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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 13:16

Ce dimanche d'élections cantonnales sans candidats UMP sur les listes, c'est Bart qui nous fait l'honneur de répondre à l'inquisition dominicale.

 

Bart, à ne pas confondre avec les Simpsons, a beaucoup de choses à nous dire. Et pour ceux qui veulent voir ses créations il faut se rendre sur son blog : le blog de Bart.

 

 

Le dessin c'est un besoin ? Un exutoire ? Un ronge frein ? Un sacerdoce sans la soutane ? Une souffrance ?  Ca file des ampoules ? De la corne aux mains ?

                                       

Le dessin est en effet un besoin viscéral. Pendant plus de dix ans je n’ai presque pas dessiné pour des raisons professionnelles, sociales et aussi un manque d’envie et de temps. J’avais beaucoup dessiné fait des caricatures des illustrations de la bandes dessinés des concours et des illustrations dans divers fanzines de ma région Perpignan jusqu’à mes 25 ans, puis j’ai eu envie de changer d’air et j’ai fait autre chose.

Mais j’avais gardé dans un coin de mon esprit l’envie de me remettre au dessin et l’année dernière j’ai repris mes crayons.

                                                                                                                        

Comment avez vous fait vos armes de dessinateur ? Faut-il des gènes sans s'appeler eugène ? Le talent ça se trouve sur Le Bon coin ?

 

J’ai toujours dessiné, des l’âge de trois ans je noircissais des pages et des pages, presque d’une manière autistique, je dessinais… Je pense que c’est dans mes gènes. Puis j’ai travaillé avec des amis à l’élaboration de bande dessinés et d’illustrations pour le fun, fin des années 90, puis dans la même période des dessins de presse dans divers journaux locaux (le Journal du 35).

En parallèle j’ai suivi une formation de dessinateur topographe et une formation aux logiciels photos et quelques cours d’arts académiques comme le dessin au fusain avec modèle vivant et la sculpture que je rêve de reprendre un jour.

 

Que ou qui préférez vous dessiner ? Y a-t-il des sujets / personnes difficiles ou impossibles à croquer ? Avez vous de vraies allergies ?

 

Je n’ai pas de préférence particulière, même si les hommes sont plus facile à caricaturer que les femmes.

 

Quels sont les dessinateurs à qui vous demanderiez un totographe ? Et ceux avec qui vous ne passeriez pas Noël ? (des noms, des noms !)

 

Pour moi les maîtres sont le trio Morchoisne, Dubouch et Rampal en matière de caricature et dessins satiriques en France. J’adore aussi l’allemand Sébastian Kruger très connu outre Rhin et dont le travail me laisse sans voix.

Pour ce qui est des dessinateurs que je n’aime pas sont ceux qui ne prennent pas de risques et qui ce contentent de suivre un cahier des charges.

 

Vos opinions sont elles dans vos dessins ? Peut-on rester neutre et impartial quand on dessine ? On se sent mieux ou pas après avoir fini ?

 

Quelques opinions sont dans mes dessins, surtout dans la vision que j’ai du mondialisme. Mais le plus important est le parti d'en rire J et c’est une délivrance chaque fois que je fini un dessin c’est jouissif.

 

Pour 2012 avez vous un plan de bataille ? La campagne présidentielle fera-t-elle de votre part l'objet d'un traitement particulier ? Avez vous envie de soutenir ou dézinguer un candidat, un parti plus spécifiquement ?

 

Mon plan de bataille est simple il y en aura pour tout le monde, d’un extrême à l’autre en passant par tous les partis dits classiques ils auront tous droit à une caricature ou un dessin satirique, je ne soutiendrai personne et je ne ferai de cadeau à personne, ça leur apprendra…

 

nico-new-social.jpg

 

Pensez vous qu'un dessinateur puisse influencer le vote des citoyens ? 

 

Oh ça serait bien prétentieux de penser que l’on influence quoi que se soit, faire rire oui, ouvrir les esprits peut être mais de là à influencer je n’y crois pas trop.

 

Si 2012 est une répétition de 2002 avec un candidat "républicain" face au candidat du FN, quelle position adopterez vous ? Cela vous inquiète ?

 

Oui je suis inquiet pour l’avenir de notre pays et quelque soit le candidat élus, qu’il soit nationaliste ou républicain on est mal barré…

 

Comment travaillez vous concrètement ? Au crayon ? A la plume de pigeon comme Chirac ? Avec un logiciel de derrière les fagots? Racontez-nous vos recettes de fabrication on ne les répètera pas !. 

 

Crayon, stylo tubulaire avec encre de chine, depuis peu Photoshop pour la couleur. Avant pour la couleur je bossais avec des pinceaux et de l’aquarelle à l’ancienne.

