Le Blog Satirique de Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa. Retrouvez les dernières casseroles, gamelles et autres embrouilles du petit père des peoples. Que l'on écrive sarkozy, sarkosi, sarkosy ou sarkozi voire Bruni on parle du même personnage !
Les journaux télévisés, écrits et radiophoniques ne parlent bien sûr que de cela ! Ingrid Betancourt peut continuer à pourrir dans la jungle (les FARC ont d'ailleurs poliment renvoyé Sarkozy à ses gesticulations habituelles), le pouvoir d'achat à sombrer plus bas que l'estime de Sarkozy pour la vérité.
Ce qui compte c'est bien de continuer à parler du guide suprême ... mais lequel ? Merci à Veesse
Car là est bien la question. Entre un dictateur affiché et qui vit sans complexe sur le dos de son peuple en muselant toute opposition ou contestation et un camembert en chef adepte des ciseaux et du népotisme décomplexé, les méthodes ne diffèrent que par leur intensité et leur efficacité.
Mouamar Kadhafi se comporte comme un despote aux commandes d'un état qui lui est soumis. Il ne s'emcombre pas de questions inutiles sur les droits de l'homme, la liberté d'expression et le pluralisme.
Enfin, un petit dernier pour finir, écrit de la plume d’Amine Lotfi, pour le quotidien algérois El-Watan : "Tout près du chéquier libyen"<br />
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"En accueillant le chef de l’Etat lybien, la France ne fait que profiter de son retour en grâce diplomatique...et de ses milliards de dollars. Le dirigeant lybien entame, à partir du 10 décembre, une visite officielle de cinq jours en France. Cette visite - dont Paris escompte de substantielles retombées financières - soulève une vague de violentes protestations de la part de l’opposition parlementaire et des organisations des droits de l’homme, qui jugent le colonel Kadhafi indésirable. Les autorités françaises ne semblent nullement embarrassées pour autant par ce vacarme politico-médiatique qui ne devrait pas compromettre la signature de gros contrats avec Tripoli. Le président français, Nicolas Sarkozy, s’est d’ailleurs montré pragmatique en assurant à son invité, lors du tout récent sommet Union européenne-Afrique à Lisbonne, qu’il était le bienvenu. Le colonel Kadhafi se rendra donc à Paris - selon une formule désormais consacrée - "en ami", c’est-à-dire en n’en pensant pas moins, car il est parfaitement informé des tirs croisés dont il fait l’objet.<br />
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Pour lui aussi, le ton est au réalisme et à la conclusion de contrats qui amélioreront l’image de la Libye sur la scène internationale. Et, de fait, l’heure n’est plus où le colonel Kadhafi était voué aux gémonies tant par l’Europe que par l’Amérique, prêtes désormais à commercer avec une Libye revenue en grâce depuis qu’elle a affirmé qu’elle renonçait à développer des armes de destruction massive, en 2003, et qu’elle a dédommagé les victimes des attentats au-dessus du Niger, en 1989, et de Lockerbie (Ecosse), en 1998, qui avaient frappé des avions civils. Depuis cette date, le colonel Kadhafi a reçu la quasi-onction du président Bush lui-même et il est redevenu parfaitement fréquentable pour l’ensemble des capitales, dans un contexte où le réalisme économique prime sur bien d’autres considérations.<br />
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Le président français avait d’ailleurs souligné, à Lisbonne, qu’il encouragerait "le retour à la respaectabilité internationale" du colonel Kadhafi. Le rapprochement entre Paris et Tripoli avait connu un temps fort, cet été, lors de l’épisode de la libération des infirmières bulgares détenues en Libye. En contrepartie du geste du colonel Kadhafi, Paris aurait pris un certain nombre d’engagements, en particulier dans le domaine du nucléaire civil. La France est désireuse d’exporter sa nouvelle génération de réacteurs et de vendre dans le monde ses nouvelles technologies. Mais l’un des objectifs de la visite du dirigeant libyen en France concernerait des contrats d’armement et plus particulièrement d’avions de chasse Rafale, que l’industrie aéronautique française peine à placer. La Libye serait l’un des rares pays, pour ne pas dire le seul, à acquérir ce matériel de combat, qui fera son apparition dans une région qui a bien d’autres priorités. A cet égard, la visite du colonel Kadhafi est déjà tout bénéfice pour la France et son industrie militaire. Même s’il est peu probable que le dirigeant libyen ait droit, en retour, à des bains de foule sur les Champs-Elysées."
