Nicolas Sarkozy a de grandes ambitions. Il veut être président de la France, peut-être depuis tout petit.
Il sait que le combat est rude car nombreux sont les appelés, et un seul le retenu.
Le bon peuple vote un jour de printemps et ... le président est incarné.
Hélas l'esprit sain ne peut rien faire, hélas le sinistre de l'intérieur ne peut pas truquer les résultats comme dans certaines républiques bananières, ou on appelle cela pudiquement un "bourrage d'urnes"
Alors que faire ?
Demander l'aide d'un marabout (ou de plusieurs) ? Faire des offrandes à Bouddha ?
Non, il y a plus simple, c'est une méthode en trois temps :
1) Occuper un poste à responsabilité pour controler tous les coups tordus venus des amis et des ennemis. C'est fait !
2) Flinguer les prétendants, les vieux qui ne prennent pas leur retraite, et les nouveaux venus que le pouvoir corrompt (comme le coté obscur de la force !). Le chantier est en cours.
3) Etre à la tête d'un gros parti, structuré et qui recrute un nombre de veaux suffisants pour coller les affiches, ponctionner les groupes de BTP dans les marchés publics ... etc .... C'est fait !
Et pour illustrer cette analyse, quelques phrases du petit Nicolas Sarkozy, candidat à tout ce qui brille et place au dessus des autres et des lois (presque un souci quotidien au vu de l'actualité ..)
«Le score du 29 mai impliquait une clarification sur la présidentielle de 2007. Vous avez remarqué que plus personne ne parle de la candidature de Chirac. Quant à Villepin, il sait que je tiens le parti et maintenant le groupe UMP à l'Assemblée nationale»
Propos tenus par Nicolas Sarkozy
Libération, 13 juin 2005
Il nous reste deux ans pour profiter de la vie et de ses plaisirs ... courage !