Le petit Nicolas Sarkozy n'a plus honte de rien. Les 45 000 voitures brûlées il y a un an sur l'autel de la révolte sociale des banlieues .. oubliées ! La croissance exceptionnellement inquiétante de l'atteinte aux personnes ... enterrée ! L'explosion des blessés dans la police depuis un an (15% de plus) ... censurée ...
Ce matin, Nono le bigorneau était une fois de plus interrogé plébiscité sur France Inter. Le cirage a été passé en bonne et due forme. Heureusement Sarkophage est là pour rappeler certaines vérités que le petit Nicolas Sarkozy a bien du mal à assumer.
Le petit Nicolas Sarkozy déclare donc qu'il n'est pas un populiste :
"Je suis élu depuis 25 ans. Je suis à la tête d'un grand parti républicain (...) Je crois que je suis le responsable politique qui a le plus souvent (coquiné) débattu avec Jean-Marie Le Pen. Je pense être l'un de ceux qui peuvent le faire reculer", a-t-il dit. "Je défends mes idées avec franchise, avec loyauté, sans aucune hypocrisie. C'est exactement le contraire du populisme."
Ne nous y trompons pas, et c'est le menhir qui le dit : le petit Nicolas Sarkozy est surtout intéressé par le fond de commerce de l'Affront National. Parce que plusieurs millions d'électeurs, cela ne se refuse pas.
Cet homme élu depuis 25 ans, obnubilé par la rupture (qui ressemble à l'arlésienne !), est bien un populiste reconnu comme tel par Renaud Donnedieu de Vabre, ministre du gouvernement actuel et encarté à l'UMP. Ce n'est donc pas un gaucho qui le qualifie comme tel, mais un membre de son propre camp.
Quand à Bernard Accoyer .. président du groupe UMP à l'assemblée, il déclarait il y a un an jour pour jour (ils se sont mis d'accord peut-être !), que Sarkozy est bien un populiste.
Le populisme c'est comme une veste, on peut la retourner en fonction du temps.