Et en voici un autre, un peu plus long, écrit par Joseph Hanimann pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung : "Kadhafi scelle la fin des intellectuels"<br />
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"On savait depuis longtemps que, même en France, les protestations d’intellectuels ont perdu de leur impact. On vient d’en avoir la confirmation. Au beau milieu du tollé suscité par la visite d’Etat de l’autocrate libyen Kadhafi, Bernard Kouchner a eu une phrase lourde de sens. Le temps est venu des négociations politiques, a-t-il déclaré, où les principes moraux n’incarnent qu’une demi-vérité. Realpolitik ? Non : pour le ministre que la politique étrangère sans scrupule de Sarkozy rend de plus en plus nerveux, l’autre demi-vérité est celle des résultats concrets - libération des infirmières bulgares en été, visite d’Etat en automne. Il faut regarder vers l’avant. Donc, oui, realpolitik.<br />
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Avec cette visite de Kadhafi, Sarkozy met à rude épreuve la conscience et l’intégrité morale de ses partisans issus des rangs intellectuels. Des personnalités qui n’ont jamais penché en sa faveur et qui, face à ses réussites concrètes de ces dernières semaines, ne pipaient plus mot recommencent soudain à donner de la voix. "Dans le pays des droits de l’homme, il y a là quelque chose qui ne passe pas", déclare Bernard-Henri Lévy : "On n’invite pas en visite d’Etat un grand terroriste ou un preneur d’otages international."<br />
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Ce n’est pas le fait que l’on reçoive un dictateur qui serait scandaleux, mais la manière de le faire, "avec la pompe protocolaire et de surcroît pour la journée internationale des droits de l’homme", s’insurge Pascal Bruckner. On ne trouverait là que peu de traces de la rupture annoncée avec l’ancien cynisme d’Etat. Faut-il donc reprendre les appels à la protestation ? "Plus que jamais", assure Bruckner, "plus on crie fort, plus on a de chance d’être entendu, y compris par Sarkozy."<br />
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La pilule est dure à avaler pour ceux qui avaient soutenu le candidat Sarkozy, tel André Glucksmann. Jamais on ne les a aussi peu entendus. L’empressement du président français à féliciter Vladimir Poutine pour sa victoire aux élections parlementaires russes a déjà été une "déception" pour le philosophe. Aujourd’hui, il juge désastreux que Kadhafi se voie offrir une tribune politique à l’Elysée et à l’Assemblée nationale. Les intellectuels français tels Glucksmann étaient habitués à voir réagir les hommes politiques à leurs protestations. Le mépris et la suffisance de Sarkozy bousculent leurs vieux schémas.<br />
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Toutefois, les protestations les plus violentes contre la visite d’Etat du dirigeant libyen ne sont pas venues des cercles d’intellectuels mais du gouvernement lui-même. Le commentaire sans ambiguïté de la secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme, Rama Yade, pour qui la France "n’est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang et de ses forfaits", a largement été repris par les opposants à cette visite. C’est là qu’apparaît la véritable "rupture" du nouveau président. Son gouvernement ne détermine pas seulement la politique du pays, il fournit en prime la critique. La realpolitik à laquelle Sarkozy initie les vieux idéalistes et ses nouveaux alliés ne se déploie pas dans la discrétion feutrée des salons gouvernementaux mais dans les médias, où les intellectuels étaient autrefois chez eux. Le problème est que cette conduite nuit autant à la crédibilité des intellectuels qu’à celle du président."
