Pour l'amour, l'éducation, la solidarité, l'amitié, le respect, on ne sait pas. Mais pour les hôpitaux c'est certain, Sarkozy veut qu'il soient rentables.
Merci à Rodho
Ces déclarations de ce matin, ne laissent aucun doute. L'hôpital est une entreprise comme les autres. Ce sont les malades qui vont être contents de l'apprendre. Sarkozy en déplacement à Avignon a déclaré : « Nous avons un contrat de retour à l'équilibre. On le tiendra. »
Merci à Large
Amis malades, amputés, cancéreux, sidéens, estropiés, zinzins, cardiaques, diabétiques, grabataires, vous serez heureux d'apprendre que les soins qui vous étaient destinés se verront mesurés à la calculette. Si ils sont rentables vous auraez le bonheur de les recevoir, si ils ne le sont pas vous pourrez aller vous faire cuire un oeuf. Ou prier à l'église la plus proche, c'est au choix. Les deux n'étant pas incompatibles.
Merci à Lacombe
Notre président bien portant, jusqu'à son malaise cardiaque en juillet 2009, n'a que de bonnes intentions. Il veut, équilibrer les comptes de la santé. Et pour cela, pas de détails, il faut tailler dans les dépenses.
Merci à Lobo
L'outil le plus approprié, ce n'est pas le scalpel ou le bistouri, mais la tronçonneuse thermique. Avec une longue lame de préférence. C'est que la santé, notamment des malades, ne rapporte pas grand-chose.
Merci à Lobo
Et comme pour équilibrer les comptes, on peut agir sur les dépenses ou sur les recettes, le calcul est très vite fait. Il va falloir un peu d'essence pour le moteur de la tronçonneuse.
Le plus marrant, si toutefois il est possible de rire de ce genre de question (il ne nous reste plus que cela pratiquement) c'est la justification donnée pour le charcutage : "Oui, c’est vrai, il faudrait mieux payer les personnels, il faudrait plus d’emplois dans les hôpitaux mais, en même temps, si on ne tient pas les équilibres locaux, on n’est plus un pays indépendant"
Merci à Bar
À ce rythme, l'armée va certainement se voir privée de ses armes à feu et autres joujoux qui coûtent au moins un bras. La diplomatie, va devoir fermer ses ambassades et demander une grande part de bénévolat à ses ambassadeurs.
Les ministres, payer pour leurs déplacements et leur repas, et partir avec la tente (et la tante si ils veulent après tout) et la bonbonne de gaz (ne pas oublier les saucisses industrielles vite cuites et rarement digérées).
Ainsi pour rester indépendant il n'y a pas 36 solutions, il faut accepter les sacrifices. Le retour de la peste, du choléra, et de toutes les maladies joyeuses que l'on parvient à soigner, mais pour lesquelles il faut de l'argent. Ne parlons pas de toutes les affections qui nécessitent beaucoup d'argent, on n'en a pas les moyens.
Merci à Bar
Ami lecteur, si tuas envie de tomber malade, n'oublie pas de choisir une maladie peu onéreuse. Sans quoi, celle-ci pourrait bien être ta fin. Réjouissant non ?
Merci à Bauer