Et voici le quatrième épisode tant attendu, oeuvre magistrale de Sarkophobe
Visitez son blog en cliquant sur son nom ! Un sarkologue tendance sarkophobe de plus ! Une étude essentielle pour mieux comprendre le petit Sarkozy !
Karcher 1er, SA VIE, SON ŒUVRE (4)
Quatrième partie : l’exemple des hommes illustres.
Le petit nigaud las est très assidu dans ses études. Il est déjà apprenti avocat, mais ce qu’il préfère, c’est apprendre à faire de la politique. On lui a enseigné que pour faire de la politique comme il faut, il faut être dans un parti. Il en existe plusieurs sortes. Il y a celui de Chirac qui s’appelle le RPR et celui de Giscard qui est un peu moins bien et plus compliqué, ce sont les plus sérieux. Ensuite, il y a les socialistes et les communistes, mais eux, ils ne gouvernent jamais, et de toutes façons, ils passent leur temps à se disputer. Ils lui font beaucoup moins peur qu’autrefois. Ensuite il y a le parti du Pen. Le Pen, il est un peu comme le maréchal Pétain, il voudrait bien faire don de sa personne à la France pour sauver le pays, mais pour l’instant, pas grand monde n’en veut. Enfin, il y a une ribambelle de petits partis qui sont là pour faire joli lors des élections présidentielles : on les fait parler à la télévision pour être polis, et après, on est tranquilles, on ne les revoit plus pendant sept ans. A la fin, c’est toujours le chef d’un parti sérieux qui gagne. On appelle ça la démocratie et ça marche très bien.
Le petit nigaud a fini par choisir le parti de Chirac. Sa grande trouvaille, c’est de créer quelque chose qui n’existe pas encore pour pouvoir en être le chef. Au RPR, il y a une énorme majorité de vieux, presque autant qu’au Sénat, alors il va devenir spécialiste en jeunesse. Il en connaît beaucoup à l’université, des jeunes comme lui, bien élevés, avec les cheveux courts et une cravate. Il va les faire venir au RPR, et puisque c’est lui qui en aura eu l’idée, il sera leur chef. Pour occuper cette fonction, le petit nigaud possède un atout imparable : comme il est tout petit, il paraît moins que son age, donc, il fait spécialiste en jeunesse qui connaît très bien son affaire, et de plus, tant qu’il n’aura pas de cheveux blancs, il pourra rester le chef des jeunes sans que personne ne se doute de rien. C’est quand même formidable, la politique.
Maintenant, Chirac et Giscard sont fâchés. Ils ne se disent même plus bonjour. Le petit nigaud las se souvient de 1974 et se dit que s’il aide Chirac à devenir président, il le nommera à coup sûr chef des ministres.
Le jour des élections est enfin arrivé, mais, cette fois-ci, la démocratie qui marchait si bien d’habitude, est tombée en panne. Le nouveau président, ce n’est pas Giscard, encore moins Chirac, mais Mitterrand, et c’est une catastrophe parce qu’il est socialo-communiste. Pourtant il n’en a pas l’air : il ne ressemble pas du tout à un ouvrier, il a un joli costume et il est même avocat, comme maman. Tout ça, c’est à cause de Chirac. Il a encore voulu faire de la politique et il a fait à Giscard ce qu’il avait déjà fait à Chaban. Le petit nigaud, là, se demande si Chirac est si malin que ça, puis finit par se dire qu’il avait sûrement une idée derrière la tête. Néanmoins, ça ne le console pas de la perte de son presque certain futur emploi de premier ministre.
Alors qu’au soir de ce funeste dimanche de mai, il rentre chez lui en rasant les murs, le petit nigaud, las, prend la seule décision qui peut sauver la patrie : il va immédiatement prendre le maquis à Neuilly pour organiser la résistance. Dans deux ans, trois au plus, il entrera dans Paris en libérateur sous les acclamations de la foule et les français seront tellement contents de lui qu’ils l’éliront le jour même chef de la France. Décidément, ce garçon est plein de ressources.
Prochain épisode : nabot Léon fait des travaux pratiques.
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