C'est bientôt fini .. sortez les anti-dépresseurs ! La chronique biographique du petit Nicolas Sarkozy, alias Karcher 1er, s'approche de la fin.
C'est qu'on ne peut pas en écrire très long sur le personnage, qui a lui même tendance à tourner en rond et radoter. Sarkophage n'émet aucun diagnostic médical, car il ne veut pas être accusé d'exercice illégal de la médecine. Mais quand même .. ça sent de plus en plus Alzheimer. Après le bug de cerveau de Chirac, la dégénérescence cérébrale du premier flic de France ? Retirons lui son arme .. Quoi que si il la retournait contre lui ... :o)
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Karcher 1er, SA VIE, SON ŒUVRE (8)
Huitième partie : Chirac se surpasse.
Le septennat historique de Chirac démarre sur les chapeaux de roues. A peine lui a t’on remis la clef de la valise atomique qu’il reprend les essais nucléaires pour bien montrer qui est le chef. Le petit nigaud, las, qui est devenu depuis peu, extrêmement méfiant, prend cet avertissement très au sérieux. Il a de quoi être paranoïaque le petit nigaud. La famille Chirac au grand complet a juré sa perte. Au RPR, plus personne ne lui adresse la parole, on se moque de sa taille ridicule ouvertement, il trouve de petits cercueils en carton posés sur son bureau, se croit suivi dans la rue et voit des assassins à la solde des Chirac partout. Alors, la dissuasion nucléaire, ça le tracasse, le pauvre biquet.
Le sous-chef du nouveau président, c’est Juppé. Il est très obéissant, très intelligent mais pas malin. Mais alors pas du tout. Il réussit le tour de force de se mettre à dos en peu de temps, moins qu’il n’en faut pour le dire, les étudiants, les enseignants, les routiers, les infirmières, les cheminots, les fonctionnaires, les agriculteurs, bref, pratiquement tous les gens qui votent. Chirac, éclaboussé par l’impopularité de son fringant premier ministre, s’inquiète. Il n’a pas l’intention de terminer son mandat en cohabitant avec un socialiste quelconque. C’est alors qu’il sort de sa poche son arme secrète. L’arme secrète de Chirac est un fin stratège, un redoutable tacticien qui lui conseille de dissoudre le Parlement pour conserver une majorité jusqu’aux prochaines présidentielles. Cet homme avisé et clairvoyant, ce Mozart de la manœuvre politique, c’est Villepin. Aussitôt dit, aussitôt fait. A ceci près que le RPR prend une grosse gamelle et que Chirac est forcé d’installer Jospin à Matignon.
Le petit nigaud, là, souffle un peu. Le grand chef va avoir des soucis, et lui, va pouvoir enfin se faire oublier, peut être même se faire pardonner, s’il y met du sien.
Le gros problème avec Jospin, c’est qu’il tient ses promesses électorales. Cet abruti est en train de gâcher le métier. En plus, avec son air con et sa vue basse, tout lui réussit : quoiqu’il fasse, les français l’adorent, même le chômage baisse, du jamais vu depuis trente ans. Il n’y est pour rien, mais ça se passe pendant qu’il fait semblant de s’en occuper, ça revient au même. Pour se faire bien voir de Chirac, le petit nigaud prend la tête de la liste RPR pour les européennes, (Seguin, flairant le vent de la déroute, s’est esbigné en douce), et comme prévu, ce n’est pas une défaite, c’est la Bérézina. Chirac pique une grosse colère et le petit nigaud, las, se retrouve une fois encore mis à l’index. Sentant que si Jospin continue à réussir, pour lui les carottes sont cuites, il en est réduit à se rendre tous les matins à l’église de Neuilly, pour faire brûler un cierge devant la statue de Sainte Scoumoune, la priant de déposer sous les pas de l’insolent chanceux, quelques peaux de bananes. Sa seule chance de rédemption, c’est de prendre inconditionnellement le parti de Chirac pour le faire réélire, et il s’y emploie avec zèle. Il persuade son ami Pernaut, speaker à téhèfun, de convaincre les français qu’ils vivent tous dans le Bronx, par la faute de Jospin. Le chômage remonte et la peau de banane miraculeuse prend la forme de la loi des 35 heures. Le parti du Pen sert enfin à quelque chose d’utile : il tire les marrons du feu pour Chirac au premier tour, qui se fait réélire au second avec un score soviétique.
Le petit nigaud, là, est absolument certain que la place de sous-chef de la France est pour lui. Il en mettrait sa tête d’hydrocéphale à couper. Juppé, qui commence à recevoir des convocations chez le juge d’instruction est carbonisé, il ne reste donc plus que lui. Hier soir, il a fêté une victoire qui n’était pas la sienne très sobrement, et ce matin, c’est l’esprit lucide qu’il espère la sonnerie du téléphone en faisant les cent pas dans son bureau.
Drrrriiiiiing.
Prochain épisode : en attendant le 18 brumaire.
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