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13 octobre 2005 4 13 /10 /octobre /2005 00:00

Et elle continue ! La plongée dans l'arrière cuisine du ministre de tout, Nicolas Sarkozy n'est pas terminée. La parole est à notre Sarkologue attristé.

 De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ?(4)

Le budget - 1993/1994 - « Bilan Calamiteux pour un premier jouet »

Nicolas Sarkozy a été ministre du budget, porte-parole du gouvernement et de la communication en même temps. La découpe se fait comme ceci :

Mars 1993 - janvier 1995, Ministre du budget, Porte-parole du gouvernement, puis chargé, à titre provisoire, d’exercer les fonctions du ministre de la communication (gouvernement Balladur).

Janvier - mai 1995, Ministre du budget, chargé d’exercer les fonctions du ministre de la communication (gouvernement Balladur)

Le budget : « Mon premier jouet... »

L’ex-ministre de l’Intérieur doit en effet une bonne part de sa place en politique à son passage au ministère du Budget, dans le gouvernement d’Edouard Balladur, de 1993 à 1995. A l’époque placé sous la férule - légère - d’Edmond Alphandéry, ministre centriste de l’Economie, il avait laissé un souvenir plus que mitigé. Quand Nicolas Sarkozy prit les rênes du ministère du Budget en avril 1993, il n’avait « pas la moindre idée de la manière dont fonctionnait Bercy, ni même de ce qu’était le budget de l’Etat », confie un de ses proches de l’époque. Mais ce poste de grand argentier de l’Etat, le jeune maire de Neuilly le voulait plus que tout autre : le Budget, c’est la meilleure école pour qui veut se bâtir une stature nationale. C’est là qu’on apprivoise les arcanes de l’Etat. Mais, très vite, les mauvaises nouvelles s’accumulent et le verdict est sans appel : la France connaît sa pire récession depuis la Libération. La croissance, estimée quelques mois plus tôt à 2,5 % du PIB, est en fait sévèrement négative (- 1,3 %), le déficit public (48 milliards d’euros) est deux fois supérieur à celui attendu et la dette s’envole à 375 milliards...

Toujours les mêmes recettes : « D’abord on dit que l’on va faire plaisir à tout le monde... »

Nicolas Sarkozy se lance alors dans une politique mixte, de l’offre et de la demande, pour redonner du souffle à l’appareil productif tout en soutenant la consommation, totalement asphyxiée. Une politique de la demande De l’allégement des charges sur les bas salaires des entreprises à la suppression de décalage de remboursement de la TVA, en passant par une réforme fiscale, le relèvement de la contribution sociale généralisée (CSG) et la « balladurette » (prime de mise à la casse des véhicules anciens) ou d’une prime de rentrée scolaire pour les familles dans le besoin, tout le monde y trouve peu ou prou son compte. A l’été 1994, Nicolas Sarkozy semble avoir gagné son pari. La confiance revient, la croissance flirte de nouveau avec les 2 %, le chômage se stabilise à 11,2 % de la population active et le déficit budgétaire est en recul de 4 milliards d’euros. « Les voies du redressement sont tracées et les Français n’ont aucune raison d’être inquiets pour l’avenir », affirme le ministre du Budget, sûr de lui, en plein mois d’août.

Résultat : en 1995, le déficit budgétaire avait augmenté de 500 millions d’euros, la Sécurité sociale avait replongé dans le rouge, et la dette publique, augmenté d’un tiers, à près de 500 milliards d’euros. Soit une aggravation en valeur, inégalée depuis, de 32 % en deux ans.

Toujours les mêmes effets : « J’m’en fous, quelqu’un d’autre nettoiera derrière moi ... »

A son départ, le budget de l’Etat affichait le plus fort déficit de la Vème République. Héritant du bébé, en 1995, Alain Juppé avait jugé le bilan « calamiteux ». Et avait dû corriger le tir par une médecine de cheval en augmentant les prélèvements obligatoires de 17 milliards d’euros. L’erreur de Nicolas Sarkozy est d’avoir financé sa politique pendant deux ans par de l’endettement, et de ne pas avoir commencé à tailler dans les dépenses, comme il s’y était engagé. Les 16 milliards d’euros de recettes de privatisations ont servi à payer les dépenses courantes et non, comme c’était la règle, à résorber la dette.

