Hortefeux, premier porte flingue du plus petit sinistre de l'intérieur et de l'extérieur, Sarkozy, alias nano Nicolas, se porte au secours de son ami le plus proche. Sarkozy est en train de dégringoler dans les sondages et dans l'opinion des français. Son incurie éclate au grand jour. Pour cela il "suffit" que des émeutes aient lieu dans nos chaudes banlieues.
Le petit Nicolas est proche de l'explosion en vol. Pour un gars qui devait nettoyer au Karcher, terroriser les terroristes et pratiquer la tolérance zéro c'est le taulé ! Toutes les nuits les voitures brûlent et la violence éclate. Quelle efficacité !
Hortefeux sort la pharmacie de secours et essaye de faire passer le numéro Dur du gouvernement pour une victime, selon lui il "dérange le microcosme politique".
Quelle outrecuidance ! Les banlieues s'enflamment et son premier lieutenant ose tenter une fumée de diversion en parlant de politique. Et il va encore plus loin quand il dit "il dérange le microcosme politique" mais "il rassemble les français".
C'est un joli rassemblement à coup de cocktails molotov, lancés de grenades lacrymo et autres jeux de matraques !
Il est grand temps que Sarkozy trouve des amis crédibles et si possibles habiles. Car cette tentative de diversion ne fait qu'empirer une situation déjà intolérable. Le petit Nicolas n'a plus qu'à prier pour que certains médias complaisants tournent les caméras vers les dindes de Noël qui toussent ou les poules qui bavent ! Sinon ce sont les poulets qui vont demander la démission du ministre le plus nul (après avoir été le ministre le plus drôle) de 2005.
Voici donc les propos de Brice Hortefeux, qui brillent par leur pertinence et leur grandeur. Avec des hommes politiques comme ceux-là on n'a plus besoin de parlement ! Ni d'élections !
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PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy "dérange le microcosme politique" mais "rassemble les Français", a estimé mardi le ministre délégué aux Collectivités territoriales Brice Hortefeux, qui a pris la défense du ministre de l'Intérieur critiqué par son collègue Azouz Begag (Promotion de l'égalité des chances) pour ses propos à l'encontre des jeunes de banlieue.
"Il dérange le microcosme politique, c'est-à-dire les nantis de la politique, mais en revanche il rassemble les Français qui, eux, vivent au quotidien les difficultés des banlieues", a déclaré sur RTL Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy.
Le ministre délégué aux Collectivités territoriales a opposé la "réalité" à laquelle est confrontée Nicolas Sarkozy au "cinéma" d'Azouz Begag, en référence au film "Le gone du chaâba", dont il a écrit le scénario.
"Il paraît qu'il a produit un film, quand j'aurai le temps j'irai le voir, mais ce à quoi Nicolas Sarkozy doit faire face, ce n'est pas du cinéma, c'est une réalité", a expliqué Brice Hortefeux.
Azouz Begag a estimé mardi que les mots "racaille" et "Kärcher" employés par Nicolas Sarkozy relevaient d'une "sémantique guerrière".
Mais, pour Brice Hortefeux, ce langage est "un moyen de distinguer l'immense majorité des jeunes et des habitants de ces banlieues (...) et puis cette minorité qui empoisonne quotidiennement la vie". "Les mots qu'utilise Nicolas Sarkozy, ça peut déplaire aux élites et aux marquis de salon, ce sont des mots que la France comprend."
Il a souligné que "notre pays a besoin d'unité et le gouvernement de cohésion". "Comme Nicolas Sarkozy, je ne dirai pas un mot qui puisse remettre en cause cette cohésion et je souhaite que chacun agisse de même", a-t-il conclu. "Je me mets un pavé sur la langue."
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Le populisme du petit Nicolas Sarkozy était déjà mis en évidence par certains de ses amis ennemis. Maintenant c'est son plus proche adorateur fidèle qui le dit. Sarkozy est un populiste qui parle au peuple avec un langage populiste pour ainsi se faire élire sur la souffrance, la douleur et la violence.