Il faut se frotter les yeux pour le croire ! Chirac et Monod (secrétaire général de l'Elysée dans les souvenirs de Sarkophage) ont une haute opinion du cas Sarkozy.
Nous sommes au lendemain du 29 mai 2005, il faut changer le gouvernement de Raffarien.
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Le lundi matin, au lendemain du fiasco référendaire, Alain Juppé appelle Jacques Chirac. Il est 8 h 30. Ils ont tous deux la "gueule de bois", après cette soirée de cauchemar où le chiraquisme semble s'être délité d'un coup.
"Au point où on en est, dit Juppé au président, je crois que vous devriez appeler Sarko à Matignon. Il a le parti et un soutien parlementaire fort. Est-ce qu'il ne faut pas tenter le coup en lui demandant de s'engager à ne pas vous humilier ?"
"Vous savez comment il est. Il ne tiendra cet engagement que dix jours, et encore."
À croire qu'il y a du complot dans l'air. Jérôme Monod, l'alter ego, est aussi sur la même ligne. Convaincu qu'il n'y a que Nicolas Sarkozy qui pourra sauver les meubles, il a déjà dit au chef de l'Etat :
"La meilleure solution, c'est Sarkozy. Il faut passer un pacte avec lui. Il doit mettre les formes avec toi et, en échange, tu lui promets de ne pas te représenter et de te prononcer pour lui, le moment venu."
Chirac : "Je n'ai pas confiance. Il est fou."
Monod : "Non, il n'est pas fou. Juste maniaco-dépressif."
Le Monde - 08.032006
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C'est rassurant de savoir que pour le chef de l'état son numéro deux au gourvernement est fou, alors que pour son conseiller le plus proche il n'est que maniaco dépressif !
Petit rappel : la France dispose de l'arme nucléaire et est l'un des principaux producteurs d'armes du monde ...