Toujours la même attitude : « Je déteste ceux qui me contredisent car j’ai toujours raison ... »

Alain Juppé est depuis toujours l’ennemi juré de Nicolas Sarkozy alors qu’il est aussi, ou plutôt puisqu’il est aussi, le chouchou de Jacques Chirac.

Sarkozy préfère voir l’autre côté des choses : « Lorsque j’étais ministre du Budget, se souvenait-il en janvier, nous avons allégé l’impôt sur le revenu de 19 milliards de francs en 1994. ». Nicolas Sarkozy, dont le frère Guillaume est vice-président du Medef, pourrait se révéler plus proche des demandes patronales que Francis Mer, lui-même ex-grand industriel.

Bravo Monsieur Sarkozy. S’endetter pour financer une politique irresponsable, voilà pour un premier poste ministériel, un coup de maître. Vos allègements d’impôts n’ont été que de la poudre aux yeux, une supplique pour de la popularité, mais dans les faits, vous savez très bien que :

- ce ne sont pas des réformes globales de la fiscalité,

- il s’agit d’annoncer la baisse du seul impôt sur le revenu, accentuant de ce fait le particularisme fiscal de la France concernant ce prélèvement fiscal,

- "in fine" la baisse et la réforme profitent plus aux riches qu’aux classes moyennes.

L’augmentation, à l’instigation de M. Sarkozy, du plafond des frais d’emploi d’un salarié à domicile à 90.000 F à compter des revenus de 1995, ouvre droit à une économie d’impôt maximale de 45.000 F et permet le paradoxe suivant : un contribuable ayant 45.000 F d’impôt à payer sera non imposable alors que sa femme de ménage payée au SMIC paiera, elle, de l’impôt si elle est célibataire et qu’elle n’a aucune réduction d’impôt. Cette mesure a permis à certains contribuables d’échapper au taux marginal à 56,8%.

Pour couronner le tout, la baisse n’aura pas été de 19 Milliards mais de 14 Milliards. Bah ! ce n’est rien de plus que quelques 5 Milliards.

A suivre ....

 De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ? 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6

 

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4 octobre 2005 2 04 /10 /octobre /2005 00:00

Poursuivons l'étude de l'ascension de Loin du ciel, alias Nicolas Sarkozy le magnifique. Entre louvoiement et commerce de breloques les jours de marché !

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De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ?(3)

Mars 2005 - Nicolas Sarkozy : "Mes TOC qui marchent : Exclusion sociale et politique sécuritaire"

Du standing, du standing = ovation !!

Depuis qu’ils (la droite) sont arrivés à la tête de la Mairie, il y a seize ans, ils n’ont eu de cesse de retarder l’achèvement de la reconstruction de la cité jardins, afin de pouvoir en réduire la part sociale, pendant qu’ils transformaient allègrement avec l’appui du Conseil général, tous les terrains disponibles (y compris en supprimant un stade et en déplaçant à grands frais écoles, collèges ou autres équipements publics) en autant de programmes immobiliers de standing. Maintenant après tractations, les terrains de l’office départemental HLM de la dernière phase de la cité jardins ont vu leur destination changer et, dans le village de vente, les promoteurs rivalisent de superlatifs pour vanter leurs projets inaccessibles à l’essentiel des Robinsonnais et de leurs enfants qui sont contraints de quitter la ville où ils sont nés.

Cette densification est contraire au schéma directeur d’Ile-de-France et le ministre, le préfet de région et le préfet sont garants de son respect. Elle accentue le déséquilibre est-ouest et favorise encore plus les mobilités logement-travail, alors que les réseaux de transport et de circulation sont saturés et que les francilens en ont assez de faire 1h30 de transport matin et soir. Elle pose aussi le problème de la pollution car un site aussi important, avec un urbanisme très vertical, dégage d’énormes quantités de pollution (chauffage et climatisation, embouteillages).

Puisque je vous dis que c’est pour votre sécurité !!

