Les pipoles ont toujours des choses à dire. Quand c'est sur le petit Nicolas Sarkozy on a des propos binaires : j'aime comme une bête à manger du foin / je n'aime pas du tout ce petit gars là.
Yannick Noah, le tennisman recyclé dans la chanson ne mâche pas ses mots sur nono le bigorneau, il en remet une couche sur le petit concierge de Beauvau. Ce n'est pas du Proust ou du Voltaire, mais ça a le mérite de la sincérité.
Morceaux choisis du règlement de compte à l'arme lourde :
"Je sais juste pour qui je ne voterai pas", affirme-t-il. "À cause de ses idées. Je travaille dans le milieu associatif, je pense qu'il y a des gamins qui ont besoin qu'on les aide. J'attends pas tranquillement qu'ils pètent un câble pour après les foutre en taule", déclare le chanteur.
"Lui (Nicolas Sarkozy, note le Parisien), il ne voit pas la vie comme moi. Lui, il est copain avec les riches, il s'occupe des riches. Les autres, il s'en fout. Je ne suis pas un courtisan, je suis libre. Ici, je gueule mais à l'étranger, quand on touche à la France, je ne rigole pas", affirme Yannick Noah.
"J'ai habité à New York et j'étais fier quand Villepin a parlé à l'ONU du fait de ne pas aller en Irak. La façon dont il l'avait dit, c'était superclasse. Quand Sarkozy va aux Etats-Unis, (à Washington en septembre dernier, précise Le Parisien), c'est une balance. Il nous balance. Il oublie d'où il vient", commente-t-il.
Sur la question de l'immigration et de la régularisation des sans-papier, Yannick Noah pense qu'"on a de quoi donner du travail, on a de quoi aider ses gens-là". "Où est l'humanité là-dedans? Je pense qu'il faut régulariser tout le monde. Après on se débrouille", explique-t-il.
"Si Sarkozy passe, je me casse", avait déclaré le chanteur dans une précédente interview à Paris Match, lui rappelle enfin une lectrice. Aujourd'hui, Yannick Noah déclare avoir "dit ça sur le coup". "En fait, je crois qu'il vaut mieux rester", affirme-t-il maintenant.
Rassurez vous, le petit Nicolas Sarkozy a de son côté "Optic 2007" et "Doc Gyneco en délicatesse avec les impôts". L'un essaye par tous les moyens de quitter la France pour ne plus y payer d'impôts et l'autre est en France et poursuivi par les impôts, car il a oublié certaines obligations.
Avec de tels soutiens, sûr que la rupture à de l'avenir .. dans le mur !
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