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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 07:58

Le petit Nicolas Sarkozy a inventé l'eau chaude ! C'est à peine croyable mais sans lui nous ne pourrions bénéficier de toutes ces grandes idées ... qui ruinent le monde.

L'UMP se targue de faire dans l'originalité, alors que tout le programme est un réchauffé de choses déjà essayées ailleurs et qui la plupart du temps ne marchent pas. Il faut mieux faire, à la rigueur comme le PS, qui lui n'a aucun programme. Au moins il ne pille personne !

Et comme en France on met plusieurs décennies avant de comprendre ce que certains ont expérimenté, on peut se dire que dans trente ans tout le monde comprendra le plagiat. (Il suffit de penser à l'amiante et ses ravages .. en France) 


Sarkostique le sarkozy blog officiel satirique

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commentaires

T
<br /> ceci n'a hélas rien de satique<br /> <br /> Monsieur le Ministre,<br /> <br /> Vous n’avez eu de cesse depuis votre engagement dans la pré-campagne présidentielle à vous présenter comme un homme nouveau, répudiant des pratiques du passé largement contributives, selon vous, du discrédit de la classe politique en France.<br /> <br /> Sur le plan international, vous vous étés présenté lors de votre émission sur TF1, dimanche 16 juillet 2006, à l’occasion du lancement de votre ouvrage d’été, comme un ami d’Israël.<br /> <br /> Nous en prenons très volontiers acte de vos démarches et prises de position. Toutefois, en tant que citoyens français, nous vous serions infiniment gré de nous apporter les précisions suivantes sur des sujets qui posent problème à tous ceux qui comme vous sont soucieux de la bonne gouvernance de la France :<br /> <br /> Alors que l’armée israélienne a commencé à mobiliser, vendredi 23 juillet, ses réservistes pour la poursuite de ses opérations contre le Liban, comment envisagez-vous de concilier les engagements de votre conseiller pour les affaires des sans papiers, M. Arno Klarsfeld, et ses obligations militaires en sa qualité de réserviste de l’armée israélienne ?<br /> <br /> Concilier ses obligations militaires vis à vis d’Israël et ses fonctions auprès d’un membre du gouvernement français ? Pensez-vous que M. Klarsfeld pourra continuer à conseiller utilement son ministre depuis le sud Liban, entre deux roquettes, et mener de pair ses activités militaires au Liban démoli par cette même armée israélienne ?<br /> <br /> Le Conseil d’État , conseiller juridique du gouvernement français, a-t-il été saisi pour qu’il se prononce sur le caractère juridique de cette situation qui, de fait, entraîne la France dans une situation de guerre, via Israël, contre des pays tiers ( aujourd’hui le Liban et la Palestine ), demain probablement d’autres.<br /> <br /> Aussi, dans le domaine de la régularisation des "sans papiers", vous avez exigé comme préalable à leur régularisation qu’ils rompent tout lien avec leur pays d’origine. Toutefois, dans le même temps, vous embauchez un français de souche qui, plutôt que de servir le drapeau de son pays, effectue son service militaire dans un pays étranger, en l’occurrence Israël, non en exerçant une option de nationalité mais en demandant sa naturalisation.<br /> <br /> Considérez vous que cette dualité de situation juridique à des postes de responsabilité politique serait sans préjudice sur la visibilité et la crédibilité de la diplomatie française dans la zone ?<br /> <br /> Monsieur le Ministre,<br /> <br /> Nous vous remercions de toute l’attention que vous porterez à nos interrogations légitimes, espérant vivement que vous contribuerez par la pertinence de la haute idée que vous vous faites de la France, notre pays commun, à dissiper nos troubles et à nous montrer le chemin de la cohérence intellectuelle et morale au service de la collectivité nationale.<br /> <br /> Très respectueusement.<br /> <br /> 1 - René Naba, Journaliste-écrivain Dernier ouvrage paru "Aux origines de la tragédie arabe" ( Éditions Bachari, juin 2006 Paris ) Auteur notamment "Du bougnoul au sauvageon, voyage dans l’imaginaire français" ( Harmattan 2002 ) " Rafic Hariri, un homme d’affaires premier ministre " ( Harmattan 2000 ).<br /> <br /> site de BELLACIAO-Collectif Bellaciao
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T
(il a battu tout les record de nationalisation des entreprises d'état)<br /> Escusez,il fallait lire le record des DÉNATIONALISATIONS des entreprises d'Etat.
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T
