de Flore et le boulevard Saint-Germain, et qui s'étonnent que la France leur ressemble si peu", a-t-il poursuivi.

Dans un entretien paru dans le quotidien israélien Haaretz, M. Finkielkraut avait estimé que la crise des banlieues était "une révolte à caractère ethnico-religieux".

"Un Arabe qui incendie une école, c'est une révolte, un Blanc c'est du fascisme", ajoutait-il. "Bien sûr qu'il y a une discrimination, et il y a certainement des Français racistes, des Français qui n'aiment pas les Arabes et les Noirs et ils les aimeront encore moins maintenant quand ils prendront conscience de la haine qu'ils leur vouent" (...) L'idée généreuse de guerre contre le racisme se transforme petit à petit monstrueusement en une idéologie mensongère. L'antiracisme sera au 21e siècle ce qu'a été le communisme au 20e", disait encore M. Finkielkraut.

Il a ensuite présenté ses "excuses", tout en déclarant avoir été "victime d'amalgames". "Je présente des excuses à ceux que ce personnage que je ne suis pas a blessés (...) la leçon, c'est qu'en effet je ne dois plus donner d'interview, notamment à des journaux dont je ne contrôle pas ou je ne peux pas contrôler le destin ou la traduction", avait déclaré M. Finkielkraut.

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Si vous n'avez pas bien compris tous ces salmigondis, Sarkophage vous fait un résumé à cuire au micro onde comme les bolinos :-p

Pour ce philosophe (littérallement celui qui aime la sagesse), c'est clair il faut lancer la guerre aux étrangers qui ont le défaut de ne plus bronzer. Dire que la guerre contre le racisme devient un totalitarisme, c'est pas piqué des vers !

Et que fait notre petit Sarkozy avec tout ça ? Il espère bien récupérer les électeurs du FN qui vont lui permettre d'avoir un très gros karcher.

On l'appelle aussi bombe atomique

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25 novembre 2005 5 25 /11 /novembre /2005 07:00

Sarkozy est candidat au poste du plus grand menteur de France, de président de la République.

Il est en bonne position pour dépasser son modèle de vertue à lunette et sonotone. Remarquez on dit toujours que l'objectif de l'élève c'est de dépasser le maître. Ici il est possible qu'il le carbonise tant sa vitesse est foudroyante.

Sarkophage ne pouvait pas laisser passer ça ! Et cet article aura des petits frères (non Sarkophage n'est pas pour autant polygame).

Le 10 novembre, Sarkozy déclare dans une émission du service public  un spot télévisuel promotionnel, au sujet des suspects impliqués dans le meurtre de l'enfant de 11 ans à la Courneuve, ou il avait une ambition explosive.

Il déclare donc, au sujet de ces personnes soupçonnées d'avoir tué le petit de 11 ans, que ces hommes sont déjà connus pour "viols et trafic d'armes".

C'est faux ! Et c'est grave qu'un ministre porte atteinte ainsi aux droits de la défense.

Les policiers et magistrats ne cessent de le répéter depuis le début de l'affaire, ces hommes ne sont pas fichés pour ces crimes précédents.

Le cabinet de Sarko est d'ailleurs incapable de prouver les dires du menteur pris la main dans le pot de confiture.

Il est ici en pleine récidive, puisque le 30 juin dernier il avait déjà lancé cela à la cantonnade, sans se soucier des conséquences et de la gravité de ses allégations.

Sarkophage a donc envie de lancer  un nouveau jeu, accusons Sarkozy des crimes les plus fous en argumentant sur tout le passif qu'il a accumulé au cours de ses mandats. Gloups ... c'est vrai, lui il a un passif déjà très lourd !

Source utilisée : le Canard Enchaîné du 16.11.2005

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22 novembre 2005 2 22 /11 /novembre /2005 08:00

Quand on lit le petit Sarkozy entre les lignes on met à jour le miasme de certaines théories et idéologies.

En effet, soit le petit Nicolas Sarkozy le fait exprès, et le travail de Sarkophage n'en est que plus justifié, soit le petit Nicolas Sarkozy n'en fait pas exprès, et le travail de Sarkophage est encore plus justifié.

Mais de quoi parle donc Sarkophage ? De mots et de maux.

Car les mots peuvent être les pires indicateurs de maux futurs. Taire les maux avec des mots ou au contraire attiser les maux par les mots.

Ici, le petit Nicolas Sarkozy aurait du réviser son cours d'histoire et faire attention à ce qu'il disait. Car parfois les mots renvoient aux pires maux de l'histoire.

Démonstration (avec l'aide d'un rédacteur d'indymedia)

Les dernières déclarations de Sarkozy font très clairement référence à la tradition fasciste française.

Il dit ainsi : « Jamais je n'ai senti un décalage aussi profond entre le pays virtuel tel qu'il est décrit à longueur d'articles et le pays réel (...) J'ai voulu m'appuyer sur le pays réel qui a parfaitement compris que nous étions à une minute de vérité. »

Le concept de « pays réel » est un concept développé par le théoricien royaliste et antisémite Charles Maurras.

Le « pays réel » ce sont les familles françaises, porteuses d'un patrimoine moral et matériel, qu'il faut préserver.

Le « pays légal » c'est le monde politique, qu'il faut parfois remettre à sa place.

Pour en savoir plus sur Maurras

Sarkozy utilise un procédé connu des historiens, et même des Lycéens. Ce qui rassure, ce qui est "vrai", ce qui a des racines, ce qui ne change pas :  Il en appelle à la « France profonde. » :

« Tout au long de ces trois semaines, j'ai pu tenir parce que je me suis senti soutenu par des millions de gens comme vous. »

« Ce qui se joue dans nos quartiers est absolument déterminant pour notre pays. »

« Nous devons changer notre pays profondément, rompre avec un système politique, social, économique qui depuis trente ans a produit surtout du chômage, de la dette et de l'immobilisme. C'est pour cela que je demande la rupture. »

Quelle rupture ? Il veut quelle rupture ? La fin de la démocratie, qui si elle n'est pas parfaite, est encore le pire des systèmes à l'exclusion de tous les autres ? Pour plagier un penseur dont Sarkophage a oublié le nom ...

Parler de rupture c'est faire croire à la baguette magique ! Notre pays est assez ancien pour savoir, avec l'histoire (même si elle ne repasse pas les plats) que les ruptures, comme disait Le Dauphin, se font dans le sang.

Voila le projet secret de Sarkozy dévoilé : une bonne guerre civile, avec son cortège de mesures spéciales et expéditives !

Rompez avec Sarkozy ! Ca s'est une bonne rupture, comme d'ailleurs le pressentait Cécilia.

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