Le Parisien d’aujourd’hui établit le palmarès de la vidéosurveillance dans les Hauts-de-Seine. Avec ses 76 caméras supplémentaires, Puteaux arrivera en tête avec 101 caméras, loin devant Colombes 48 et Levallois 42. Un double palmarès car Puteaux sera aussi la ville qui aura la plus forte densité de caméras à l’hectare à savoir plus de cent appareils pour 300 hectares ! "C’est plus du double d’une ville comme Colombes qui avec ses 48 caméras pour 800 hectares s’estime bien couverte." N’y avait-il rien de mieux à faire avec tout l’argent investi dans ce système ? Les policiers mobilisés derrière les caméras ne seraient-ils pas mieux sur le terrain ? Auront-ils le temps de prévenir assez vite leurs collègues pour venir en aide à une personne agressée ? Ce qui est possible dans un lieu fermé car l’intervenant est sur place, ne l’est pas en milieu ouvert. Alors à quoi serviront toutes ces caméras ? Mai 2005 - Nicolas Sarkozy : « Ma vision de la transparence et de la démocratie »

Toi le citoyen, ta gueule !!

Au Plessis-Robinson, entre les deux tours du scrutin de l’élection cantonale de 2004, a été distribué un tract cosigné par le député-maire du Plessis Robinson et le candidat UMP indiquant qu’en cas de succès de son concurrent socialiste, le canton serait privé des moyens que lui alloue le conseil général depuis quinze ans ! "Ces agissements, compte tenu du faible écart des voix entre les deux candidats, soit 233 voix sur 17 103 votants et 16 381 suffrages exprimés, ont constitué des manoeuvres de nature à altérer la sincérité du scrutin".

Mai 2005 - Nicolas Sarkozy : « Quand je peux rendre service au public »

Aidons les riches, opus 1

Petite enfance : Nicolas Sarkozy vient d’instituer les crèches privées à but lucratif pour concurrencer les crèches publiques et associatives qui plus est en les finançant sur fonds publics et permettre ainsi aux familles aisées de trouver une place en crèche en contournant les commissions d’attribution.

Aidons les riches, opus 2

Recherche d’emploi : Nicolas Sarkozy vient d’annoncer la mise en concurrence de l’ANPE par des entreprises privées qui vont bénéficier de primes publiques au placement laissant à l’ANPE le soin de s’occuper des cas les plus éloignés du marché du travail. Là encore, la démarche vise à créer un système à double vitesse, le privé pour les plus aisés, le public pour les autres.

Gardons les subventions pour des projets privés ... opus 1 Insertion : Le même Conseil général vient de lancer un appel d’offres pour l’insertion des personnes au RMI en supprimant les subventions jusqu’alors versées aux communes qui menaient des actions d’insertion professionnelle en direction de ces personnes. Interrogé par les services municipaux, le Conseil général a répondu qu’il revenait aux communes de déposer une offre dans le cadre du marché lancé et que cette offre pourra être retenue si elle est plus ou moins disante par rapport à celles déposées par les entreprises...

Gardons les subventions pour des projets privés ... opus 2 Alphabétisation : Là encore, on lance des appels d’offres pour des actions jusqu’ici menées par des associations ou des centres culturels et qui recevaient pour cela des subventions Juin 2005 - Je veux être un Premier ministre propre sur moi Tremplin pour l’ultime poste !!!

Cap Finistère : Quel genre de président est Nicolas Sarkozy au Conseil général des Hauts-de-Seine ? Michèle Canet : Nicolas Sarkozy est un président qui n’a pas le temps de l’être. Dorénavant, tout est fait en accéléré, en fonction de son emploi du temps. Il est là depuis le 1er avril et beaucoup de dossiers ont déjà pris du retard, en particulier en matière de voirie. Il veut paraître consensuel mais ne supporte pas que nous critiquions son action ou plutôt son manque d’action concrète. Il utilise le Conseil général comme un tremplin pour son ambition personnelle. Les États généraux des Hauts-de-Seine qu’il vient d’organiser en sont une illustration parfaite. Pour l’anecdote, le jour de son élection, il avait dit que c’était une présidence provisoire jusqu’en juin. Il pensait à l’époque peut-être pouvoir remplacer Raffarin à Matignon après les européennes. Ouf, Merci Charles !!

Cap Finistère : Fait-il preuve d’autant de démesure qu’au congrès de l’UMP dans la communication ? Michèle Canet : Non, pas encore. Mais il faut savoir qu’il n’en a pas les moyens. En effet, l’héritage de Charles Pasqua a laissé des traces. Par exemple, la fac privée Léonard de Vinci a coûté 450 millions d’euros au département. Une confirmation que les dépenses somptuaires et inconsidérées se payent toujours, un jour ou l’autre. Effets de manche (pour un ancien avocat), déclarations grandiloquentes, très peu d’actions réelles et surtout des actions à l’emporte pièce, sans visibilité, à court terme. Mais tout cela n’est pas grave, les hauts de Seine sont un laboratoire qu’il brûlera aussitôt son ambition comblée, si tant est que ce soit possible de la combler ...