D'accord avec John a 100%,je ne sais s'il vit au États,mais très bien résumé la vie.J,ai fait ma carrière aux États 35 ans,y vis depuis 49 ans,y suis a la retraite,et reste pur mes enfants et petits enfants,dans l'ensemble j'ai aimé le travail même sans bénéfices sociaux comme vous avez en France,il nous appartiens a chacun de nous de décider,la retraite que l'on veut,les assurances en tout genres ,c'est a nous d'être suffisamment responsable,pour gérer notre vie et non au gouvernement,par contre votre assurance maladie est vraiment généreuse,ici j'ai payé $.7000 une opération d'appendicite,non je ne suis pas de droite loin s'en faut,je déteste la politique Américaine et bien des choses encore,mais il est exact que (Sarkosysnogood),rencontre toujours des politiciens de droite quand il vient ici,et encore plus qu'en il n'etait pas ministre,c'est a lui que fait confiance la droite américaine,et s,il est élu,vous deviendrez la copie conforme,ou le dernière étoile du drapeau,quoi que vous soyez déjà pas mal américanisés sur bien des cotés,probablement les plus de l'Europe dommage.Quand aux socialistes ,Jospin a été l'inspirateur pour toutes les lois liberticides,sur le net,il a battu tout les record de nationalisation des entreprises d'état,pour combler sans y parvenir le déficit croissant de vos lois sociales,vue de loin la France s'enfonce de plus en plus,vos gouvernements,vous parlent de mémoire du passé, de repentance, de sécurité,de cellule de crise d'alerte orange, de minutes de silence etc..fort ,bref,essaie de vous occuper en vous faisant craindre le pire faute d'avoir des idées pour avancer vers l'avenir,le monde change,gauche ou droite n'a plus beaucoup d'importance ,il faut l'admettre même si ça vous éloigne un peu de la grande tradition connue a travers le monde pour vos lois sociales,pour ma part j'ai toujours eu en tête que si l'homme est fait pour travailler il n'est pas fait pour être employer et c'est ce a quoi je suis parvenu,l'Union Européenne ,union très disparaître et tres diversifiée ne vous rend pas service,si ce n'est qu'un nombre individus politiques en profitent pour vivrent peper,et décide tout pour vous, mais l'Europe n'est pas les États Unis,que ce soit en bien ou en mal.<br />
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L
"USA permière puissance mondiale , slaire moyen bien plus élevé que en france."<br /> <br /> USA : le pourcentage de salariés sans couverture maladie est passé de 27% à 41% en quelques années... à chacun de voir si onpréfère une moyenne qui tient compte de salaires exorbitants, ou d'une réalité qui assure un vrai SMIG et une vraie SECU à tout le monde...<br /> L'Angleterre, je veux bien que ce soit ton modèle économique. Mais mac, si tu n'est pas capable de percevoir le niveau de pauvreté d'une grande partie des américains, tu peux me sortir tous les chiffres que tu veux...<br /> C'est une réalité, que certains américains bossent et vivent vivent sous le seul de pauvreté... à chacun de choisir son modèle, mais c'est bien une réalité même si les américains sont passés pros dans le négationnisme (si les gens ne bossent pas c'est qu'ils ne veulent pas, et autre **âneries**).<br /> <br /> J'ai même entendu ça en France, que les SDF ne faisaient rien pour s'en sortir... mouarf.<br /> Vous connaissez un job où on ne vous demande pas de justificatif de domicile ? A part le travail au noir, pas de salaire => pas de domicile => pas de boulot => pas de salaire... trop dur à comprendre pour certains.<br /> Même en vivant dans une caravane la plupart des jobs sont refusés car pas d'adresse Fixe !<br /> <br /> Par contre, il y a un truc sur lequel tout le monde est d'accord, à doite comme à gauche, mac aussi : les politiciens doivent être moins payé, ne doivent pas cumuler 36 mandats, les salaires des pdg doivent être revu à la baisse... mais l'insécurité des politiques, c'est moins intéressant que les banlieues... Bon John, à quand la révolution ? :D<br /> A MBDA, (dont le pdg est le frère de Imad Lahoud je le rappelle gnak gnak gnak), l'augmentation des bénéfices a donné quelques % supplémentaires sur les salaires, et 3 fois plus de % supplémentaires pour les actionnaires... ça ne plaît pas aux salariés qui ont vu la start-up devenir multinationale en partie grâce à leurs efforts, mac...<br /> Tu parles de la fuite des cerveaux, mais avec le système libéral c'est la fuite des capitaux : à ton avis, l'actionnariat des grandes entreprises française, est français ? Faut pas rêver...
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J
