Vous aimez la littérature qui fait saliver les glandes lacrymales ? Vous aimez découvrir ce que vous ne devriez jamais savoir ? Vous aimez lire Voila ou Paris-Catch ? Vous aimeriez comprendre le fonctionnement du petit Nicolas Sarkozy ? Vous aimez être aimé ?
Si vous avez répondu oui à au moins une de ces questions, il faut acheter un livre qui n'aurait jamais dû voir le jour... Sans un éditeur courageux, et surtout sans un directeur d'édition ayant horreur de la censure.
Le mot censure est celui qui convient pour qualifier le comportement adopté par le personnage central de ce livre. Toute l'histoire a déjà été racontée sur ce blog. Les menaces, manoeuvres et arrangements tordus pour faire taire la vérité et disqualifier un long travail d'entretiens et de dialogue. D'ailleurs, la stratégie a été revue à la suite de la publication de la version romancée. Quelques coups de fil vers les "faiseurs d'opinion" et les prescripteurs (Hebdos ...).
Derrière l'histoire des sentiments se trame l'histoire du pouvoir et de ses embuches. Car un homme candidat à la présidentielle, doit avoir sa bernadette. Sans bernadette, point de salut !
Merci à Massilia :o)
[Edit du 23.03.2006]
Il faut le lire pour le croire ! Le groupe Prisma Presse, un mastodonte du vomissage de papier (Gala ...) a décidé de museler ses journalistes. Et quand Sarkophage dit museler, il pèse ses mots.
Or il s'avère que Valérie Domain travaille dans ce groupe .. précisémment. Il n'en faut pas beaucoup pour croire que un petit lutin s'est penché sur le berceau de la société.
Les mesures édictées sont dignes de la Corée du Nord ou de l'URSS de la grande époque. Pour voir de quoi il retourne voici ce que les auteurs de livres écrits même en dehors de leur fonction dans le groupe, doivent respecter :
- "Mon ouvrage ne comporte aucune orientation ou interprétation politique, respectant ainsi la position de neutralité constante prise par Prisma Presse depuis sa fondation"
- "Ne met pas en cause, l'un quelconque des partenaires ou annonceurs publicitaires de Prisma Presse"
Le seul intérêt de la démarche ici c'est de bien montrer que la liberté d'expression n'existe pas. Bienvenue dans la dictature d'entreprise. Et ça va arranger qui tout ça ?