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L'original de ce texte est ici

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3 octobre 2005 1 03 /10 /octobre /2005 00:00

L'étude du petit Nicolas Sarkozy continue. Après le survol de ses amitiés et de son comité de soutien plus ou moins officiel, revenons à l'essence de son existence : la conquête du trône de France. Attention, âmes sensibles s'abstenir, loin du ciel ne fait pas dans la dentelle !

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De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ?(2)

Le règne des Hauts-de-Seine : « La Laboratoire de poudre aux yeux »

Son fief ...

- 1977 - 1983, Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine ;

- 1983 - 2002, Maire de Neuilly-sur-Seine (60.364 habitants) ;

- 1983 - 1988, Conseiller régional d’Île-de-France ;

- 1986 - 1988, Vice-Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, chargé de l’enseignement de la culture.

- Depuis 2004, Conseiller général du Canton de Neuilly sur Seine Nord, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine.

La présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine est rendue particulièrement problématique maintenant qu’il est nommé Ministre de l’intérieur : Nicolas Sarkozy devient juge et partie, et c’est un cercle vicieux qui se referme : le Ministre de l’intérieur contrôle le Préfet, chargé de contrôler la légalité des décisions du Conseil général ! C’est le cumul des mandats.

Février 2003 - Nicolas Sarkozy : Charles Pasqua m’a tout appris

Nicolas fait un cadeau à Charles. Son aîné lui laissant miroiter sa succession à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine après le renouvellement cantonal de 2004, l’actuel ministre de l’Intérieur a facilité sa remise en selle. Pour mieux assurer l’éventuelle transition l’année prochaine.

1ère étape : « Le cumul des mandats, je m’asseois dessus... »

L’exposé des motifs de l’article 16 de la réforme des modes de scrutin précise que « le régime de cumul applicable aux représentants au Parlement européen est aligné sur celui des parlementaires français ». Autrement dit : une fois que la réforme sera adoptée par le sénat début mars, les parlementaires de Strasbourg pourront cumuler leur mandat européen avec celui d’un exécutif local. Et Pasqua pourra récupérer la présidence de son fief des Hauts-de-Seine, sur lequel il règne depuis quinze ans.

2ème étape : « On a les amis qu’on mérite... »

Officieusement, le mandat de député européen avait l’avantage de lui offrir une immunité bien commode pour échapper aux poursuites judiciaires. Pasqua est en effet mis en examen pour « financement illégal » dans le cadre de la campagne des européennes de 1999, et pour « recel d’abus de biens sociaux et trafic d’influence » dans le cadre de l’affaire Falcone.

3ème étape : « Petit, va jouer ailleurs... »

Avec l’appui du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont d’abord suscité une série de démissions au sein du conseil général des Hauts-de-Seine pour provoquer trois élections cantonales partielles successives.

Dernière étape : « Ne jamais être seul à pouvoir plonger... »

Jacques Chirac a couvert la manoeuvre. Car le chef de l’Etat avait été fort soulagé du renoncement de Pasqua lors de l’élection présidentielle. S’il avait maintenu sa candidature jusqu’au bout, le président du RPF aurait pu sérieusement menacer sa réélection. Bref, une bonne partie de la droite s’est mobilisée pour sauver le soldat Pasqua. Jusqu’à Jean-Pierre Raffarin qui, en faisant passer son projet en force grâce au 49.3, a sauvé la mise du « tonton flingueur » de la Chiraquie.

Janvier 2004 - Nicolas Sarkozy : Homme de la situation - toujours les mêmes recettes

La séance du conseil général des Hauts-de-Seine des 20 et 21 janvier devait marquer le début d’une ère nouvelle pour les habitants. Le président avait lancé en 2004 avec tambours et trompettes la vaste consultation des états généraux des Hauts-de-Seine, pour lesquels 400 000 questionnaires ont été distribués. Les résultats, rendus publics le 20 janvier, devaient servir de tremplin à la nouvelle gouvernance de M. Sarkozy.

