Il s'en passe de bonnes dans notre douce France. La matraque sert d'instrument de dialogue et le bourre pif d'argumentation convaincante.
Un homme de 68 ans, cinéaste et invalide comme il se déclare, s'est retrouvé traité comme un punching-ball car il a voulu soutenir des sans-papiers.
Quand on ne sait pas quoi dire on frappe, c'est en tout cas souvent le cas. De la à dire que les policiers / CRS qui usent de la matraque comme d'un baton de majorette n'ont pas de discussion ...
Un extrait de la réaction de cet homme, qui s'en sort avec le nez en bouillie et une côte cassée :
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En 1942, après avoir traqué les Juifs, la police française s’en était pris aux autres. En 2005, après les personnes à la peau bronzée, viendra notre tour. Faut-il absolument que la farce sinistre se répète Mais c’est déjà commencé, je crois vous l’avoir montré.
Rappelons-nous toujours les mots du pasteur allemand Niemöller :
" Quand on est venu arrêter les catholiques, je n’ai rien dit, parce que je n’étais pas catholique. Quand on est venu arrêter les juifs, je n’ai rien dit parce que je n’étais pas juif. Quand on est venu arrêter les communistes, je n’ai rien dit parce que je n’étais pas communiste. Quand on est venu arrêter les socialistes, je n’ai rien dit parce que je n’étais pas socialiste. Quand on est venu me chercher, il n’y avait plus personne pour me défendre. "
Pour notre ministre de l’Intérieur, fils d’émigré de fraîche date, il n’est pas bon être étranger. Chaque semaine, de nouveaux charters s’envolent à tire-d’aile pour évacuer Africains, Maghrébins, Skri-lankais et autres sujets à peau bronzée. Pour l’adepte du Karcher, qu’importe si ceux qui restent vivent avec leurs enfants dans la terreur, dans l’angoisse d’une rafle et à la merci d’employeurs indélicats. Nous attendons l’aurore d’une nouvelle Résistance. Quelques Français se sont déjà levés. Ils savent que s’ils ne font pas, ce pourrait être bientôt leur tour. Ça l’est déjà.
Jean-Pierre BASTID
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Il faut rassurer cet homme, parmi les partisans de Sarkozy, aucun ne peut comprendre votre combat. Car malheureusement, la plupart des Sarkophiles ont abandonné tout sens critique au profit d'une admiration béate digne d'une secte apocaplyptique.
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