Vous vous souvenez sans doute de l'affaire Balkany. Pas celle qui a couté à ce politique de devoir s'expliquer devant un juge. Non celle qui a permis de découvrir que ce grand ami du petit Sarkozy considère qu'il n'y a pas de pauvres en France. Cela n'a pas fait beaucoup de bruit, et c'est bien dommage. Comme quoi un politique peut-être complètement à la masse, sans que les français ne s'en offusquent. Ils doivent être vaccinés. :o) Pour élire Chirac le roi de la promesse abracadabrantesque il ne peut y avoir que cette explication.
Balkany a donc joué au pied nickelé. Cette "affaire" n'a pas fait la une des médias, mais elle en dit long sur les accointances du petit Nicolas Sarkozy. On connait mieux un homme quand on sait qui sont ses amis. On nous fait bien le coup avec la Mitte ...
Nano Sarkozy a l'habitude, quand un bouquin ne lui plait pas, soit de l'empêcher de sortir à grands coups de ciseaux, soit de faire "enfermer" ceux qui le vendent avec trop d'énergie. Fussent-ils clowns !
Ici, c'est à l'imprimerie du Parisien que Balkany s'est attaqué, excusez du peu ! Ainsi Le Parisien devait sortir une info qui ne devait pas trop plaire à Balkany, et donc à son grand ami le petit Sarkozy.
Balkany a donc décidé de prendre les choses en main et d'envoyer un barbouze essayer de noyauter l'article incriminé. Imaginez l'expédition. Celui-ci (la barbouze ! à ne pas confondre avec une Tarlouze ... hihihihi) a déboulé chez l'imprimeur en essayant de se faire passer pour James Bond.
Avec un grand succès il a réussi à s'emparer d'un exemplaire du journal et à le ramener à Balkany.
La suite c'est une grosse colère de Karcher 1er, qui aimerait parfois mieux choisir ses amis :o)
L'article de Libération :
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«Le Parisien»: un intrus venu de chez Balkany
L'étrange visiteur qui s'est présenté mardi soir au Parisien pour récupérer l'entretien de Patrick Balkany sur la réconciliation de Nicolas et Cécilia Sarkozy n'était autre que «l'homme de confiance» des époux Balkany, à la fois factotum et garde du corps. La décision de le dépêcher au siège du quotidien à Saint-Ouen a été prise au cours de la cérémonie des voeux au conseil général des Hauts-de-Seine le même soir.
Député (UMP) de ce département, Balkany croyait rendre un fier service à son ami Sarkozy, et s'en est même vanté à la soirée des voeux : «Quand sa femme Isabelle et d'autres proches de Nicolas ont réalisé qu'il avait trop parlé, ils ont tiqué et le lui ont reproché : "Mais qu'est-ce qui t'a pris ?"» rapporte un participant. Le couple Balkany envoie alors son homme à tout faire au Parisien pour mettre la main sur l'entretien avant son impression. Il se présente comme «représentant du ministère de l'Intérieur», montre une carte tricolore, demande une copie de l'article. Refus. Il attend donc que le journal sorte de l'imprimerie, embarque un numéro et l'apporte à son patron au conseil général vers 1 heure.
Là, Balkany, «le cigare aux lèvres, a lu son interview à voix haute», ponctuant sa lecture de satisfecit : «Ah c'est tout à fait ça !» puis, relevant la tête, a découvert les mines atterrées de son entourage. Certains ont hésité à réveiller Sarkozy pour l'informer de «l'énorme connerie» de Balkany, qui a reçu le lendemain une «avoinée historique» du ministre.
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Ce qui est intéressant avec Sarkozy c'est qu'on est jamais vraiment sûr d'avoir touché le fond !
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