1ère étape : Démagogie : « On va tout arranger »

Non sans avoir dressé un bilan sombre de la situation : la hausse du taux de chômage, le recul des activités et des emplois industriels, l’attractivité déclinante de l’Île-de-France et de sa capitale, le vieillissement de la population, la fuite des jeunes actifs et des classes moyennes, les menaces qui pèsent sur notre environnement et notre cadre de vie. « Autant de signaux qui doivent nous garder de tout optimisme béat et de l’immobilisme. »

2ème étape : Bulldozer : « Solution à l’emporte pièce »

La vente du patrimoine de l’OPDHLM, « question jamais évoquée dans aucun questionnaire », fait remarquer Catherine Margaté, va de pair avec « la scandaleuse proposition de construction de logements sociaux dans la boucle nord de la Seine, alors que la moitié des villes du département est largement en dessous des 20 % de logements sociaux ». Jacques Bourgoin, maire et conseiller général de Gennevilliers, a d’ailleurs protesté contre des annonces d’acquisition de terrains, alors que les villes ont des projets différents en cours !

3ème étape : On cache la misère : « Le social n’est pas rentable »

Les érémistes ne sont pas oubliés. Ils vont être soumis à de sérieuses enquêtes de motivation, Nicolas Sarkozy ayant découvert les « chiffres consternants » des allocataires, qui ont été multipliés par quatre en un peu plus de dix ans, un quart seulement ayant un contrat d’insertion. À qui la faute, dans un département qu’il reconnaît lui-même économiquement en déclin ?

4ème étape : « Je n’ai rien appris en bousillant les finances de la France lorsque j’étais ministre du budget... »

Le projet de « tramway intradépartemental » n’exclura donc pas des partenaires privés. La charge annuelle augmentera ainsi de 50 millions d’euros en fonctionnement et 70 millions en investissement, sans augmenter la fiscalité. Comment ? Par des gains de productivité, en ne remplaçant pas les 800 prochains départs en retraite des agents, en « reconsidérant l’intervention du département dans un certain nombre de secteurs », en vendant le patrimoine, en privatisant.

Dernière étape : « Voici ma façon de consulter ... »

Tout était bien orchestré, mais trop pressé sans doute d’imposer ses choix, il n’a même pas attendu la séance de l’assemblée départementale : Nicolas Sarkozy avait déjà tout décidé . Depuis longtemps d’ailleurs et pas même le jour de la séance du conseil, dans une interview qu’il donnait au Parisien, dans laquelle il détaillait tous ses projets. Lors du lancement des états généraux, les grandes lignes étaient déjà fixées. Plus récemment, il avait fourni les axes de sa politique du logement lors d’une visite au Plessis-Robinson en annonçant la vente de 4 000 logements sociaux . La cérémonie des voeux fut aussi instructive. Bref, le 21 janvier, les élus devaient débattre de l’avenir du département. Et tout était inscrit noir sur blanc !

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De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ?  La suite c'est ici :   1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7

Original de ce texte disponible ici

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1 octobre 2005 6 01 /10 /octobre /2005 00:00

La taille du bas sur Pattes est un élément essentiel de sa psychologie.

Pensez donc. Dans 1 an et des brouettes, nous serons peut-être dirigé par un nain qui doit tout à sa taille, et est très loin du ciel. De là à dire que pour lui la descente de l'esprit sain est une gageure ...

Savourez cette prose récupérée sur internet ... c'est un régal !

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Lorsqu’il était petit, Nicolas Sarkozy était déjà petit. Dans la cour de récré les copains se moquaient : « Nicolas, il est petit et laid » ! Faible de cœur, fort seulement de son intelligence, Sarkozy commit à ce moment l’erreur de sa vie…. Etant laid et petit, il ne fit pas l’effort pour devenir grand et beau mais il apprit à être reconnu, par les autres, comme n’étant pas petit. Et sans qu’il s’en rende compte, l’ensemble de sa vie devint une vengeance. L’ensemble de sa vie ne fut que le reflet des regards des autres…

Bon élève, il apprit à parler en public, à l’ENA il étudia les lois et acquit des « techniques ». Il apprit ce qu’était le « Tiers-Monde », il apprit qu’il y avait sur la terre des gens plus malheureux que lui. Il apprit quelles étaient les « solutions adaptées » que proposait « l’élite » aux « défavorisés » - à leur place, mais pas de leur côté. Tout ce que sait Sarkozy, il l’a appris. Il ne l’a pas vécu, expérimenté ou senti. Sarkozy a appris à parler aux gens simples. Sarkozy a appris à trahir ses amis, parce que - lui a-t-on dit - c’est ce qu’il fallait faire pour réussir en politique… Ainsi s’intégra-t-il brillamment à une société d’imposteurs diplômés, farcis de « culture générale » et qui se reconnaissent entre eux comme étant les plus forts. Ainsi aussi devint-il maire de la ville de gens qui n’ont rien vécu et qui ont tout appris : Neuilly.

