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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 09:06

Les ennuis ne finissent pas de grossir pour le petit Nicolas Sarkozy, sauveur de la France autoproclamé. Celui qui a enterré la police de proximité en 2002, par pur dogmatisme idéologique, se retrouve aujourd'hui mis le nez dedans par une mission sénatoriale. Celle-ci constate dans un rapport que Nicolas Sarkozy, ministre de l'insécurité, s'est trompé sur toute la ligne. Il a gaffé pendant plusieurs années, la tête haute et avec la certitude (très visible chez lui hihihihi) qu'il avait de toute façon raison.

Extraits de ce rapport à partir d'un article du journal Libération (profitez-en, au rythme ou les choses vont ce journal va devenir Sarkozyste par la grâce de son propriétaire, ami de nono le bigorneau) 

Le Sénat verbalise Nicolas Sarkozy

Une mission sénatoriale vante la police de proximité démantelée par le ministre de l'Intérieur.

Qui propose de «réactiver une véritable police de proximité» ? Réponse A : le Parti socialiste dans son programme électoral. Réponse B : les 28 sénateurs de tous bords politiques composant la mission commune d'information sur les quartiers en difficulté dans un rapport rendu public hier. Désormais, il faut cocher les deux réponses dans ce quiz impitoyable pour Nicolas Sarkozy, qui fut, en son temps, le fossoyeur de la police de proximité brièvement mise en oeuvre par le gouvernement Jospin. Neuf mois après son arrivée place Beauvau, Sarkozy s'était livré à un flingage en règle de la «pol' prox», comme on l'appelait dans les commissariats, lors d'un déplacement à Toulouse en février 2003 : «La police n'est pas là pour organiser des tournois sportifs, mais pour arrêter les délinquants, vous n'êtes pas des travailleurs sociaux», avait lancé le ministre de l'Intérieur à l'adresse de trois îlotiers qui évoquaient leurs matchs de foot avec des jeunes.

Trois ans plus tard, le ministre est rattrapé par le constat des sénateurs. «La diminution des moyens consacrés à la médiation sociale, la "reconquête" des quartiers par de nouvelles méthodes d'interventions, ont éloigné la police de la population. Or, il ne peut y avoir de sécurité sans la population. Un rééquilibrage paraît donc indispensable, de même qu'une relance des partenariats avec tous les acteurs de la prévention», indique ce rapport rédigé après huit mois d'enquête et d'auditions (lire ci-dessous). Outre la police de proximité, les sénateurs préconisent l'amélioration de la formation et de l'encadrement des gardiens de la paix, davantage de concertation entre police nationale et polices municipales et le développement d'équipes de prévention spécialisée.

L'analyse de la Haute Assemblée en matière de sécurité est d'autant plus un camouflet pour le ministre de l'Intérieur qu'elle dépasse le traditionnel clivage droite-gauche et s'appuie sur un questionnaire adressé aux communes de plus de 10 000 habitants. «Soixante des 125 maires interrogés ont qualifié de "bon" ou "très bon" le bilan de la police de proximité, 8 seulement le jugeant "négatif", 4 "moyen" et 1 "nul", les autres ne répondant pas à la question», précise le rapport. Les sénateurs constatent que, avec Nicolas Sarkozy, «la priorité a été redonnée à l'action judiciaire» : «D'une logique d'ordre public consistant à stopper les incidents sans pour autant interpeller, on est passé à la recherche de l'interpellation en flagrant délit des auteurs de vols, cambriolages, agressions, dégradations, usage et revente de produits stupéfiants.» Cette réorientation «a donné des résultats», estiment les sénateurs avec la baisse de la délinquance générale (moins 8,8 % depuis 2002) et l'augmentation du taux d'élucidation des affaires. Mais, dans le même temps, les violences contre les personnes «ont sensiblement augmenté» (+ 7,15 % en 2005), constate la mission du Sénat.

Cette double évolution s'est accompagnée d'une détérioration des relations entre habitants et forces de l'ordre, particulièrement sensible entre les jeunes et la police, selon les auteurs : «La multiplication des contrôles d'identité, parfois plusieurs fois par jour, est perçue comme des contrôles au faciès et une humiliation.» Dans ce contexte, les sénateurs s'interrogent : «Ne faudrait-il pas plutôt renforcer les actions de police judiciaire de longue haleine de nature à démanteler les trafics qui nourrissent l'économie parallèle ? Les véritables délinquants ne sont pas forcément ceux qui font l'objet de ces contrôles

Jacky DURAND

 

Le bus facon Sarkozy

Merci à super Deligne

Sarkophage lance un pari : Nicolas Sarkozy va continuer à étriller cette police de proximité, car l'idée ne venant pas de lui et ne ressemblant pas assez à de la Police spectacle, elle n'est pas intéressante. On parie ? 

Sarkostique le sarkozy blog officiel satirique

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commentaires

K
C'est pas le genre à reconnaitre ses erreurs...sarko is not smart
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L
Jouer sur la peur et l'insécurité est la stratégie du F-Haine et de son mentor hargneux.<br /> Sauf que lui n'a pas de responsabilité politique, donc de toute façon il n'a pas la possiblité d'appliquer ses idées (à la con)...<br /> [Encore heureux !!!]<br /> <br /> Moi je prend les paris Sarkophage...<br /> Un tube de smarties si il met le rétablissement de la police de proximité dans son programme 2007... mdr !<br /> <br /> RESISTANCE !!!
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L
J'ai du mal a croire que tant de personnes considerent que Sarkozy soit une solution contre l'insécurité au vue de son désastreux et pathétique bilan . <br /> <br /> Sans parler des émeutes de Novembre dernier , ce serait enfoncer un peu plus le couteau ...
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Y
Bobigny d'ailleurs où il va peut être devoir bientôt se présenter (cf affaire des employés de la zone de fret : discrimination flagrante, " fait du prince " on croit rêver ).<br /> <br /> Autre chose à propos de la bataille sur les mots de "l'ordre juste ", de nombreux concitoyens aimeraient au lieu de se chamailler sur des mots que Sarkozy fasse regner " juste l'ordre ".
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T
/se demande si le petit gros va s'en prendre aux sénateurs ou bien encore mettre tout ça sur le dos des juges de bobigny
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