Quand on lit le petit Sarkozy entre les lignes on met à jour le miasme de certaines théories et idéologies.
En effet, soit le petit Nicolas Sarkozy le fait exprès, et le travail de Sarkophage n'en est que plus justifié, soit le petit Nicolas Sarkozy n'en fait pas exprès, et le travail de Sarkophage est encore plus justifié.
Mais de quoi parle donc Sarkophage ? De mots et de maux.
Car les mots peuvent être les pires indicateurs de maux futurs. Taire les maux avec des mots ou au contraire attiser les maux par les mots.
Ici, le petit Nicolas Sarkozy aurait du réviser son cours d'histoire et faire attention à ce qu'il disait. Car parfois les mots renvoient aux pires maux de l'histoire.
Démonstration (avec l'aide d'un rédacteur d'indymedia)
Les dernières déclarations de Sarkozy font très clairement référence à la tradition fasciste française.
Il dit ainsi : « Jamais je n'ai senti un décalage aussi profond entre le pays virtuel tel qu'il est décrit à longueur d'articles et le pays réel (...) J'ai voulu m'appuyer sur le pays réel qui a parfaitement compris que nous étions à une minute de vérité. »
Le concept de « pays réel » est un concept développé par le théoricien royaliste et antisémite Charles Maurras.
Le « pays réel » ce sont les familles françaises, porteuses d'un patrimoine moral et matériel, qu'il faut préserver.
Le « pays légal » c'est le monde politique, qu'il faut parfois remettre à sa place.
Pour en savoir plus sur Maurras
Sarkozy utilise un procédé connu des historiens, et même des Lycéens. Ce qui rassure, ce qui est "vrai", ce qui a des racines, ce qui ne change pas : Il en appelle à la « France profonde. » :
« Tout au long de ces trois semaines, j'ai pu tenir parce que je me suis senti soutenu par des millions de gens comme vous. »
« Ce qui se joue dans nos quartiers est absolument déterminant pour notre pays. »
« Nous devons changer notre pays profondément, rompre avec un système politique, social, économique qui depuis trente ans a produit surtout du chômage, de la dette et de l'immobilisme. C'est pour cela que je demande la rupture. »
Quelle rupture ? Il veut quelle rupture ? La fin de la démocratie, qui si elle n'est pas parfaite, est encore le pire des systèmes à l'exclusion de tous les autres ? Pour plagier un penseur dont Sarkophage a oublié le nom ...
Parler de rupture c'est faire croire à la baguette magique ! Notre pays est assez ancien pour savoir, avec l'histoire (même si elle ne repasse pas les plats) que les ruptures, comme disait Le Dauphin, se font dans le sang.
Voila le projet secret de Sarkozy dévoilé : une bonne guerre civile, avec son cortège de mesures spéciales et expéditives !
Rompez avec Sarkozy ! Ca s'est une bonne rupture, comme d'ailleurs le pressentait Cécilia.