C'est bientôt la Saint Baratin. Vous savez cette fête de la langue de bois que certains politiquent adorent. Cela d'ailleurs en devient un marronnier.
Sarkozy a pris de très mauvaises habitudes. Déjà quand tout allait bien pour lui il nous abreuvait de Sarkauseries inutiles et bourrées de tics. Et aujourd'hui, maintenant que tout va mal et que sa candidature sent le sapin et le naufrage, il se raccroche à la seule chose qui peut le rassurer : les gesticulations télévisuelles.
Merci à Tropical Boy
La recette de cet exercice qui était bon au temps de l'ORTF, mais qui a pris un sacré coup de vieux est :
- de créer une attente auprès des téléspectateurs : ici c'est raté, plusieurs millions de français vont gueuler car leur film va être remplacé par une prestation du sosie de De Funès avec le talent en moins et sans Gérard Oury aux manettes
Merci à HuB
- de squatter, comme à la télé nord coréenne, un maximum de chaînes, pour que le message les simagrées soient vues du plus grand nombre
- de recruter quelques serviles journalistes, qui comme d'habitude sont priés de passer les plats et d'aborder les sujets qui mettent en valeur le skectch préparé par les communicants du palais.
Une fois tous ses ingrédients réunis, il ne reste plus qu'à déposer un cierge pour espérer que l'esprit saint fasse du merdier ambiant, un paradis pour 5 ans.
Merci à Chimulus
Sarkozy ne sait en réalité plus quoi faire pour sauver sa candidature. Il n'a rien trouvé de mieux que de se coltiner la teutone Angéla Merkel, pour donner l'impression qu'il a des amis (étrangers). Sauf que la Merkel est la dirigeante d'un pays avec 12 millions de pauvres. Il ne sait pas comment faire pour en avoir plus, Sarkozy ?
Les journaux sont pathétiques, en voulant créer une attente avec cette Sarkauserie réchauffée et lyophilisée. Que peut il bien se passer d'intéressant dans ce genre de moment convenu et totalement artificiel ?
On peut proposer plusieurs choses audacieuses : annoncer sa mort prochaine du fait d'un cancer de la langue qui a trop parlé, se plaindre de ses crampes aux bras pour avoir trop mouliné, demander pardon aux français et les implorer de ne pas lui cracher dessus quand il ne sera plus président locataire de l'Elysée.
Sarkozy n'est pas complètement largué. Il a compris qu'il fallait finir le boulot avant de laisser le pouvoir à la gauche (sans doute, sauf si la holding LePen vient jouer ceux qu'il fallait pas inviter) : flinguer les derniers remparts contre la pauvreté et surtout faire payer les pauvres. Leur faire encore un peu plus rendre gorge et tomber dans la misère. Parce que la TVA qui augmente, c'est une condamnation ferme et sans sursis pour des millions de français.
Merci à Ouilloute
Le président du pouvoir d'achat est donc bien celui de la paupérisation des plus faibles. Travailler plus pour payer plus, travailler plus pour se soigner moins, travailler plus pour avoir plus de chômeurs, travailler plus pour gagner moins. Ensemble, tout devient possible pénible !
Merci à Bar
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