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20 juin 2005 1 20 /06 /juin /2005 00:00

Vous avez manqué le match de boxe ? En voici les principaux grands moments. Nous sommes passés pas loin du KO...

Résumé des faits :

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"Tu vas t'en prendre plein la gueule" , avait averti le président du groupe PS de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault. Mais le député socialiste de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, a décidé de passer outre la mise en garde et choisi avec l'accord final de M. Ayrault d'attaquer frontalement Nicolas Sarkozy, mardi 14 juin, lors de la première séance de questions d'actualité pour le nouveau gouvernement. Un cadeau de bienvenue en quelque sorte.

Citant plusieurs articles, dont celui du Monde du 3 juin, dans lequel le ministre de l'intérieur avait affirmé être "mieux protégé au ministère de l'intérieur que par les 150 permanents de l'UMP" , le parlementaire a demandé au ministre d'"indiquer qui, parmi -ses- propres collègues, membres de ce gouvernement, -ses- propres amis, entendrait -lui- faire tant de mal" . Une pause, et M. Montebourg reprend : "A moins que ce ne soit le révélateur d'une psychologie fragile obsédée par le complot (...) préoccupante chez un homme qui entend faire des institutions l'instrument de son aventure personnelle" . Négligeant les huées venues des bancs de droite dont un "y a qu'ça qui t'intéresse" , le député pose alors sa question : "Gouvernez-vous pour la France ou gouvernez-vous plutôt pour vous-même, pour vous seul ?"

Un bref conciliabule avec Dominique de Villepin, un regard de défi à son adversaire, et M. Sarkozy contre-attaque. Première salve : "Quand il y a des leçons de comportement politique à prendre, il faut choisir une autre adresse que la vôtre." Deuxième salve : "Il y a une grande différence entre l'UMP et le PS. (...) Quand on n'est pas d'accord avec M. Fabius, on l'exclut. (...) A l'UMP, quand la situation exige le rassemblement, nous le faisons. C'est ce que nous avons fait avec Dominique de Villepin, c'est notre honneur, notre fierté."

Au final, certains amis du président de l'UMP reconnaissaient que l'attaque, "légèrement indigne et sulfureuse" , avait été difficile à "retourner" . M. Hollande, pour une fois, félicitait M. Montebourg : "On n'a jamais vu Sarkozy aussi désemparé. Il était gêné et malhabile" . Insatisfait de la réponse du ministre, M. Montebourg évoquait la possibilité de "recommencer la semaine prochaine" .

Mais le PS a prévu, à cette date, un autre combat : dénoncer un redécoupage électoral qui serait supervisé par un ministre de l'intérieur chef de parti. M. Montebourg devra passer son tour.

Philippe Ridet

Article paru dans l'édition du Monde du 16.06.05

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Ainsi donc un député courageux a osé porter le fer dans l'enceinte de l'assemblée nationale, pour demander à notre grand ministre de l'intérieur (marche pied de l'élysée), de justifier et d'expliquer ses déclarations précédentes.

Ainsi il est encore des hommes courageux pour dénoncer les pratiques de certains hommes politiques qui se servent de leur fonction comme d'un marche pied. Remarquez le mentor de Sarkopoing avait lui la nostalgie de la chaise à porteurs :o)

Donnez nous messieurs les députés et ministres d'autres occasions d'être satisfaits du fonctionnement de notre parlement. Sus aux courbettes et brosses à reluire. Vive la boxe !

Sarkostique le sarkozy blog officiel satirique

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14 juin 2005 2 14 /06 /juin /2005 00:00

Nicolas Sarkozy déclare le samedi 11 juin 2005, lors d'une réunion de l'UMP :

«Le problème d'une famille politique, ce n'est pas trop de concurrence, c'est de vouloir se rassembler autour d'un seul qui a éliminé tous les autres parce qu'il a peur. Et un chef qui a peur, ce n'est pas un chef.»

Cékoidonc que ce truc alambiqué ?   Relisez plusieurs fois ...

Ce qu'il faut comprendre, c'est simple : je veux être le chef !

