Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 avril 2006 6 22 /04 /avril /2006 16:28

Le petit Nicolas Le Pen Sarkozy joue de plus en plus franc-jeu. Il veut plus que tout au monde devenir président de notre république bananière. Pour cela il faut encore se faire élire, ce qui n'est pas toujours un parcours de santé.

Et pour se faire élire il faut des électeurs, même avec une pince à linge sur le nez, d'accord de déposer le bulletin dans l'urne. Et ça se complique un peu.

En 2002, des millions de français ont eu la délicate obligation de voter pour un professionnel des campagnes électorales. Avec le succès pour la France que l'on sait.

Demain, en 2007, le mieux c'est encore de canibaliser le parti dans lequel le potentiel électoral est le plus fort.

Vous voulez des preuves ? Allons-y !

Nicolas Sarkozy et Jean Marie Le Pen sont sur le même créneau, Sarkozy applique le programme de Le Pen depuis déjà quelques temps, mais discrètement.

Bref, la méthode Sarkozy c'est de vampiriser Le Pen. En tirer toute la substantifique moelle.

Et dernièrement, que déclarait notre Jean Marie Sarkozy ?

------------------------------------------

"Si certains n'aiment pas la France, qu'ils la quittent", a déclaré à 2.000 adhérents le président de l'UMP qui ira chercher "un par un" les électeurs frontistes.

Quatre ans après le 21 avril 2002 et la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le deuxième tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a annoncé son intention d'aller chercher "un par un" les électeurs du Front national et de la "gauche populaire", Parti communiste en tête.

Devant près de 2.000 nouveaux adhérents de l'UMP réunis à Paris, le ministre de l'Intérieur s'est posé en "homme de droite, de la droite républicaine", mais "pas un conservateur".

A un an presque jour pour jour du premier tour de la prochaine présidentielle, celui qui ne fait plus mystère de son intention de briguer la succession de Jacques Chirac a appelé à un rassemblement qui irait dépasserait "le seul critère de la gauche et de la droite".

"Immigration choisie"

Tablant sur une année 2006 "passionnante", le président de l'UMP a promis qu'il ne "fuirait pas le débat" sur l'immigration, évoquant notamment un durcissement des conditions du regroupement familial.

"Il y a encore quelques années, prononcer le mot et déjà vous étiez un raciste", s'est-il indigné.

"Je n'accepte pas cette pensée unique qui empêche de parler des problèmes (...) Ne pas avoir le courage de parler, c'est faire le lit des extrêmes".

Fraîchement revenu de Guyane française, où il a assisté aux obsèques d'un gendarme, Nicolas Sarkozy a de nouveau décliné les grandes lignes du projet de loi qu'il doit défendre à l'Assemblée nationale à partir du 2 mai et dont l'objectif est de promouvoir une "immigration choisie".

"Au nom de quoi les Etats-Unis, l'Australie, le Canada, l'Angleterre, l'Allemagne et tant d'autres choisiraient les meilleurs étudiants, les meilleurs travailleurs et nous nous n'aurions le droit de choisir personne pour subir tout le monde. Cette politique, ce n'est pas la mienne", a martelé le président de l'UMP.

"Si certains n'aiment pas la France…"

L'immigration zéro ne correspond, à ses yeux, ni à la réalité, ni à l'histoire de la France mais une fois installés, les immigrés doivent suivre les règles du jeu, a-t-il prévenu.

"S'il y en a que cela gêne d'être en France, qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas (...) On ne peut pas demander à un pays de changer complètement ses lois, ses habitudes, ses coutumes tout simplement parce qu'elles ne plaisent pas à une infime minorité", a-t-il souligné.

Cette phrase rappelle le slogan de Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF): "La France, tu l'aimes ou tu la quittes".

Chef d'un "mouvement politique qui dit ce qu'il est et ce qu'il veut", Nicolas Sarkozy dit "comme il le pense qu'on en a plus qu'assez de devoir en permanence avoir le sentiment d'être obligé de s'excuser d'être Français".

Désespoir

Avant 2007, Nicolas Sarkozy veut s'atteler à la création d'une majorité la plus large possible, dans laquelle entrent "naturellement" les électeurs du Front national.

"Pourquoi devrais-je considérer que je ne devrais parler qu'à une partie des électeurs (...) On devrait plutôt se réjouir qu'un dirigeant d'une formation politique républicaine aille les chercher un par un pour les convaincre que Le Pen, c'est une impasse", a-t-il insisté.

Pour Nicolas Sarkozy, ceux qui ont voté Front national le 21 avril 2002 "ce n'était pas parce qu'ils pensaient que Le Pen était un espoir, mais parce qu'ils s'imaginaient que nous les avions désespérés".

La gauche populaire aussi

Les électeurs frontistes, "il nous les faut, mais je veux aussi m'adresser à la gauche populaire, à tous ces gens qui vivent dans les quartiers et qui ont le sentiment d'être abandonnés par la République, à tous ces gens qui ont cru au Parti communiste", a poursuivi le président de l'UMP.