En parlant de la visite de cinq jours du nouveau grand ami de la France, voici un court extrait d’un article signé Massimo Nava pour le Corriere della Sera :<br />
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"Au lendemain de son élection, Nicolas Sarkozy avait promis que la France serait "du côté des opprimés du monde" ; or il a été le premier chef d’Etat à féliciter Vladimir Poutine pour la victoire de Russie unie aux législatives. En visite à Pékin, le président français, faisant allusion à Taïwan et au Tibet, a rappelé qu’"il n’y a qu’une seule Chine". Préoccupé, comme on peut le comprendre, par le sort d’Ingrid Betancourt, il a reçu avec les honneurs le président du Venezuela, Hugo Chavez. Reconnaissant pour la libération des infirmières bulgares, il a chaleureusement accueilli le leader lybien Muammar Kadhafi. Aux naïfs et aux idéalistes on répondra que cette logique de politique étrangère incarnée aujourd’hui par Nicolas Sarkozy a pour nom realpolitik. On peut protester haut et fort quant au sort fait à la Tchétchénie, mais c’est de Russie que proviennent gaz et pétrole. On peut être solidaire des moines birmans, mais leur avenir dépend de la Chine et de l’Inde, les nouveaux géants de la planète. C’est ce qu’a si bien compris Nicolas Sarkozy."
On a viré aujourd'hui en Suisse, du Conseil Fédéral, le triste sire dénommé Blocher: <br />
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http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=80688!<br />
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Qu'attendez-vous pour faire de même avec Tsar Kozy ?
Voilà ce que l'on peut lire sur rue 89 :<br />
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Les infirmières bulgares prises en otages une seconde fois<br />
Par Julien Martin (Rue89) 15H07 12/12/2007<br />
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La venue du colonel Kadhafi provoque aussi des remous hors de France. Surtout chez les cinq infirmières bulgares détenues huit années durant dans les geoles libyennes. Invitées à se rendre au Grand prix de la communication solidaire, jeudi à Paris, elles ont refusé de s'y rendre en raison de la présence du dirigeant lybien.<br />
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Communications sans frontières et Avocats sans frontières voulaient présenter, devant les infirmières bulgares, les campagnes de communication réalisées au cours de leur détention. Cela ne sera donc pas possible, déplore Bruno David, président de Communications sans frontières, en espérant "qu'elles choisiront de venir une prochaine fois":<br />
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Libérés le 24 juillet lors du second voyage de Cécilia Sarkozy et Claude Guéant en Libye, les cinq infirmières, ainsi que le médecin palestino-bulgare, craignent toujours "pour leur sécurité", selon leur avocat Ivan Panev, "ce qui montre leur état d'esprit par rapport aux huit ans qu'elles ont endurés en Lybie":<br />
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Accueilli en héros le 4 octobre en Bulgarie, Nicolas Sarkozy pourrait voir son aura décliner auprès d'elles, suite à l'accueil chaleureux de leur bourreau en France. Pour l'heure, l'avocat précise que leur sentiment reste "extrêmement reconnaissant", mais elles considèrent plus que jamais "qu'il n'y a pas de morale en politique":<br />
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Les infirmières, le médecin et leur avocat envisagent, quoi qu'il en soit, de déposer plainte devant la Cour européenne de justice. Plainte qu'ils devaient étudier notamment avec des associations en France, lors de ce déplacement finalement annulé.<br />
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l'UMP c'est vraiment n'importe quoi!!!!! surtout pour 3 milliards d'euros de contract. hahaha. Il faut savoir que le petit Nicolas a encore menti en parlant de dix milliards d'euros de contract. Décidément.<br />
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Demain, on parlera des mesures sur le pouvoir d'achat, et, apparamant, la connerie UMP est au top niveau, tellement les mesures ne vont toucher personne.