Quel qu'en soit le prix .. ou le nombre de cadavres politiques. Cela nous rappelle un Mr C. qui a construit sa carrière politique de la même manière :

Chaban, Giscard, Balladur, Jospin ... et bien d'autres encore. Que de cadavres laissés sur le tapis.

Et pourtant la chasse est fermée depuis quelques semaines !

 

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13 juin 2005 1 13 /06 /juin /2005 00:00

Vous en rêviez tous ! Notre bien aimé ministre de l'intérieur est aussi ministre de l'éducation nationale.

Comme ça les élèves récalcitrants iront directement en prison...

Un doute vous traverse ? Vous ne croyez pas mon information (qui est un scoop, un vrai !) ? Alors il me faut prouver mes assertions ...

Lisez ci-dessous ses déclarations :

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  Sarkozy: que "5 à 10%" des élèves de ZEP accèdent aux classes préparatoires

  Lundi 09-06-2005

Le président de l'UMP et ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a proposé jeudi de fixer l'objectif que "5 à 10%" des élèves des établissements scolaires en zone d'éducation prioritaire (ZEP) puissent accéder aux classes préparatoires et aux instituts d'études politiques.

"Nous devons avoir une action spécifique, comme le Premier ministre l'a dit, en faveur de l'égalité des chances", a déclaré M. Sarkozy lors d'une convention de l'UMP sur l'immigration à l'Assemblée nationale.

"Une action volontariste de tous les acteurs de la société est nécessaire et urgente pour que l'égalité des chances ne soit plus simplement un concept, mais devienne une réalité. C'est en cela que j'ai parlé de discrimination positive", a-t-il ajouté.

"Les ZEP doivent cesser d'être un marqueur de pauvreté sociale, les ZEP doivent cesser d'être l'éteignoir de la réussite de ceux qui veulent travailler", a-t-il souhaité.

"Nous devons garantir qu'un enfant de ZEP n'est pas condamné à se retrouver dans une formation sans avenir et peut lui aussi rejoindre une filière d'excellence", a-t-il ajouté.

"Je propose que nous nous fixions comme objectif que les 5 à 10% des élèves les plus motivés de chaque établissement scolaire des ZEP puissent accéder aux classes préparatoires et aux instituts d'études politiques", a précisé M. Sarkozy.

Il a aussi souhaité que l'on mette "les meilleurs professeurs" dans les établissements scolaires de ZEP et qu'ils soient "payés en conséquence".

"Nous devons donner de l'autonomie à des équipes pégagogiques renforcées. Nous devons créer des internats de ville, des internats d'excellence, pour les enfants issus de familles mono-parentales", a aussi préconisé M. Sarkozy.

 

 

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Quand on dit que Monsieur Sarkozy a une ambition aussi grande que le Charles de Gaulle ! D'ailleurs Sarkophage se demande pourquoi Chirac n'a pas saisi l'occasion qui s'offrait à lui : un seul ministre pour tous les ministères forcément occupés par des mous du genou, des petites frappes, des incapables ...

"Sarkozy ministre de tout" ca en jette un max ! N'est ce pas ?

Encore un effort de patience et dans deux ans il sera président de rien ... :o)

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12 juin 2005 7 12 /06 /juin /2005 00:00

Vous prendrez bien une petite chanson 

Tout, tout, tout vous saurez tout sur Sarkozy
Son air cocu de parvenu,
Sourire mielleux et venimeux
Un arriviste opportuniste
Un démago bien mégalo
Tout, tout, tout, tout, vous saurez tout sur Sarkozy

J'ai vu p'tit Sarko à la télé, o gué, o gué
Faut dire qu'il aime bien se montrer o gué, o gué
Dans tous les commissariats
Félicitant ses soldats
Dans les banlieues et la rue
Traquant les sans papiers
Avec lui rien de bien diffici-ile
Y a qu'à mettre des flics et des vigi-iles

Après son mariage avec Edouard, o gué, o gué
Il est resté un peu au placard, o gué, o gué
Depuis il est ressorti
Car c'est un gars dégourdi
Et c'est avec le grand Jacques,
Qu'il casse la baraque
Juppé et ses amis politi-iques
Ah, c'est sûr, il leur a fait la ni-ique

