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La Biographie presque officielle du petit Nicolas Sarkozy :
Nicolas Sarkozy
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Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy né le 28 janvier 1955 à Paris XVIIe arrondissement, est un homme politique français. Il est président de l'UMP et ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire.
Sommaire
* 1 Origine et enfance
* 2 Parcours
* 3 Carrière élective locale
* 4 Carrière politique
* 5 Carrière parlementaire
* 6 Carrière ministérielle
* 7 Citations
* 8 Œuvres
* 9 Décorations
* 10 Divers
* 11 Livres sur Nicolas Sarkozy
Origine et enfance
Il est le fils d'un aristocrate hongrois, Paul Nagy-Bocsa y Sarközy qui est né à Budapest, en 1928, dans une famille de hobereaux hongrois possédant des terres et un petit château à Alatayan, à 100 km de la capitale.
À l'arrivée des Russes en 1944, la famille choisit l'exil. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Paul Sarkozy rencontre un recruteur de la Légion Étrangère à Baden-Baden. Il signe pour 5 ans, et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ en Indochine, puis démobilisé à Marseille en 1948. Son nom est francisé en « Paul Sarkozy de Nagy-Bocsa»). Devenu publicitaire, il rencontre Andrée Mallah en 1949 qu'il épouse. Cette dernière, fille d'un médecin du XVIIe arrondissement de Paris, immigré juif de Salonique, est alors étudiante en droit.
Nicolas Sarkozy naît en 1955. Il a deux frères : Guillaume, né en 1952, futur patron dans le textile et enfin François, né en 1957, qui deviendra pédiatre puis chercheur en biologie.
Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre. Elle plaidera dans l'affaire Villarceaux, l'un des plus gros scandales politico-immobiliers des années 1970.
Paul Sarkozy convolera encore trois fois en noces. Du second de ses mariages, il aura deux autres enfants : Caroline et Olivier.
Nicolas Sarkozy passe son enfance dans le XVIIe arrondissement de Paris puis à Neuilly-sur-Seine. Il est élève au lycée privé Saint-Louis de Monceau. Il est assez mauvais élève. Sa mère lui fait ainsi redoubler sa sixième au lycée Chaptal. Ce passage du privé au public ne durera qu'une année scolaire. Il obtiendra le baccalauréat B en 1973 (sans mention), et la famille s'installe à Neuilly.
Parcours
Adhésion à l'UDR en 1974. Délégué départemental des jeunes de Hauts-de-Seine en 1975, responsable de la section de Neuilly en 1976, secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux en 1977, élu conseiller municipal RPR de Neuilly en 1977, 37e de liste sur 37.
Après des études à l'université Paris X (« un élève sérieux » d'après maître El Assaad, professeur de Droit des affaires), il sort diplômé en droit public et en sciences politiques : maîtrise de droit privé en 1978, soit cinq années après son baccalauréat. En 1978, il est appelé sous les drapeaux, avant d'entrer à l'Institut d'études politiques de Paris, sans parvenir à en être diplômé. Il soutient en 1981 un mémoire de DEA sur le référendum du 21 avril 1969.
Le 23 septembre 1982, il épouse Marie-Dominique Culioli, fille d'un pharmacien corse de Vico (village d'un millier d'âmes au nord d'Ajaccio) dont il a deux fils, Pierre, (né en 1985) et Jean (né en 1987). Son témoin de mariage est Charles Pasqua.
Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac en 1980. En 1981, après avoir longtemps hésité à devenir journaliste, il se résout au dernier moment à passer le certificat d'aptitude à la profession d'avocat, sur les traces de sa mère. Il est embauché dans la foulée par l'avocat Guy Danet.
Il devient maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans, en évinçant Charles Pasqua en 1983. Il est chargé de mission en 1987 pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur. Il est député à 34 ans et ministre du Budget à 38. En 1984, il rencontre Cécilia Sarkozy, lorsqu'en qualité de maire de Neuilly il la marie à l'animateur de télévision Jacques Martin, qu'elle quittera pour lui en 1989. Il se marieront en octobre 1996. Il aura pour témoins Martin Bouygues et Bernard Arnault. Ils ont un fils, Louis (né en 1997).
