Pendant que Ségolène Royal suscite démissions, colères et foire d'empoigne, Nicolas Sarkozy fait régner la paix (plus qu'armée) dans son camp. En fait c'est un peu la guerre froide chez lui. Mais elle est bien cachée. Aucun journaliste sérieux ne va s'aventurer à expliquer que Nadine Morano a reçu pour ordre de se la fermer (elle était porte parole du leader Minimo). Aucun journaliste ne va parler de l'influence de Cécilia dans la campagne, qui commence à courrir pas mal de monde dans son équipe. Tout cela existe mais ne sort pas.
Nicolas Sarkozy préfère insister sur ses ralliements, orchestrés pour qu'ils occupent le terrain médiatique. Et comme il manque de noms crédibles il n'hésite pas à racler les fonds de tiroir. Et les journalistes amnésiques d'oublier les batteries de casserolles qui arrivent avec ces nouveaux amis.
Merci à Delucq
Faut-il parler de Bernard Tapie, rallié de circonstance à Nicolas Sarkozy, sans doute pour faire payer quelques indélicates manoeuvres passées ?
Faut-il faire référence à Enrico Maccias, acquis parce que Nicolas Sarkozy a régularisé quelques familles à sa demande ?
C'est vrai, les pipoles et les stars ont l'habitude de se faire acheter pour vendre un parfum ou de la lessive. Pourquoi ne le feraient-ils pas pour un homme politique ? Le gesticulateur précoce peut ainsi revendiquer une adhésion large et populaire.