 

Connaissez vous l'angoisse de la page blanche ? Est il facile d'accoucher du dessin que l'on souhaite réaliser ?

 

La j’ai l’angoisse…

 

Comment voyez vous l'évolution de la liberté d'expression dans notre pays ? Et demain ce sera pire ? Etes vous prêt à mourir sur les barricades pour la défendre ?

 

La liberté d’expression dans notre pays est de plus en plus bafouée, j’ai subi moi-même la censure sur le Post dernièrement. J’ai aussi eu des remarques sur mon dernier dessin représentant Mélenchon. La censure intervient souvent lorsque l’on à tapé juste, c’est un moteur pour moi. Mettre en lumière certaines vérités est un des plaisirs de la satire, il faut bien sur combattre pour conserver cette liberté.

 

kadhafi sarkozy bis


Internet vous apporte-t-il quelque chose en tant que dessinateur, ou l'inverse ?

 

Oui le plaisir de partager mes dessins avec le plus grand nombre grâce aux blogs et aux journaux en ligne comme Alter Info ou vous ;)

 

Quel serait votre plus grand bonheur en tant que dessinateur ? Pourquoi ?

 

Republier sur un support papier, je suis d’ailleurs en pourparler avec plusieurs journaux régionaux et nationaux. Puis j’ai un projet de recueil de caricature mais là va me falloir un éditeur.

 

Retrouvez les précédents interrogés :       Biz   -  Na !   -  Florian Roulies   -   Philippe Decressac   -   Jardin   -    Erby    -    Laplote     -    Jac   -   Troud    -    Wingz   -  Rodho   -  Candide Graffiti   -   Tropical Boy   

 