Tout, tout, tout vous saurez tout sur Sarkozy
Son air cocu de parvenu,
Sourire mielleux et venimeux
Un arriviste opportuniste
Un démago bien mégalo
Tout, tout, tout, tout, vous saurez tout sur Sarkozy

Avant d'accéder à l'Elysée, o gué, o gué
À Matignon, il pensait squatter, o gué, o gué
Mais il a dû déchanter,
Le Jacquot l'avait planté
Et à nommer ce gêneur,
Ministre de l'Intérieur
Pour lui, c'est seulement un intermè-ède
De Jean-Pierre, il prendra la relè-ève
Avec Sarko, fini le social, o gué, o gué
Il veut faire des choses plus radicales, o gué, o gué
Finie la mendicité,
Exit les prostitués
Tous ceux qui sont basanés
Y'a qu'à les expulser
Tous les chômeurs, tous les RMI-istes
Sont pourchassés comme des terrori-istes

Tout, tout, tout vous saurez tout sur Sarkozy
Son air cocu de parvenu,
Sourire mielleux et venimeux
Un arriviste opportuniste
Un démago bien mégalo
Tout, tout, tout, tout, vous saurez tout sur Sarkozy

Sarko a trouvé la solution, o gué, o gué
Celle qui va sauver notre nation, o gué, o gué
C'est pourtant pas compliqué,
Il suffisait d'y penser
Tous ces pauvres et ces paumés,
y a qu'à les enfermer
Pendant que Jean-Pierre engraisse les ri-iches
Les pauvres n'ont qu'à se serrer les mi-iches

Tout, tout, tout vous saurez tout sur Sarkozy
Son air cocu de parvenu,
Sourire mielleux et venimeux
Un arriviste opportuniste
Un démago bien mégalo
Tout, tout, tout, tout, vous saurez tout

Merci à : http://memepascap.free.fr/

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11 juin 2005 6 11 /06 /juin /2005 00:00

Une analyse percutante. Des mots qui font mouche ! La magie du verbe et la force de l'écrit pour un uppercut à l'estomac ...

 

