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23 octobre 2005 7 23 /10 /octobre /2005 00:00

Libération rapporte les propos du petit Sarkozy, très énervé qu'un magistrat ose dire des choses vraies qui fâchent.

Attention ! C'est tendu comme un string. Amateurs de franche camaraderie et de calinothérapie, passez votre chemin. L'objectif ici est détruire l'adversaire (pas trop vite M. le Magistrat, sinon Sarkostique n'aura plus de fond de commerce satire :o) Ne l'esquintez pas trop, car en plus il est fragile du bulbe)

Voici donc cette synpathique opposition rapportée : cliquez sur les liens pour éclairer les faits :o) C'est Sarkophage qui vous tient la lumière pour avancer dans ces ténèbres singuliers.

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Sale climat. Mardi soir, à la Commission des lois de l'Assemblée nationale, Nicolas Sarkozy se lance dans une diatribe «méprisante» contre Dominique Barella, patron de l'Union syndicale des magistrats (USM). «Barella n'est rien, il est nul, il ne compte pas, il aurait mieux fait de se taire !», rapporte un député présent.

Le ministre ne décolère pas, après les propos tenus, vendredi, par le même Barella, au congrès de l'USM. Afin, en gros, que Sarkozy ne piétine plus son territoire (Libération du 17 octobre), le syndicaliste avait soufflé quelques conseils au garde des Sceaux : «Faire cesser les viols commis par des policiers, leurs agressions sexuelles à l'égard de leurs collègues féminins, les claques à des mineurs de 8 ans.» Ou encore faire diminuer les erreurs de procédure, faire baisser les agressions «en augmentation». Et, enfin, il dénonçait «le taux d'élucidations de la police française, un des plus faibles d'Europe». Des paroles violentes répondant aux incessantes attaques de Sarkozy contre les juges.

En juin, le ministère de l'Intérieur les fustige, après l'annulation d'une procédure et la remise en liberté de trois présumés truands. Quelques jours auparavant, il clame après le meurtre d'une jeune femme, apparemment commis par un homme en liberté conditionnelle : «Le juge devra payer pour sa faute.» Excédés, avocats et magistrats dénoncent «ces insultes», «cette chasse aux magistrats», «cette atteinte à la séparation des pouvoirs».

Mais la bagarre Sarkozy-Barella remonte à plus loin. En décembre 2003, ils s'affrontent sur France 2, lors de 100 Minutes pour convaincre. Barella critique les lois Sarkozy et le ministre susurre : «Monsieur Barella n'habite pas dans les quartiers où il y a des prostituées ou des proxénètes en bas de son immeuble...» Quelques jours après, Barella réclame sa fiche RG. Il veut savoir comment et de quel droit l'Intérieur détient son adresse. «Tous les magistrats sont-ils fichés ?» s'étonne-t-il. Depuis, les deux hommes ne se ratent pas.

Le discours de Barella n'est que «la reprise de plusieurs affaires et des conclusions de différents rapports», dit le chef de l'USM. C'est aussi l'aboutissement d'une surprenante bataille engagée par des syndicats policiers contre les juges. Au point de créer un «observatoire» des mises en liberté «injustifiées». Dénonciations de «mauvais juges» à la clé. «Une arrestation ne débouche pas obligatoirement sur la prison», se fâche Barella. Effectivement. Sinon, plus besoin de juges.

Il y a trois jours, déchaînés, les syndicats de police Alliance et Synergie déclarent ne plus poursuivre les «travaux de fond» entamés avec l'USM. Et les proches de Sarkozy assurent, comme leur chef, que Barella ne compte guère. Assez comique. L'USM étant très largement majoritaire. Selon Brice Hortefeux, l'opinion de Barella «ne reflète pas celle de la majorité des magistrats». Pour Thierry Mariani, Barella, «militant socialiste depuis l'âge de 19 ans», «porte atteinte à l'image d'indépendance et d'impartialité de la justice»... Un comble venant de ceux qui ne loupent jamais une occasion de la critiquer et de faire pression sur les juges.

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Il est remarquable de constater ici, en analysant un peu la situation, que Sarkozy use toujours des mêmes techniques de communication et de bonimenterie. Il est pris la main dans le pot de confiture : incompétent dans son ministère à brasser du vent et draguer les caméras et journalistes (surtout celles du journal qui sent la poussière !)

Pour le reste il faut en convenir, même si Barella attaque au char d'assaut, il tape là ou ça fait mal, avec une écoute conséquente. Il est donc dangereux car pouvant montrer que la camelote du petit Nicolas Sarkozy n'amuse que les populistes de son parti (et encore il s'en trouve pour ne pas l'apprécier). Diantre; à ce ryhtme, on va aussi découvrir que tout son programme (si il en a un ..) n'est que fumisterie, grandes promesses mensongères, et populisme recyclé.

Merci M. Le Magistrat de montrer que vous n'êtes pas dupe, et que l'éthique doit primer sur l'intérêt personnel.

Sarkostique le sarkozy blog officiel satirique

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commentaires

G
En s'attaquant à la machine de guerre decervellante de l'omnipotent "little brother" franchouillard, Monsieur Barella donne non seulement un bel exemple d'éthique mais fait aussi montre d'un grand courage!<br /> Car pour s'en prendre frontalement à un requin qui s'asseoit royalement sur les principes les plus fondamentaux de la république, du courage il en faut certainement beaucoup. Je lui tire mon chapeau.<br /> <br />
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