Sarkophage vient vous narrer, une fois de plus, une des grandes réussites de notre président grand amateur de vacances. Pour les vacances, il faut que la France sache que le champion de la rupture qui ne casse rien adore partir en vacances aux frais du contribuable.
Merci à Christian
Si possible, dans des endroits luxueux et avec des notes particulièrement salées. Mais ce n'est pas l'histoire du jour.
Merci à Large
Vous ne le savez peut-être pas, mais le parti de Sarkozy (et de Copé) a fait un four avec un site Internet pourtant voulu pour casser la baraque. Plutôt que de casser la baraque il a coûté au moins deux bras et produit un résultat proche de la nullité.
Ce site," les créateurs de possibles" a coûté très cher au parti populiste pour des retombées qui se limitent à de grosses factures. On pourrait d'ailleurs parler plutôt de très grosses factures. 1,2 millions d'euros, c'est le prix de la douloureuse pour un machin qui n'a servi à rien. Sarkophage est mauvaise langue, il aura au moins servi à enrichir ceux qui l'ont conçu. Mais pour la machine à perdre de Sarkozy le service rendu est pathétique.
Merci à Bar
Chaque inscrit, a coûté autour de 80 € (il y aurait environ 14 000 âmes égarées qui ont un jour décidé de participer à cette blague à grande échelle).
Censé promouvoir des initiatives citoyennes, le site se révèle un musée de la bêtise populiste. Jugez-en plutôt, " la version originiale pour tous les films à la télé" a recueilli 67 partisans. Le million n'est pas loin, il faudra juste faire un petit effort.
Toutes les autres propositions sont à l'avenant, et montrent la grande imagination et créativité des auteurs du machin qui ont dû se fendre la poire pour en arriver là.
Cela fait dire à sarkophage, que Sarkozy est de plus en plus doué pour utiliser Internet. Avec 1 200 000 €, il a au moins réussi à amuser nombre d'internautes, heureux de voir que la droite la plus bête du monde se montre à la planète web.
Il va donc falloir encore organiser quelques déjeuners à l'Élysée, pour convaincre quelques malheureux que Sarkozy (qui veut renouveler l'opération de Mitterrand répondant à Mourousi) est décidément un président en phase avec son temps.
"La route est droite, mais la pente est rude" pour paraphraser un célèbre premier ministre qui a brillé tel un phénix dans ses fonctions.
Nul doute qu'avec une telle machine à gagner, Sarkozy se rapproche d'un deuxième mandat. On ne peut que l'encourager à continuer sur cette voie, sous les applaudissements.
Merci à Bauer