Sarkozy de l'intérieur

Le 13 mai, c’était un treize et je ne me rappelle pas si l’ironie du sort avait voulue que ce soit un vendredi pour souligner l‘horreur de ce qui n’était pas la trame d’un film gore mais la réalité. C’était le printemps, le mois de mai et je me souviens de ton visage, crispé, l’angoisse creusée dans chaque trait de ta peau tirée soucieusement vers les tempes blanches et ta peur, pourtant perceptible, s’oubliait à l’urgence de sauver des enfants qui tremblaient devant un loup devenu fou.
Le loup était sorti du livre pour envahir une école maternelle, dans son ventre aucun chaperon rouge, aucune grand-mère avalée sur son passage. Ce loup cagoulé noir était un loup moderne, plutôt que de souffler fort sur la bergerie ou de montrer les dents, sur son ventre s’enroulait des fils en fins serpents et dans sa main, sûrement tremblante et moite, un détonateur se serrait sur lequel le pouce menaçait de s‘écraser.
Loup y es tu? Loup, tout fou qu’il soit, ne se contentait plus de bouffer les proies rares rencontrées ça et là, qu’il devait courser en s’épuisant davantage avant de se mettre à table sans nappe, ni chandelles. D’ailleurs le loup faisait bien trop souvent les poubelles. Le loup avait les dents longues et la patte deviendrait blanche après ce coup d‘éclat, c’est au restaurant qu’il voulait s’asseoir, le grand restau sans cœur où caviar et champagne réveilleraient son palais en souffrance de sucer tous les dimanches des os de poulet élevé en batterie que sa vieille mère assise face à lui, comme chaque dimanche, lui aurait cuit avec le digne sourire des pauvres qui ne se plaignent pas. Le loup voulait du fric, de l’oseille, de l’argent. Il en était gavé de la soupe à la grimace dans laquelle il baignait depuis fort longtemps, trop longtemps, une eau grasse en vérité dans laquelle il avait décidé de ne plus tremper ni langue, ni doigts. Un fou, oui, pas un exclu du partage, un pauvre d’esprit oui à la culture inexistante si ce n’est celle qui flotte à la surface des bouillons des marmites miasmatiques, pas une crapule calculatrice au QI de 160 digne de croiser le fer ou d‘avancer des pions sur un grand échiquier. Un fou qui ne souffrait de rien sauf de sa folie. Un fou qui avait du trop regarder sa télé et piocher dans une série « B » cette idée saugrenue de séquestrer l’innocence entre des murs décorés de dessins d’enfants. Bref un loup fou n’avait aucune excuse, surtout pas celle d’être désespéré et de souffrir de quelques travers, non pas de porc restés au milieu de la gorge, mais ceux de notre société dirigée par des hommes de bonne volonté qui ne veulent que notre bien - Ah la belle abnégation du soi!-, tous dévoués à leur vocation: notre bonheur!
D’ H.B (human bomb), ce vilain loup poilu, ne restera que cette image du fou incontrôlable, de la vie d’Erick Schmitt on oubliera la détresse, la souffrance qui poussent à perdre sa conscience et sa raison parce que dans notre beau pays propre et bien civilisé on ne peut que se tenir droit sans aller de coté. De toi, petit Nicolas, on gardera l’image d’un homme au sang froid, un héros n’hésitant pas à proposer sa peau contre celle des enfants. Et que l’on garde notre mémoire sélective après tout, inadmissible était le geste du fou, pourquoi chercher plus loin les raisons de ses gestes, pourquoi parler encore de ce morceau de papier où il écrira: « prisonnier de mes rêves les plus fous, je suis mal assis sur une chaise de bambin… Alors, revenons à cette mort dont je sens à peine, mais sûrement, la faux s’affûter sur ma nuque. Mort je suis, il fallait l’être, je m’y suis préparé … » Mort, oui mort il l’était déjà, avant de franchir la porte de la classe le ventre lardé d’explosifs dans cette école et d’y finir trois balles dans la tête après s’être endormi au café bourré de somnifères… Mort, il l’était depuis longtemps comme beaucoup d‘entre nous qui vivons plus de soucis et de précarité en oubliant les petits bonheurs qui n‘ont plus l‘espace d‘emmerger. J’aurais aimé connaître ses rêves les plus fous, mais à défaut de connaître les siens, j’imagine les tiens, et depuis moi je cauchemarde au trottoir de mes soirées et je me sens agneau dans ta grande bergerie. Car depuis ce mois de mai où le vernis à sécher sur des souffrances pour ne montrer que la surface d’un dénouement heureux, ton sourire s’est fait très carnassier avec sur tes canines la blancheur à proposer aux objectifs.
