La question que chacun se pose chaque matin en se levant n'est pas quel pied faut-il poser par terre (cela serait trop beau), mais plutôt quelle nouvelle provocation va faire Nicolas Sarkozy aujourd'hui ?
Car comme le dit Philippe Cohen dans une entrevue à Marianne, Sarkozy doit donner du biscuit aux journalistes tous les jours. Et croyez Sarkophage, bien placé pour le dire, c'est un métier (presque) à plein temps.
Nicolas Sarkozy a été conseillé par d'obscurs spécialistes du bouillon politique pour occuper le terrain médiatique. Peu importe ce qui est fait, ce qui compte c'est ce qui est dit. A tel point aujourd'hui que dans le camp populiste le mot bilan est une insulte qui vaut excommunication. D'ailleurs Sarkophage s'est laissé dire que Nicolas Sarkozy demanderait son interdiction des dictionnaires et documents publics et privés, une fois élu. C'est dire si le bilan est honni par le Leader Minimo, importateur de la géégène portable, aussi appelé le Hongrois chez les Gaulois.
C'est ainsi aujourd'hui, la politique est devenue affaire d'annonces et de promesses. En espérant que l'électeur aura comme le poisson rouge, une mémoire de cinq secondes pour pouvoir continuer à promettre un peu plus chaque jour.
L'inspirateur est connu, il s'agit de Jacques Chirouette, grand prometteur devant l'éternel. Sarkozy s'en est inspiré et a dépoussiéré le concept, tout simplement. On ne change pas une escroquerie qui marche !