Un des grands enjeux de cette campagne présidentielle sera sans doute l'insécurité et sa perception par le bon peuple de France. Jacques Chirouette en a beaucoup joué en 2002, Nicolas Sarkozy ne va pas l'oublier. Son modèle Jean Marie Sarkozy non plus d'ailleurs. La petite Grand mère secouée comme un cocotier, mémé poussée dans les orties, papy défenestré, cela a un avantage : tout le monde est écoeuré. Comme l'analyse d'ailleurs très bien l'humoriste Patrick Timsit
Nicolas Sarkozy a pourtant un gros problème. Il n'a rien fait pendant son squat au ministère de l'insécurité. Ou plutôt, trop occupé qu'il était à préparer son élection présidentielle il a confondu son travail avec celui d'une poule pondeuse de lois. Il ne peut d'ailleurs pas vraiment comprendre puisqu'il bénéficie d'un traitement digne d'un monarque. Pour cela il faut se souvenir de l'affaire de l'ignoble attentat au Yaourth perpétré contre Nicolas Sarkozy ou du comportement routier douteux de sa voiture.
Au delà des chiffres catastrophiques pour lui (même si le karcher des statistiques est en marche notamment sur Paris pour éviter de laisser une image déplorable lors de son départ en Janvier) il faut comprendre qu'il a encouragé et voulu un système tordu qui privilégie le chiffre pour le chiffre. Parce que cela sert une politique de communication bien rodée.