Un masque. Tu portais le masque de l’effroi -Ah, oui, au fait, je te tutoie, tu ne m’en voudras pas de cette familiarité à ton endroit, mais à te regarder si accessible dans mon petit écran couleur quand tu parles de te raser, quand tu fais ton jogging, quand tu bois, tu ris, tu embrasses Cécilia, tu fais parler ton fils pour t‘innocenter, que tu couronnes la première miss de France pour en faire une fée clochette à la baguette tricolore en vue de porter l‘écharpe autour du corps… Toi si près des gens, du peuple, de la populace, du populo, du troupeau avec ce visage compassé de compréhension derrière lequel se cache forte ambition pour améliorer le quotidien fragile et incertain de ces gens aliénés, du peuple petit, de cette populace souffreteuse, du populo rougeaud, du troupeau qui s’égare… Toi qui vides les cages d’escaliers aussi radicalement que les trottoirs pour assurer aux travailleurs qui rentrent épuisés en métro faute d’avoir l’argent pour rentrer en auto de l’usine une place nette et propre parce que tu comprends leur vie de merde et feras tout pour leur tranquillité du soir, le générale de gaulles les avait compris toi tu fais mieux tu les comprends tout de suite maintenant, toi qui soutiens moralement des troupes en uniformes ou dissimulées dans des voitures banalisées mais que j‘entends dire que la maison poulagat ne voit toujours rien venir; qu‘ils se consolent ils sont passés à la télé maintes et maintes fois accrochés à ton bras et fiers de ton sourire ultra brigth. Toi qui, toi qui, toi, toi toi mon toit! Je ne peux que te tutoyer.
Un masque donc tu portais, et pour une fois les caméras qui saisissaient la panique contenue devant l’incertitude du dénouement de l’histoire n’attiraient pas tes yeux, aucune flamme dissimulée au-dedans de l’iris ambitieux pendant les négociations, l’inquiétude, le sang-froid d’un homme emprunt d’humaines considérations, celles de la vie, de vies encore si petites. Sans doute as-tu été un authentique humain durant ces quelques jours où des vies, comme des marionnettes, ont tenu à des fils reliés à une bombe humaine. Un homme, oui, ces quelques jours terribles, tu a été un homme et je ne t’acculerai pas comme l’ont fait certains d’avoir joué coup double à l’école maternelle profitant de l’instant pour te tailler un costar plus larges que tes épaules. Papa Pasqua était là pour avoir le mauvais role: Pan, pan, pan, trois fois pan comme au théâtre
Le loup comme dans les contes a été puni, trois balles en pleine tête valent mieux qu’une ( et on se fout bien qu‘il les ait reçu pendant son sommeil), les enfants ont été sauvés et ton visage s’est détendu aux sourires de ce happy-end qui aurait pu dramatiquement s’achever dans un sang trop frais. Les sourires aux caméras, les mots aux journalistes d’un homme soulagé qu’aucune de ces innocentes vies ne soient anéanties à leur aube.
Peut être est-ce les jours qui ont suivi cet évènement qui ont été marquants pour celui qui a bénéficié d’un pic de popularité pour son intervention au péril de sa vie. Qu’importaient les commentaires, les critiques des adversaires politiques qui voyaient plutôt qu’un homme au cœur de la tourmente agissant en faisant abstraction de son environnement et de ses fonctions, un récupérateur de lauriers. Un héros ce sarko, un héros qui plus jamais ne s’étouffera d’humilité et retiendra de cette expérience que face aux caméras un jeu d’acteur met en valeur certains mots plus que d’autres . La leçon était prise et tu venais de l’apprendre par cœur.
La prise d’otage de l’école maternelle n’a plus qu’un nom: le tien, celui d’Erick Schmitt s’est oublié et si l’on s’en souvient encore on ne regrettera pas sa mort, c’était lui le vilain, il ne nous ressemblait pas et finalement n’avait aucune place dans notre société. Pour être un homme (une femme) digne de l’humanité il faut en toute circonstance se contenir. Vaille que vaille tout va bien, tout va mal, marche droit sur l’allée et tais toi et foutons au caniveau les larmes qui dérangent, camouflons aux piaillements des oiseaux virevoltant au gris du ciel les cris trop stridents de ceux qui sont à terre. Relatons les faits, juste les faits, oublions donc les circonstances.
Je suis une femme, petit Nicolas, je suis une femme et mon sexe me permet, autant que l’histoire du loup de mon enfance jamais puni, de faire payer les hommes pour vivre décemment. Mais moi si j’étais un homme, un homme en souffrance, un homme sans rien que sa désespérance qu’aurais je donc fait quand j’avais plus de quoi bouffer et que le quinze du mois déjà dans l’assiette de mes enfants stagnaient les os à sucer d’un poulet plus très frais élevé en batterie. Dans quelle tentative scabreuse aurais je invectivé ma colère en mêlant le geste à la parole pour hurler au scandale qu’en travaillant honnêtement auprès de mes petits vieux et en faisant des heures au noir de l’état je ne m’en sorte pas! J’aurais pu accepter de tout perdre, ma maison, mes meubles et de vivre pour manger, boire et dormir en oubliant de me poser des questions. J’aurais pu rejoindre une cité hlm et me réjouir de voir que la cage d’escalier était enfin vidée pour me laisser rentrer de mes heures de ménage. J’aurais pu jouer mère courage avec sur les lèvres ce sourire digne et dans les yeux la tristesse mais toujours la fierté d’être honnête et de gagner ma misère en marchant droit, tête haute dans le centre de l’allée. Je suis une femme, petit Nicolas, et en raison de quoi devrais je tout perdre et surtout une qualité de vie qui conserve un équilibre fragile dans ma tête, alouette!
Contentons nous des faits: Je suis une pute, oublions les circonstances: mes enfants devaient manger, rien ni personne ne pouvait m’aider, encore moi la charité d’un état qui attend les papiers d’un divorce pour accorder la moindre allocation mais qui n‘attend pas plus pour autoriser à vous prendre votre maison.
Si j’avais été un homme petit Nicolas, qu’aurais je donc fait?