En 1993, il négocie directement avec le preneur d'otage (HB - Human Bomb), qui avait réclamé de négocier avec le pouvoir, lors de l'affaire de la maternelle de Neuilly. En 1995, il se range aux cotés d'Édouard Balladur pour la campagne présidentielle, ce qui lui vaut d'être qualifié de « traître » par les partisans de Jacques Chirac, qui gagne l'élection. Aucun poste ne lui échoit. Au cours d'un bref passage à une réunion nationale du RPR, le 15 octobre 1995, il est sifflé.
En 1999, il devient brièvement président du RPR et conduit la liste de son parti aux élections européennes, marquées par le désistement de Philippe Séguin et une lourde défaite. Suivent une traversée du désert, et un livre, Libre.
En 2002, il participe activement à la réélection de Jacques Chirac. Celui-ci lui préfère Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre mais le nomme ministre de l'Intérieur, numéro deux du gouvernement. Il impose un style musclé et fait de la sécurité sa priorité. Jouissant d'une grande popularité, omniprésent dans les médias, il déclare vouloir s'affirmer par l'action.
Affichant un culte de la performance, il négocie et met en place le Conseil français du culte musulman (CFCM) et est appelé en renfort de ses collègues sur les dossiers de l'éducation et des retraites. Il bénéficie d'un succès et essuie un échec en Corse : si Yvan Colonna, recherché dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du Préfet Érignac, est arrêté alors qu'il échappait à la police depuis quatre ans, en revanche la proposition de réorganisation administrative pour laquelle il s'engage fortement, lors du référendum local du 6 juillet 2003, est rejetée.
Il est nommé ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en 2004. Il axe sa politique sur la réduction du déficit de l'État mais doit parfois céder à la demande du président ; il annonce cependant le respect en 2005 par la France du pacte de stabilité.
Nicolas Sarkozy ayant ouvertement déclaré son intention de présenter sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, et ayant laissé entendre qu'il briguerait la présidence de l'UMP suite au départ d'Alain Juppé, Jacques Chirac, dans son entretien télévisé du 14 juillet 2004, le met en demeure de choisir entre ce dernier poste et le ministère. Lors de la convention des 28 et 29 novembre 2004, il est élu président de l'UMP par les militants avec 85,1 % des voix. Le lendemain, il présente sa démission à Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin ; il est remplacé par Hervé Gaymard.
Il a fait de son épouse un de ses principaux conseillers à ses ministères, puis son chef de cabinet en tant que président de l'UMP. En mai 2005, des problèmes conjugaux sont médiatisés et confirmés par l'intéressé.
Après la victoire du "non" au référendum portant sur le Traité constitutionnel européen (29 mai 2005), le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin démissionne (31 mai 2005). Si Nicolas Sarkozy n'est pas nommé Premier Ministre, il obtient néanmoins le poste de ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, au second rang de préséance. Il cumule ainsi un poste ministériel régalien avec la présidence de l'UMP, alors que ce cumul avait été jugé impossible par le chef de l'État lors de son interview du 14 juillet 2004.
Carrière élective locale
* 1977 - 1983, Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine ;
* 1983 - 2002, Maire de Neuilly-sur-Seine (60.364 habitants) ;
* 1983 - 1988, Conseiller régional d'Île-de-France ;
* 1986 - 1988, Vice-Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, chargé de l'enseignement de la culture ;
* Depuis 2004, Conseiller général du Canton de Neuilly sur Seine Nord, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine.
Carrière politique
* En 1977, membre du comité central du RPR.
* 1978-1979, délégué national des jeunes du RPR.
* 1979-1981, président du Comité national des jeunes en soutien à Jacques Chirac pour l'élection présidentielle de 1981.
* 1988, secrétaire national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation.
* 1989, secrétaire national du RPR, chargé de l'Animation, de la Jeunesse et de la Formation.
* Co-directeur de la liste d'union pour les Élections européennes.
* 1992-1993, secrétaire général-adjoint du RPR, chargé des Fédérations.
* Depuis 1993, membre du bureau politique.
* 1995-1997 porte-parole du RPR.
* 1998-1999, secrétaire général du RPR.
* 1999, président du RPR par intérim.
* 1999, tête de la liste RPR-DL pour les Élections européennes de juin
* mai 2000, élu président du Comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine.
* novembre 2004, élu président de l'UMP avec 85,1 % des voix.