Sarkostique le Sarkozy blog officiel satirique 

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V
<br /> <br /> <br /> Uploaded with ImageShack.us<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Babjek.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> excellentissime!!<br /> quel graphisme magnifique<br /> c'est carrément de l'art pictural<br /> de vrais tableaux<br /> avec du caractère<br /> <br /> <br />
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O
<br /> Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités<br /> diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l'élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination. Il ne<br /> cache pas son intention de le faire jeter en prison.<br /> <br /> En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que<br /> les juges ignorent et que nous révélons ici, c'est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également<br /> administrateur. Villepin se défend de ce dont on l'accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour<br /> Nicolas Sarkozy.<br /> <br /> Reste à neutraliser les candidatures d'opposition. Les cotisations d'adhésion au parti socialiste sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers<br /> de jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette<br /> petite formation d'extrême gauche s'est historiquement mise au service de laCIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l'équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a<br /> formé les néoconservateurs aux USA). Ce n'est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin<br /> (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.<br /> <br /> Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l'élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le<br /> premier représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d'éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu'il sera en mesure de faire grâce aux votes des<br /> militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal. L'opération est possible parce que Strauss-Kahn, d'origine juive marocaine, est depuis<br /> longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu'il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l'université, Condoleezza Rice. Dès sa prise de fonction,<br /> Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.<br /> <br /> <br /> <br /> Premiers jours à l'Élysée<br /> <br /> <br /> <br /> Le soir du second tour de l'élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de<br /> campagne. Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet's. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis<br /> le rendez-vous de « l'Union corse » est aujourd'hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs<br /> de sa campagne. Une centaine d'invités s'y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.<br /> <br /> Puis le président élu s'offre quelques jours de repos bien mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s'y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un<br /> milliardaire formé à la Banque Rothschild.<br /> <br /> Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Le premier décret qu'il signe n'est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne<br /> et Partouche à multiplier les machines à sous.<br /> <br /> Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de<br /> l'ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).<br /> <br /> Nicolas Sarkozy s'appuie avant tout sur quatre hommes : Claude Guéant, secrétaire général du palais de l'Élysée. C'est l'ancien bras droit de Charles Pasqua. François Pérol ( qui vient de prendre<br /> du galon) , secrétaire général adjoint de l'Élysée. C'est un associé-gérant de la Banque Rothschild. Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique , fils de l'ancien directeur de l'Agence juive.<br /> Ambassadeur de France à l'ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush. Alain Bauer, l'homme de l'ombre. Son nom n'apparaît pas dans les annuaires. Il<br /> est chargé des services de renseignement. Petit-fils du Grand rabbin de Lyon, ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la<br /> National Security Agency états-unienne en Europe. Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l'indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner<br /> soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l'indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.<br /> <br /> Kouchner, un juif d'origine balte, a débuté sa carrière en participant à la création d'une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux<br /> opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d'Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès d'Alija Izetbegoviç en<br /> Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l'ONU au Kosovo.<br /> <br /> Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï, l'Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l'US Air<br /> Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d'Haçim Thaçi qui l'écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés<br /> pour financer les opérations illégales de la CIA. Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les<br /> rapports internationaux qui y ont été consacrés.<br /> <br /> Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l'Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux<br /> cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé<br /> les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobying pour le compte de Lockheed Martin contre l'avionneur français Dassault.<br /> <br /> Nouvelle escapade durant l'été. Nicolas, Cécilia, leur maitresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La<br /> facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d'affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s'exprime dans Commentary, la revue de l'American<br /> Jewish Committee.<br /> <br /> La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d'Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank<br /> Wisner Sr.) directeur d'un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden). Devenu le 5e noueur de deals dans le monde, il gère<br /> les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.<br /> <br /> La côte de popularité du président est en chute libre dans les sondages. L'un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l'attention du public avec de nouvelles «<br /> people stories ». L'annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale.<br /> Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l'artiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage<br /> médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et c'est le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l'épouse de<br /> Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.<br /> <br /> Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont à faire ?<br /> <br /> <br />
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O
<br /> La fabrication du Président Nicolas Sarkozy<br /> <br /> Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d'un noble hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l'Armée rouge, et d'Andrée Mallah, une juive originaire de<br /> Thesallonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce.<br /> Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté<br /> dans cette famille recomposée.<br /> Sa mère est devenue la secrétaire d'Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire<br /> de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l'Assemblée nationale.<br /> Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l'existence d'une organisation criminelle secrète « l'Union corse » qui contrôlerait<br /> une grande partie du trafic de stupéfiants entre l'Europe et l'Amérique, la fameuse « French connexion » qu' Hollywwod devait porter à l'écran. S'appuyant sur des auditions parlementaires et sur<br /> ses propres investigations, Time cite le nom d'un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n'est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la<br /> société d'alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l'Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l'Assemblée nationale et<br /> échappe même à un « suicide ».<br /> En 1977, Pal Sarközy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l'administration centrale du département d'État des États-Unis. Elle l'épouse et<br /> s'installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c'est bien connu, son mari n'est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il<br /> clair qu'il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes<br /> de formation du département d'État.<br /> À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente d'autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n'est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable<br /> de la section départementale des Hauts-de-Seine.<br /> En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s'étant inscrit au barreau, épouse la nièce d'Achille Peretti. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. En tant qu'avocat, Me Sarkozy<br /> défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l'île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.<br /> L'année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.<br /> Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l'épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l'époque, Jacques Martin,<br /> dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly.<br /> Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.<br /> Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s'empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle,<br /> tandis qu'il vit officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des drogues. La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.<br /> En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui<br /> ambitionne la présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle. Pompidou, refuse d'être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de<br /> trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l'Intérieur. S'il conserve la haute main sur la majiruana marocaine, il profite de sa situation pour<br /> légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient officier d'honneur du<br /> Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.<br /> À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l'unissent au<br /> porte-parole du gouvernement français.<br /> C'est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l'on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté,<br /> c'est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque<br /> Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l'élection présidentielle, et sera battu..<br /> Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d'hier sont près de s'entretuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti<br /> gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua<br /> et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.<br /> La traversée du désert<br /> Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance. L'homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations<br /> dans les cercles financiers. En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n'en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les deux milliardaires<br /> Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l'homme le plus riche du pays).<br /> Dernier acte<br /> Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps :<br /> d'abord l'élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l'élimination du principal rival de droite et l'investiture du parti gaulliste à l'élection<br /> présidentielle, enfin l'élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d'emporter l'élection présidentielle.<br /> Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d'un promoteur immobilier. Avant de décéder d'une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée<br /> une confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d'un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à<br /> la presse.<br /> Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé.<br /> Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à l'écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.<br /> Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en définitive, ministre de l'Intérieur.<br /> Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu'il utilise pour noyauter les grandes administrations.<br /> Assassinat du préfet Erignac<br /> Il s'occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien qu'il n'ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les<br /> indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d'un député socialiste. Faisant fi de la présomption d'innocence,<br /> Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d'être l'assassin. C'est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l'Intérieur organise en<br /> Corse pour modifier le statut de l'île. Quoi qu'il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux. Bien qu'Yvan Colonna ait ultérieurement été<br /> reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n'a été trouvée contre lui. Étrangement, l'homme s'est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler<br /> ce qu'il sait. Nous révélons ici que le préfet Érignac n'a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, Igor Pecatte, immédiatement exfiltré vers l'Angola où il a été engagé<br /> à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d'Érignac. Il était  responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la<br /> Coopération.<br /> Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs<br /> <br /> <br />
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