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2 juillet 2006 7 02 /07 /juillet /2006 12:29

Little Sarkozy n'est presque pas gonflé ! Il sait qu'il prend une majorité de français pour des neuneus. En se disant que de toute façon pour être sarkolatre il n'est pas nécessaire d'avoir des neurones.

Il suffit juste d'avoir deux mains pour applaudir et des petites jambes pour  suivre le chef partout ou il veut aller. Le reste est superflu ...

Ce billet fera donc plaisir aux sarkolatres de tout poil, toujours mal pris quand il faut montrer l'efficacité et même l'utilité du petit Sarkozy. C'est proprement impossible et ce n'est pas pour rien que personne n'y arrive. Ce blog est donc l'endroit ou se déposent les critiques qui ne sont que des ritournelles trahissant un manque d'argument criant : gauchiste, la gauche fait pire, les communistes sont des monstres, la france va mal il lui faut un sauveur ... (pour avoir une idée plus complète parcourez les 13 000 commentaires déposés ici, vous comprendrez).

Pour enfoncer le clou et montrer que le petit Nicolas Sarkozy ne fait que du copier coller de tout ce qui permet de conquérir l'opinion sans trop se fatiguer, voici une démonstration implacable !

Elle s'applique à des propositions récentes, mais tout son programme est ainsi : pompé sur des sources diverses et variées, pour beaucoup en import direct d'amérique. Que cela marche ou pas n'a aucune importance : il faut marquer l'opinion, le reste sera l'affaire de ceux qui gouverneront. Car le petit Sarkozy n'a jamais eu envie de gouverner, sinon il aurait commencé il y a plusieurs années. Il veut juste régner !

Sarkozy copie Chirac et pompe à tout va et à tour de (petits) bras :

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Sarkozy en Chirac III, par Eric Le Boucher

LE MONDE | 01.07.06 | 13h12

 

Voici un petit jeu du "cherchez la différence". L'un a dit : "Le peuple a perdu confiance. Son désarroi l'incline à la résignation ; il risque de l'inciter à la colère." L'autre a dit : "La France doute. Le sentiment d'appartenance à la nation s'effrite. (...) La société est aspirée par la violence primitive." L'un a dit : "La France souffre d'un mal profond." L'autre a dit : "La France va mal."

L'un a dit : "Les pauvres s'appauvrissent, les bas salaires stagnent. Les commerçants, les artisans, les professionnels libéraux, les petits patrons connaissent des difficultés croissantes. De plus en plus de ménages ont du mal à payer leur loyer ou à rembourser leurs emprunts, de plus en plus de petites entreprises, peu ou mal soutenues par les banques, sont contraintes au dépôt de bilan ou aux licenciements." L'autre a dit : "En vingt-cinq ans, le pouvoir d'achat des salaires n'a en moyenne presque pas augmenté. (...) La France qui vit de son travail a subi une chute de son niveau de vie, elle a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, de plus en plus de mal à se loger."

L'un a dit : "Le consensus social se disloque, (...) l'ascenseur social est en panne. (...) La société française se fracture." L'autre a dit : "L'angoisse du déclassement hante la classe moyenne. La fracture sociale s'est transformée en désintégration sociale."

Arrêtons-là le jeu, on aura reconnu dans l'"un" Jacques Chirac, dans son livre La France pour tous, qui lançait sa candidature à l'élection présidentielle de 1995. Et dans l'"autre" Nicolas Sarkozy, candidat pour 2007, dans son discours programme, le 22 juin à Agen. Les deux propos sont mot à mot les mêmes : M. Sarkozy a fait du copier-coller de M. Chirac.

Pour tous ceux qui, alarmés de l'état du pays, attendent beaucoup de la présidentielle de 2007, les nouvelles sont très moyennes. Certes, les personnalités pétillantes des deux favoris promettent un beau match : Sarko-Ségo. Certes, la façon dont Ségolène Royal aplatit les éléphants du PS en sortant de leur discours du mensonge et de l'opposition manichéenne fait très plaisir. Certes, nous ne sommes qu'à l'échauffement, à dix mois de l'échéance. Mais le débat part mal. Mme Royal a sur le dos un parti qui vient de pondre un programme dépensier, inapplicable, dont l'inspiration recule aux années 1970. M. Sarkozy chausse les bottes de M. Chirac, d'avec qui il avait pourtant promis "la rupture".