Carrière parlementaire
* En juin 1988, avril 1993, septembre 1995, mai 1997 et juin 2002, élu et réélu député de la 6e circonscription des Hauts de Seine ;
* Juin 1988 - avril 1991, membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République ;
* Avril 1991 - avril 1993, membre de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales ;
* Octobre 1995 - juin 2002, membre de la commission des finances, de l'économie générale et du Plan ;
* En 1999, élu député au Parlement européen sur la liste (l'Union pour l'Europe) dont il était tête de liste. Il cède son siège au président du Comité départemental RPR des Hauts-de-Seine, Brice Hortefeux.
* Le 13 mars 2005, il est réélu (avec 70,74 % des suffrages exprimés, et 41,38 % de participation), député de la 6e circonscription des Hauts-de-Seine, lors de l'élection législative partielle. Il avait perdu son poste de député en devenant ministre de l'intérieur en juillet 2002
Carrière ministérielle
* Mars 1993 - janvier 1995, Ministre du budget, Porte-parole du gouvernement, puis chargé, à titre provisoire, d'exercer les fonctions du ministre de la communication (gouvernement Balladur) ;
* Janvier - mai 1995, Ministre du budget, chargé d'exercer les fonctions du ministre de la communication (gouvernement Balladur) ;
* Mai 2002 - mars 2004, Ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales dans le premier et dans le second gouvernement Raffarin ;
* 31 mars 2004 - 29 novembre 2004, Ministre d'État, Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin.
* A partir du 31 mai 2005, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, dans le gouvernement Dominique de Villepin.
Citations
* « Être jeune gaulliste, c'est être révolutionnaire ! », Assises nationales de l'UDR à Nice en juin 1975.
* « Je suis le fils d'un immigré hongrois chassé par le communisme. Mon père a fui la Hongrie, caché sous un train, en 1949.» Libération, 1991.
* « L'électro-encéphalogramme chiraquien est plat. Ce n'est plus l'Hôtel de Ville, c'est l'antichambre de la morgue. Chirac est mort, il manque juste les trois dernières pelletées de terre.» Avant les élections présidentielles de 1995.
* « Nous vivons dans un monde où tout le monde n'a pas les mêmes scrupules, où tous les coups peuvent être donnés et où, pour abattre quelqu'un, on utilise tous les procédés. Rien ne me détournera de la route que j'ai choisie.» Le Monde, 2005.
* « Nous allons nettoyer la cité des 4000 (à la Courneuve) au Kärcher.» Juin 2005.
* « Le juge qui a remis en liberté le meurtrier de Mme Cremel devra payer pour sa faute.» Juin 2005.
À la suite de ces deux dernières sorties musclées, Nicolas Sarkozy fut rappelé à l'ordre en Conseil des ministres par le Président de la République et le Premier ministre.
Œuvres
* 1994 - Georges Mandel, moine de la politique ;
* 1995 - Au bout de la passion, l'équilibre - Entretien avec Michel Denisot ;
* 2001 - Libre ;
* 2004 - La République, les religions, l'espérance - Entretiens avec Thibaud Collin et Philippe Verdin, Éditions du Cerf.
Décorations
* Chevalier de la Légion d'honneur (12 février 2005)
Divers
* En 1992, il est le témoin de mariage de Claude Chirac, dont il a un temps partagé la vie, avec le journaliste du Figaro Philippe Habert.
* Son frère Guillaume Sarkozy est le vice-président du Medef.
* Il a pour amis proches Christian Clavier, Jean Reno et Didier Barbelivien.
* Il est amateur de vélo et de football et soutient le Paris Saint-Germain.
* Pour se définir, il a dit : « Si on ne voit pas le Mandel qui est en moi, alors on ne comprend pas ce que je fais. »
Livres sur Nicolas Sarkozy
* Les deux Nicolas de Ghislaine Ottenheimer - Ed.Plon (1994)
* Sarkozy, l'ascension d'un jeune homme pressé de Anita Hausser - éd. Belfond (1995)
* Le Rebelle et le roi de Béatrice Gurrey - éd. Albin Michel (2004) - 240 pages, 15€ - Ce livre analyse les rapports Sarkozy-Chirac.
* Sarkozy, l'homme (trop) pressé. Les dossiers du Canard Enchaîné. (2003) - 82 pages
* Sarko Star de Michaël Darmon - éd. Seuil (2004) - 400 pages, 20€ - Ce livre décortique la méthode Sarkozy.
* Sarkozyau fond des yeux de Nicolas Domenach - éd. Jacob-Duvernet (2004) - 267 pages
Blurp, tout ça pour pas grand chose !
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