Depuis quelques jours sur mon trottoir, je me sens Erick Schmitt, depuis que tu es revenu avec tes grandes idées vernies autant que ton sourire, heureux d’avoir tout obtenu de tes exigences. Mais dans le fond de mon cerveau qui bouillonne un peu trop je me demande petit Nicolas qui de toi ou de moi est la plus pute! Je ne vais pas te donner de leçon sur l’intégrité, sur l’étique, sur la vie, pourtant si tu passes par ici, dans mon var, viens me voir. je t’attends, il faut que je t’explique que si je suis sur un trottoir c’est pour ne pas sombrer. Il faut que je te dise que c’est un choix, que l’on ne m’a pas forcée, presque pas, c’est juste votre politique qui m’y a menée, si tu dois lutter contre ça, prends les bonnes décisions, lutte d’abord contre toi parce qu’il est si facile d’user de solutions radicales, c’est aussi facile que d’écarter les jambes à l’arrière d’une voiture.
Je ne suis pas malheureuse, petit Nicolas, je le serai sûrement si tu me condamnais sans chercher à comprendre à passer la nuit derrière des barreaux, à payer une amende si énorme qu’elle me pousserait à continuer de sucer pour pouvoir la payer, si tu me condamnais à des mois de prison pour cette prostitution. Pour sur je ne serai plus embêtée si le registre du commerce accueillait mon nom et que mes impôts fassent de moi une femme honnête au banc de la société m’éjectant de celui des accusées. Mais en aide ménagère je n’étais pas imposable et j’ai été lourdée, ce serait paradoxal qu’en pute forcément imposable je sois accueillie dans le lit où les relations sociales s’épanouissent à l’argent.
Je suis une femme, petit Nicolas, pas une preneuse d’otage d’hommes et encore moins d’enfants, je suis une femme et cette seule condition me permet de ne pas avoir péter les plombs face à ma détresse et au silence des uns et des autres que je refuse d‘entendre à présent dans leurs discours moralistes.
Nicolas le retour, Nicolas comme une ombre qui plane sur des nuits sans sommeil. Nicolas si tu m’arrêtes, si tu me colles en prison, je sortirai de mon anonymat, je ne dirai plus « Marie », je crierai mon prénom et mon nom face aux caméras sans calculs de gloire, je revendiquerai sans enrouler mon ventre à des serpents reliés à un détonateur ma revendication se fera dans la greve de la faim, mais même ça ne sera pas difficile pour une anorexique. Je revendiquerai pour qu’enfin on prenne en compte l’histoire, l’histoire de chacun, pour que les faits si ils doivent être condamnés ne fassent pas oublier les circonstances dont tu, dont vous êtes responsables parfois en oubliant trop vite que s’asseoir sur un fauteuil n’est pas être couronné, en oubliant qu’en parlant face à une caméra on ne s’adresse pas à soi même mais à des gens qui se débattent derrière et qui souvent sortent des normes que vous fixez sans réflexion.
Je me sens Erick scmitt, petit Nicolas, mais on ne me tirera pas trois balles dans la tête, je ne me laisserai pas endormir au noir de ton café somniféré qui finit par bercer les plus grands aliénés de notre société, le peuple, la populace, le populo, ceux qui s’endorment devant leur télé après leur huit heures d’usine mais qui sont heureux que le gentil sarko puisse avoir déblayer leur cage d’escalier pour les laisser accéder à leur porte blindée payée en 24 mois sans frais, ceux qui tremblent de perdre leur boulot de merde qui les fait tenir droit depuis 20 ans, un SMIC vaut mieux que rien du tout, le SMIC c‘est l‘honneur du pauvre. Comme la vie est simple parfois à s’endormir bercé par ton sourire éclatant sur l’écran en écoutant l‘histoire de celui qui a sauvé les trois petits cochons du vilain loup…
Sarko, le retour: « SILENCE ON TOURNE! » pas la page…

