Le vrai Nicolas Sarkozy gagnerait à prendre des cours de savatte ou de catch, car la situation à l'UMP va bientôt l'exiger.
Dernier exemple en date, la saillie de Michèle Alliot Marie (téléguidée depuis l'Elysée par le monsieur au trois cent millions du Japon) au conseil national de l'UMP, organisé le même jour que le vote du PS. Allez savoir pourquoi !
MAM dégaine et tire de vraies cartouches contre le petit Nicolas Sarkozy. Touché mais pas neutralisé celui-ci réplique à la balle à sanglier. La chasse est ouverte, baissez la tête !
Extraits de l'escarmouche :
"Trop souvent, nous avons laissé s'insinuer l'idée pernicieuse qu'un jeune était un délinquant en puissance ou en devenir", a regretté la ministre de la Défense, visant le ministre de l'Intérieur.
Elle s'est également déclarée "contre la discrimination positive", un thème cher au président de l'UMP.
L'ancienne présidente du RPR a également défendu "l'équilibre des institutions" que Nicolas Sarkozy veut bousculer en rendant le président de la République "plus engagé dans la conduite des réformes". "Beaucoup a été dit ou écrit sur le devenir de la fonction présidentielle. Gardons-nous de tout emportement", a lancé Mme Alliot-Marie. "Le président de la République est le gardien et le garant de la cohésion nationale (...) La réforme du quinquennat aurait pu changer la vision des Français sur le rôle du président. Il n'en a rien été", a-t-elle fait valoir. Le président de la République "n'est pas un super-Premier ministre", a-t-elle ajouté.
Et le candidat le plus célèbre de france de répondre :
Quelques instants plus tard, devant la presse, M. Sarkozy a ironisé: "peut-être qu'elle a voulu mesurer sa popularité dans le parti". "C'est un lancement de campagne réussi", a-t-il dit, en soulignant la réaction "sans ambiguité" de la salle. Jean-Louis Debré, le très chiraquien président de l'Assemblée, est venu à la rescousse de Mme Alliot-Marie. "J'ai entendu à la radio que des sifflets avaient été organisés contre" elle et "j'ai considéré que ce n'était pas acceptable. J'ai décidé de venir", a-t-il dit aux journalistes. Le député Patrick Ollier a pour sa part jugé "pour le moins discourtoise" la manière dont M. Sarkozy a répondu à sa compagne, se demandant "si on ne ferme pas la porte au débat".
La psychorigidité du candidat de l'UMP est donc de plus en plus visible. Les électeurs le verront-il au moment de glisser le bulletin dans l'urne ? Vous le saurez en Avril 2007, sauf accident de talonette précipité ...