"Je souhaite qu'ils se reconnaissent en nous et qu'ils puissent avoir un espoir en nous", a-t-il ajouté. "Derrière ce mouvement du changement" que représente l'UMP à ses yeux, "un certain nombre d'hommes et de femmes de la gauche peuvent se dire qu'avec nous, ça va changer". (Reuters)

-------------------------------------------

Les choses ont le mérite d'être claires : peu importe la méthode, ce qui compte c'est le résultat : le pouvoir ! Les idées ne sont qu'un moyen de disposer de la force, de la domination et de la déification.

 

Sarkostique le sarkozy blog officiel satirique

Partager cet article
Repost0

commentaires

J
De ce côté la il a absolument raison. Il y a quelque chose à changer avec l'immigration.
Répondre
K
Un complément vidéo de mon commentaire N°28 :<br /> http://www.dailymotion.com/relevance/search/sarkozy/video/132776<br /> <br /> @ Bob :<br /> J'adhère totalement à ton propos.<br /> <br /> Hey, BILTO, on t'a reconnu : http://www.dailymotion.com/relevance/search/tiens%20ta%20droite/video/132614<br /> ;o)
Répondre
B
s'agissant du pere de sarko à la Légion Etrangère, il convient de préciser qu'il s'est tout simplement fait porter pâle lorsqu'il a fallu partir pour l'Indochine où les légionnaires se faisaient hachés menus par les Viets et non pas "réformé"....<br /> C'est dire le courage et l'attachement à son engagement envers la France, son pays d'accueil, du personnage.<br /> bon, d'accord, c'est pas Nicolas, mais c'est pas glorieux quand même.<br /> je suis moi même d'origine étrangère, mon grand pere a suivi grosso modo le même parcours que le pere de Sarko mais 30 ans plus tôt. et lui, engagé volontaire dans la Légion pour devenir "français par le sang versé" (selon l'expression consacrée), à la différence de l'autre, il est parti pour le Rif et la "pacification" du Maroc.<br /> C'est ce qui me rend encore plus fier d'être aujourd'hui Français, j'ai d'ailleurs un peu suivi sa voie en m'engageant moi même dans l'Armée de MON pays. et quand je lis cet abruti de Dr ilto qui nous bassine alors qu'il est français de" droit" sans, si ça se trouve, jamais avoir rien fait pour son pays, ça me donne envie de gerber...<br /> comme quoi, certains "étrangers" sont plus français que certains français de souche....
Répondre
N
<br /> <br /> Sarkozy n'est pas Français.Sarko qui devrait se souvenir d'où il vient: Il appartient "à une famille de hobereaux que l'armée Rouge a chassée de Hongrie en 1944. Son père, Pal Nagy Bocsa y Sarkozy, fuyant son pays, a gagné l' Autriche, fait la connaissance d'un recruteur de la Légion étrangère, porte d'entrée en France, y est finalement réformé avant d'arriver à Paris le 1er décembre 1948 où il se marie deux ans plus tard. Il se sentait hongrois plus que tout mais finit par se faire naturaliser français.<br /> Heureusement que certains pays donnent l'asile politique et accueillent ceux qui sont chassés de leur pays. Ce ne sont d'ailleurs pas toujours les meilleurs.<br /> Est-ce que Sarko ne voudrait pas être candidat en hongrie, cela nous ferait des vacances ? <br />
Répondre
K
Je me suis déjà exprimé sur le sujet de l'immigration et pour ne pas recoller mon préceédent texte, je vous fais part d'un article qui correspond exactement à ce que jre pense et complète mes propos.<br /> <br /> "A l'heure où Nicolas Sarkozy prétend faire avaliser le pillage des cerveaux du tiers monde, au nom de l'"immigration choisie", les dernières données fournies par l'Organisation Mondiale de la Santé sonnent comme une alerte.<br /> <br /> Selon cet organisme, les pays pauvres doivent faire face à une pénurie croissante de personnel médical qualifié. Plusieurs d'entre eux ne peuvent vacciner les enfants, assurer les soins prénatals, traiter le sida, le paludisme ou la tuberculose. L'Afrique noire est l'épicentre de ce séisme sanitaire : sur ce continent, il y a, en moyenne, 2.3 travailleurs de la santé, contre 18.9 en Europe, et 24 en Amérique du Nord, et 23% des médecins formés en Afrique subsaharienne vont travailler dans des pays développés.<br /> <br /> Or, à quoi aboutirait l'"immigration choisie" ? A vider les pays d'origines des travailleurs qualifiés dont ils ont besoin, tout comme l'"immigration choisie" facilite l'esportation d'une main d'oeuvre taillable et corvéable à merci.<br /> <br /> Mieux vaudrait donc s'orienter vers la régulation de l'immigration via des formules de partenariat et de co-développement négociées avec le tiers-monde. Car il est une évidence incontournable : tant qu'on laissera une partie du globe sombrer dans la misère, aucune mesure ne réussira à enrayer l'exode des pauvres." source : Marianne 15/21-04-06<br /> <br /> Il est nécesssaire de traiter avec plus d'humanité les immigrés déjà présents sur le territoire et qui ne posent aucuns problèmes dans leurs très grandes majorités. Les "casseurs", "émeutiers" etc., est-il utile de le rappeler, sont Fançais, donc non concernés par cette proposition de loi.<br />
Répondre