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9 juin 2005 4 09 /06 /juin /2005 00:00

Un article issu d'un site qu'il faut aller consulter ! L'humour se perd ... sur celui-ci on l'a retrouvé !

Ce qui était valable en 2002 l'est encore plus aujourd'hui !

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Nicolas Sarkozy à 100 Minutes pour Convaincre

Mr 88% a la tête haute devant les Français

Mardi 10 décembre 2002

Mr Sarkozy, le Ministre de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de la Vocation des Roumains à rester ou non en France, était hier soir l’invité d’Olivier Mazerolle sur TF1, dans l’émission 100 Minutes pour Convaincre.

Nicolas Sarkozy, tour à tour homme blessé, homme enjoué, mais homme avant tout, a su avec l’intelligence et la subtilité qui le caractérisent nous convaincre, et remettre à leur place personnalités politiques d’extrême-droite comme de gauche, ainsi que quelques éducateurs et autres journalistes droits-de-l’hommiste.

Etablissant d’entrée de jeu une connivence, une camaraderie et franchise salutaires, Mr Mazerolle a accueilli le ministre avec des chiffres - ces chiffres irréfutables qui mieux que n’importe quel discours illustrent le succès de la politique gouvernementale en matière de tout et du reste : 88%.

88% des sympathisants de l’UMP estiment en effet que Mr Sarkozy fait son travail à la perfection. Au-delà du plaisant surnom dont Nicolas Sarkozy peut maintenant se targuer en toute légitimité - Mr 88%, ou bien encore Huit-Huit - on notera avec intérêt et satisfaction que ce chiffre non seulement confirme l’extraordinaire élan dont avait bénéficié Jacques Chirac le 5 mai, mais qu’il est de plus en progression ! A ce train de 1% de hausse par mois, Mr Chirac a vocation à être réélu avec 142% des suffrages en 2007.

Plutôt que de nous étendre sur les interventions d’un Mr Le Pen aux yeux bouffis et atteint des premiers symptômes de la maladie de Parkinson, et d’une Mme Guiguou toujours aussi jolie mais décidement bien tête met en place, brique à brique, jour après jour, au travers de ces titanesques chantiers que sont le redéploiement police-gendarmerie, la décentralisation et les SARL à un euro.

Dans l’atmosphère détendue de linotte, nous avons vocation à relever le formidable espoir que la conférence de presse de Mr Sarkozy a donné aux Français.

Car c’est bien de paroles d’espoir dont il s’agit, de l’espoir aux ailes bleues qui depuis maintenant sept mois couve la France de son regard bénévolent. Insécurité, immigration clandestine et développement économique, tous les sujets qui préoccupent au plus haut point les habitants de notre belle et brave patrie, ont été abordés.

Mr Sarkozy a eu le courage d’affirmer ce que beaucoup de bien-pensants pas encore sevrés du Siècle Bolchevique récusent futilement : tolérance zéro. Maniant les chiffres avec dextérité, avec patience, il a réitéré le credo gouvernemental : non, tous ces Roumains et ces Pygmées n’ont pas vocation à rester en France. Pourquoi les garder quand nous n’en voulons plus ? Oui, il faut poursuivre les contrôles d’identité au hasard, car on trouve des gens. Non, ceux qui passent un quart d’heure par jour dans les transports en commun n’ont pas vocation à avoir peur. Oui il faut sortir la Corse du sous-développement. Oui, il faut contrôler les assassins de la route et les sauvageons du rail plus fréquemment qu’une fois tous les quatorze ans.