Ce vent punitif qui vient d’Amérique ou L’IDÉOLOGIE DE L’INSÉCURITÉ :<br /> <br /> "Ne s’agit-il que d’une coïncidence ? Au moment où, dans l’indifférence apparente des gouvernements, l’annonce d’énormes regroupements industriels ou bancaires se généralise aux Etats-Unis et en Europe, les responsables politiques rivalisent d’imagination et de projets en matière de lutte contre la délinquance. Les grands médias, oubliant trop souvent que les « violences urbaines » ont aussi leur source dans la généralisation de l’insécurité sociale, concourent à cette façon biaisée de définir les menaces qui pèseraient sur nos sociétés. Certains des remèdes proposés couramment (« tolérance zéro », couvre-feux, suppression des allocations familiales versées aux parents des délinquants, durcissement de la répression des mineurs), s’inspirent d’ailleurs de l’exemple américain. Et risquent, comme aux Etats-Unis, de conduire à une généralisation du contrôle social doublée d’un envol du taux d’incarcération."<br /> <br /> <br /> <br /> Par Loïc Wacquant <br /> Professeur à l’université de Californie, Berkeley, et à la New School for Social Research, New York. <br /> <br /> <br /> "DEPUIS quelques années monte à travers l’Europe une de ces paniques morales capables, par son ampleur et sa virulence, d’infléchir les politiques étatiques et de redessiner la physionomie des sociétés qu’elle atteint. Son objet apparent, trop apparent justement, puisqu’il tend à envahir le débat public : la délinquance des « jeunes », les « violences urbaines », les désordres dont les « quartiers sensibles » seraient le creuset, et les « incivilités » dont leurs habitants seraient les premiers coupables. Autant de termes qu’il convient de garder entre guillemets, car leur signification est aussi floue que les phénomènes qu’ils sont supposés désigner, dont rien ne prouve qu’ils soient propres aux « jeunes », à certains « quartiers », et encore moins « urbains ».<br /> Ces notions s’inscrivent dans une constellation de termes et de thèses venus des Etats-Unis, sur le crime, la violence, la justice, l’inégalité et la responsabilité, qui se sont insinués dans le débat européen jusqu’à lui servir de cadre et qui doivent l’essentiel de leur pouvoir de conviction à leur omniprésence et au prestige retrouvé de leurs propagateurs (1). La banalisation de ces analyses dissimule un enjeu qui n’a que peu à voir avec les problèmes auxquels ils se réfèrent ostensiblement : la redéfinition des missions de l’Etat, qui, partout, se retire de l’arène économique et affirme la nécessité de réduire son rôle social et celle d’élargir, en la durcissant, son intervention pénale.<br /> L’Etat-providence européen se devrait désormais de maigrir, puis de sévir envers ses ouailles dissipées et d’élever la « sécurité », définie étroitement en termes physiques et non en termes de risques de vie (salariale, sociale, médicale, éducative, etc.), au rang de priorité de l’action publique. Effacement de l’Etat économique, abaissement de l’Etat social, renforcement et glorification de l’Etat pénal : le « courage » civique, la « modernité » politique, l’audace progressiste même commanderaient d’embrasser les poncifs et les dispositifs sécuritaires les plus éculés (2).<br /> Il faudrait reconstituer, maillon par maillon, la longue chaîne des institutions, agents et supports discursifs (notes de conseillers, rapports de commission, missions d’officiels, échanges parlementaires, colloques d’experts, livres savants ou grand public, conférences de presse, articles de journaux et reportages télévisuels, etc.) par laquelle le nouveau sens commun pénal visant à criminaliser la misère - et, par ce biais, à normaliser le salariat précaire -, incubé aux Etats-Unis, s’internationalise sous des formes plus ou moins modifiées et méconnaissables (y compris parfois par ceux-là mêmes qui le propagent), à l’instar de l’idéologie économique et sociale fondée sur l’individualisme et la marchandisation dont il est la traduction et le complément en matière de « justice ».<br /> Ce vaste réseau de diffusion part de Washington et de New York, traverse l’Atlantique pour s’arrimer à Londres et, de là, étend ses canaux à travers tout le continent. Son origine se trouve dans le complexe formé par les organes de l’Etat américain officiellement chargés de mettre en œuvre et en vitrine la « rigueur pénale », dont le ministère fédéral de la justice et le département d’Etat (qui, par le truchement de ses ambassades, milite activement, dans chaque pays hôte, en faveur de politiques pénales ultra répressives, particulièrement en matière de stupéfiants), les organismes parapublics et professionnels liés à l’administration policière et pénitentiaire, ainsi que par les médias et les entreprises privées participant à l’économie de l’emprisonnement (firmes d’incarcération, de santé pénitentiaire, de construction, de technologies d’identification et de surveillance, etc.) (3).<br /> Mais, dans ce domaine comme dans bien d’autres, le secteur privé apporte une contribution décisive à la conception et à la réalisation de la « politique publique ». De fait, le rôle éminent qui incombe aux think tanks néoconservateurs dans la constitution puis l’internationalisation de la nouvelle doxa punitive met en exergue les liens organiques, tant idéologiques que pratiques, entre le dépérissement du secteur social de l’Etat et le déploiement de son bras pénal."<br /> <br /> AVRIL 1999- LE MONDE DIPLOMATIQUE <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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