C'est son fond de commerce. C'est la pierre angulaire de tout son système de communication. Nicolas Sarkozy fait croire à son efficacité alors qu'il privilégie l'affichage et l'annonce en réalité.
Cela a marché pendant quelques mois et puis le vernis a commencé à s'écailler. Les émeutes de novembre 2005 ont permis de comprendre tout l'échec de Nicolas Sarkozy concernant les questions de sécurité. Et au passage, mais c'est une tautologie, la nullité de Jacques Chirouette.
Seulement les élections se rapprochent, il faut donc marquer l'opinion, montrer qu'on sera un bon président absolu, qu'on est capable de faire grand et de trouver des solutions aux problèmes de son temps.
Nicolas Sarkozy va donc pour une dernière fois essayer de faire croire qu'il a rempli sa mission. Pour cela il aurait au moins fallu y travailler, plutôt que passer son temps à chercher comment emmerder Chirac ou trouver le bon slogan digne d'un camelot de foire, pour se faire élire.
Merci à Jean-Paul
Le résultat du passage de Nicolas Sarkozy au ministère de l'insécurité sera grand, sera inoubliable, sera indépassable. Pour les effets d'annonce et les promesses non tenues !
45 000 voitures brûlées en 2005, presque autant en 2006, des violences aux personnes qui explosent, pour celles qui sont mesurées (moins d'un tiers dit une étude sur le sujet).
Merci à Placide
Citons un "expert" indépendant interrogé par le Nouvel Obs (employé par le CNRS CERAT Grenoble) spécialiste de criminologie :
Le Nouvel Observateur. – Quand Nicolas Sarkozy est arrivé au ministère de l’Intérieur au printemps 2002, il s’est fait fort de s’attaquer au problème de l’insécurité, l’un des thèmes qui avait fait perdre la gauche à l’élection présidentielle. Mission accomplie ?
Sébastian Roché. – Sans jugement idéologique, la réponse est non.