Toutes choses que le gouvernement et amicale qui animait l’émission, Mr Sarkozy a dévoilé un aspect plus engagé de sa personnalité. Entre quelques boutades savoureuses - "Nous allons rendre St Tropez aux gendarmes", "Les GIR, c’est une révolution culturelle" - il s’est fait grave au moment d’aborder le sujet de l’immigration. Mr Sarkozy est comme tant d’autres parmi nous un enfant reconnaissant de l’immigration, et c’est avec des trémolos dans la voix qu’il nous a parlé de cette "France différente", cette France qui s’est construite, génération après génération, avec l’apport de cultures étrangères - cette France où l’on peut enfin trouver un bon traiteur libanais à Neuilly après 19h00.

En concluant par un magistral "Moi, j’ai la tête haute devant les Français", Mr Huit-Huit a brillament démontré qu’il était possible de reprendre du terrain à l’extrême-droite en appliquant un politique, en tenant un discours, radicalement opposés au programme d’exclusion des partis de la haine.

MM. Chirac, Raffarin, Sarkozy et tous leurs ministres travaillent main dans la main à la création d’une France plus juste, d’une France qui avance, d’une France qui remonte un peu du bas - même si techniquement la France d’en-bas restera en bas, mais un peu moins bas. C’est la gravité.

En un mot comme en cent, Mr Sarkozy nous a... convaincus !

Post-scriptum : Nous regrettons qu’une émission d’intérêt général telle que le 100 minutes pour convaincre dont nous avons été hier soir les spectateurs captivés n’ait pas trouvé sa place sur une chaîne de service public. Signe que la résistance des caciques gauchistes et des intermittents du spectacle est encore forte, et qu’il reste du pain sur la planche à Mr Sarkozy avant de remplacer tous les grévistes et saboteurs de France Télévisions par des gendarmes autrement plus dévoués à leur travail.

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8 juin 2005 3 08 /06 /juin /2005 00:00

Ouf !

On les a retrouvés ! Nos chers numéro 1 et numéro 2 ...
Leur mission est rude si on en juge par leur position respective.

Bientôt dans toutes les salles obscures et ... bureaux de vote !

sarkozy villepin la grande embrouille

 

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7 juin 2005 2 07 /06 /juin /2005 00:00

"Fin 2006, il faudra sans doute que je prenne de l'air",

a-t-il confié dans l'avion qui le conduisait, vendredi 3 juin 2005, à Perpignan, pour son premier déplacement de ministre.

 

Voila .. c'est dit !

Le principal projet de ce grand homme politique c'est de devenir président de la république. Avant cela, étape obligée, d'être candidat au poste.Quelle ambition pour la France ! Se servir du poste de ministre de l'intérieur comme d'un marche pied avant la grande course finale.

Que le gouvernement en place continue : l'important c'est de quitter le navire au bon moment. L'attrait du pouvoir a toujours fait tourner la tête aux hommes. Une preuve de plus. Devenir président n'est pas un moyen, c'est un but. Un but en soit, un but pour soi. Certains appeleraient cela un égoîsme surdimensionné. En effet, quand on veut servir son pays, on le sert jusqu'au bout en jouant le jeu.

Etre calife à la place du calife ... IZNOGOUD !

 

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7 juin 2005 2 07 /06 /juin /2005 00:00

Bonjour à toi qui arrive sur ce Blog !

Si tu t'appeles Nicolas S., que tu mesures 1m58 les bras levés sur un tabouret, que tu as les dents qui rayent le plancher et le sourire carnassier ... tu risques de rire à tes dépends ...

Ce Blog, s'il vit (un blog c'est comme un tamagotchi .. il faut le nourrir régulièrement pour éviter sa décrépitude prématurée), sera un espace d'oxygénation salvateur face à la folie d'amour que les médias entretiennent envers le petit Nicolas Sarkozy.

Ici aucune haine, aucun mépris ... un peu d'ironie, un peu de sarcasmes, un peu de satire et beaucoup de rires (sisisisi rire garanti ... :o) )


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