Enfin ! Enfin des politiques se réveillent pour dénoncer l'incompétence caractérisée du petit sinistre de l'intérieur.
Notre comique médiatique préféré est en effet le seul a avoir réussi le score de 45 000 voitures brûlées en 2005. Battant à plat de couture tous ses prédecesseurs, parmi lesquels figurent certains nuls hors catégorie.
Le petit Nicolas Sarkozy le sait bien, ce qui compte ce n'est pas l'efficacité (sinon cela ferait 25 ans qu'il aurait repris son juteux travail d'avocat) mais la communication et le message.
Il est ainsi possible d'être archi plus que nul parmi les complétement nuls ... Ce qui compte c'est de dire le contraire avec le sourire et les bras ouverts. Pour peu que personne ne contredise et cela passe comme une lettre à la poste.
Son passage au ministère des finances en est un exemple. Il a réussi à plomber la part de la dette d'une manière exceptionnelle. Qui s'en souvient ?
La parole est à ceux qui se réveillent (un peu tard) et dénoncent la nullité de notre intermittent de la sécurité :
---------------------------------------------
"Relativisant l'escalade de la violence depuis 2002, il a délibérément passé sous silence les vérités qui dérangent", écrit Delphine Batho, secrétaire chargée de la sécurité au PS. Parmi les silences du ministre, cette dernière relève l'ampleur en 2005 de la montée des violences contre les personnes (près de 20 % depuis 2002), l'intensification des violences scolaires (en hausse de 73,2 %) et l'explosion des violences urbaines avec plus d'un mois d'émeutes.
Le président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a également dénoncé "un faux bilan" du ministre de l'intérieur depuis 2002. "L'activisme de M. Sarkozy a une apparence : l'ordre. Il a une réalité : l'inefficacité et la division des Français", a souligné le député-maire PS de Nantes. A ses yeux, les déclarations "tonitruantes" du ministre de l'intérieur, "ses idées à l'emporte-pièce, ses opérations coups de poing aussi médiatiques que passagères, ses bilans tronqués n'ont pas rétabli la tranquillité publique". "Ils n'ont fait que pousser la poussière sous le tapis", a-t-il affirmé.
Le Parti communiste a, pour sa part, dénoncé les "manipulations en tout genre, trucages des chiffres, provocations, stigmatisations" du ministre de l'intérieur, "alors que son bilan est celui de l'échec complet du tout répressif". Tandis que Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, affirmait, lui aussi, que ce bilan était "accablant" en matière de sécurité.
--------------------------------------------