Le discours prononcé à Agen par le président de l'UMP fait des propositions qui méritent attention : un plan PME, un contrat de travail unique, une sécurité des parcours professionnels, la TVA sociale (encore qu'un récent rapport vient de dire que c'est une fausse-bonne idée), la fin des 35 heures obligatoires... Mais elles ne forment pas un tout cohérent, une vision. On avait déploré la faiblesse d'analyse économique de M. Sarkozy lors de son passage au ministère des finances (notre chronique du 29 novembre 2004). Il n'a visiblement toujours pas trouvé de conseiller à la hauteur. Au contraire.

Son discours d'Agen fait réapparaître une analyse de la situation de la France fausse, sommaire et inquiétante. Fausse, car dire que "depuis vingt-cinq ans le pouvoir d'achat des salaires n'a en moyenne presque pas augmenté" relève d'une erreur. Sa hausse a subi une inflexion à partir de 1978 (voir graphique), mais il a néanmoins augmenté de 15 %. Le pouvoir d'achat du salaire minimum a gagné 24 %. La France a des problèmes sociaux terribles, mais elle ne souffre pas d'une paupérisation de 80 % de la population, comme en est convaincu M. Sarkozy. Le diagnostic est faux.

Or il est idéologiquement faux : il s'agit de démontrer que la masse s'oppose à l'élite, celle des jet-managers des firmes mondialisées. La fracture passe, au fond, entre les patrons et les ouvriers, back to USSR... M. Chirac avait gobé cette analyse social-souverainiste (partagée par l'extrême gauche). M. Sarkozy pas entièrement. Il évite la dénonciation de l'élite, mais se rattrape en tapant sur Mai-68 ("Les soixante-huitards portent une responsabilité considérable dans la panne de l'ascenseur social") et... sur la Banque centrale européenne. Revoilà le bouc émissaire idéal !

Cette analyse est sommaire parce que le problème social français ne relève pas d'un retour nostalgique de la lutte des classes. Les inégalités, devenues plus complexes et moins visibles, appellent des solutions bien plus fines qu'un simpliste "rétablissement de la nation". Cette analyse est sommaire parce que le manque de croissance économique ne vient pas des taux d'intérêt trop élevés de la Banque centrale ou de l'euro fort. Ce sont des "légendes", comme le dénonce justement l'économiste Charles Wyplosz (L'euro-révisionnisme, www.telos-eu.com) construites pour faire porter (à nouveau !) le chapeau à Jean-Claude Trichet : Sarkozy ne fait pas mieux que Chirac. L'atonie française relève plutôt de causes internes : défaut d'investissement, d'innovation et de spécialisation dans les secteurs moteurs. Tandis que le PS nous replonge dans des manuels marxistes, le candidat de l'UMP fait une régression anti-européenne. "Pour la France du travail", propose-t-il. Qu'il commence par l'appliquer à lui-même et par travailler son programme.

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Sarkophage attend depuis si longtemps un VRAI BILAN du petit Nicolas Sarkozy. Quelque chose qui tienne la route. Il en vient à désespérer. Cela voudrait donc dire que depuis trente ans ce petit sinistre ne fait que brasser du vent sans que personne ne mette fin à sa supercherie ?

Grave et importante question ... Amis Sarkolatres, faites preuve d'intelligence et d'imagination, sauvez votre beaudet du naufrage complet.

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commentaires

I
Bonjour<br /> Vous êtes pitoyable Monsieur. Je vous laisse vous délecter de votre anti-américanisme primaire en sirotant votre coca-cola, probablement assis sur votre gros cul moulé dans un Levi's. Evidemment trop passé d'heures en cours de philo étant jeune, à vous inventer ce monde parallèle lenino-marxiste sans avoir jamais vécu hors de France pour comprendre la profonde utopie de vos convictions. <br />
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C
Ca y est je viens de rentrer de reportage et de t'envoyer la réponse officiele de Sarko qu'il a faite suite à l'interwiev exclusisive réalisée par le reporter envoyé spécial de Sarkophage :))) MDR
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O
[quote]Car le petit Sarkozy n'a jamais eu envie de gouverner, sinon il aurait commencé il y a plusieurs années. Il veut juste régner ![/quote]<br /> <br /> Je pense que sur ce point tu fait erreur. A mon avis, il est même le seul à donner une impression de volontée de gouverner. Le PS est l'exemple typique de candidats engagés dans une course à l'écharpe. 8 candidats pour appliquer le même programme, moi je trouve celà lamentable. <br /> Enfin, même si je donne entièrement raison à tes points de vues, je pense qu'il restera le moins pire, à moins qu'un nouveau candidat surprise n'arrive à l'improviste avec des idées nouvelles.<br /> <br /> Bon courage pour la continuation de ton blog très sympa.
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G
sarkophage se fait copieusement incendier ces temps-ci...<br /> C la peur de perdre, ça rend aigre...<br /> bravo les gars, les commentaires de ce billet feront partie du collector...
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M
En fait une des choses que je comprends le moins du libéralisme c'est de ne pas vouloir être libéral sur les flux humains : les libéraux veulent que les capitaux, les marchandises, les touristes entrent et sortent comme ils le veulent mais les humains pour l'immigration ou l'émigration ils ne veulent pas, ce qui est très paradoxal...<br /> ---<br /> <br /> Cela n'a rien à voir avec le libéralisme, être liberal c'est juste demander à l'état de faire respecter les lois c'est tout, qu'ils ne se melent pas de commerce etc... Les "liberaux" ne veulent pas que les frontieres soient fermé bien au contraire.<br /> <br /> <br /> On est libéral ou on ne l'est pas :W<br /> --<br /> <br /> Tu veux le prix nobel de philo ? ;)<br /> <br /> <br /> Sinon dégresser la fonction publique je trouve qu'il y a une façon pour le faire. On vend les autoroutes au moment où ils vont faire du profit, ça se passe de commentaires. Les hopitaux, l'éducation, la jusctice, la recherche sont des secteurs où il manque du monde mais on dégresse.<br /> <br /> --<br /> Beaucoup peux fonctionner mieux sans l'état "papa" qui "tente" de réguler. Comme tu dis la recherche est un secteurs qui manque de monde mais pas pour la pratique pour la matière grise, les chercheurs vont là où est leur avantage (c'est humain). Mais encore une fois l'état est venu mettre son grain de sel là dedans avec des lois bidons. Mais bon la france tiend debout quand même au niveau mondial mais elle reçois beaucoup d'aide exterieur.<br /> <br /> Escusez moi mais la défense, la police on pourrait baisser le budget et les effectifs.<br /> Surtout la défense d'ailleurs... MAis c'est pas avec sarko que ça va se faire<br /> --<br /> Oui bien sur est quand tes parents seront aggressés ou ta femme tu feras ta justice toi même. Ensuite l'armé pas mal comme idée, prochaine marée noire on compte sur toi pour néttoyer les plages. Pour faire de l'humanitaire dans les pays exterieurs. Imagine juste la situation de la cote d'ivoire si nous n'avions pas d'armée. Non ce n'est pas avec "sarko" que ça va se faire mais avec le ministre de la defence.<br /> <br /> Quand on voit les trains anglais ou les hopitaux anglais ça donne pas envie de privatiser ça...<br /> --<br /> Oui. Tu as pris quels type de train anglais ?<br /> <br /> Et puis les impots faut les augmenter. Regardez le Danemark qui est souvent pris en exemple pour la flexibilité par les libéraux : les impots sont élevés : TVA à 25%; impots sur le revenu jusqu'à 63% pour les classes les plus aisées. Si de l'argent rentre, il peut servir autre part.<br /> <br /> Oui mais le danemark n'a pas la même mentalité que les français ne sont pas au 35h. Maintenant si tu prend le danemark comme exemple voici de l'eau pour ton moulin:<br /> <br /> Tous les partis qui obtiennent au moins 2 % des voix sont représentés au Folketing.<br /> Entre 2001 et 2005, le pays a été gouverné par Anders Fogh Rasmussen du parti Venstre (libéral) en coalition avec le parti conservateur et avec l’appui du parti populiste d’extrême droite.<br /> Sa politique repose sur le soutien aux États-Unis dans la guerre en Irak (530 soldats danois), l’arrêt de la hausse des impôts, une réduction de l’immigration par des conditions d’entrée draconiennes et le maintien des acquis sociaux de l'État-providence.<br /> La politique extérieure du Danemark consiste essentiellement à partager les points de vue du gouvernement américain, qu’il soit démocrate ou républicain.<br /> <br /> Avec le Royaume-Uni, c’est le seul État de l’Union européenne a avoir signé avec les autres États membres une clause d’opting-out en matière de monnaie unique, ce qui lui permettra, le cas échéant, de rester indéfiniment en dehors de la zone euro.<br /> <br /> --<br /> Source wikipedia. <br /> <br /> Maintenant sachant ça reparle moi du modèle du danemark
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