Sarkozy s’est vengé. Les sondages disent de lui que 60% des élèves de la cour de récré pensent maintenant qu’il est un « bon ministre ». Mais en attendant, Sarkozy, au fond de lui, reste petit et triste. N’ayant rien à dire, il dit ce qu’on lui conseille de dire. N’ayant jamais rien fait, il fait ce qu’on lui conseille de faire, ce qu’il est « bon » de faire, ce qu’aimera le public - c’est ça la politique…

De Gaulle aimait à dire que « l’intendance suivra ». Sarkozy, quant à lui, ne fait que suivre l’intendance, que suivre la tendance. C’est ça la différence ! S’il fallait, pour qu’on vous dise « grand » avoir des plumes au cul, Sarkozy le ferait. Il ferait n’importe quoi, ou l’inverse. Puisqu’il ne désire rien, puisqu’il ne veut rien faire, si ce n’est une « carrière ». Et que les autres disent qu’il a bien réussi. Sarkozy sera toujours petit… Celui en qui s’exprime une authentique grandeur n’a pas besoin de devenir Président. Il le devient naturellement - ou devient autre chose, comme par la force des choses. Et même nu, pauvre et seul, loin du regard des autres : il est grand !

Nicolas Sarkozy a l’absence d’envergure nécessaire aujourd’hui pour devenir un jour « Président de la République Française ». Vous verrez… Sérieux et respecté, applaudi par la foule, voyageant dans le monde, passant à la télé, il sera pourtant toujours petit. Et lorsque devant lui cent mille personnes crierons « Sarkozy Président ! », je serai le dernier à lui dire à l’oreille : « Sarkozy, même quand tu seras grand, tu seras toujours petit… »

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Original de l'article ici

Made By Yann Kerninon

 
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30 septembre 2005 5 30 /09 /septembre /2005 00:00

Sarkophage aime les histoires avec des suites ! Vous l'avez vu avec la biographie de Karcher 1er, de l'excellent Sarkophobe (mention spéciale du jury obtenu au grand prix de la sarkologie 2005)

Cette fois-ci la plume revient à un brillant enquêteur sarkologue. Vous allez pouvoir suivre une analyse en profondeur du cas Sarkozy.

Amis sarkologues, sarkophiles et sarkophobes, ouvrez grand vos mirettes et commentez cette analyse profonde et recherchée sur le ministre de tout qui ne fait rien !

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De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ? (1)

Nicolas Sarkozy ou « Sarko » ou le « Petit Nicolas », qui, en France ne connaît pas ce nom ou ce sobriquet ? Président de l’UMP pour l’instant, et actuel ministre de l’intérieur, l’homme politique ne laisse pas indifférent. Tous lui font allégeance : les médias, le show-biz, les politiques et même les Français.

Jugez plutôt :

- 67 % des Français en 2002, jugent son action positive en tant que ministre de l’intérieur

- Autour des 50% en ce moment

Formidable ! Enfin un rassembleur, enfin un acteur politique réel, enfin un politicien qui fait bouger les choses, enfin un orateur qui ne pratique pas la langue de bois,...

STOOOOPPPPP !! Sarkozy est très certainement quelque peu en marge de ses collègues politiciens et ce, pour certaines raisons, mais qui est-il vraiment, que fait-il réellement et d’où vient cette aura disproportionnée ?

 

Biographie et Historique Politique

L’homme

Nicolas Sarkozy, marié, 3 enfants, est né le 28 janvier 1955 à Paris XVIIème

Avocat de formation ; il devient maire de Neuilly sur Seine en 1983, poste qu’il occupera jusqu’en 2002.

Ses ouvrages

Georges Mandel, Le Moine de la Politique - Editions Grasset - 1994

Au bout de la passion, l’équilibre - Entretien avec Michel Denisot - Editions Albin Michel - 1995

Libre - Editions XO / Robert Laffont - Janvier 2001

La République, les Religions, l’Espérance- Cerf - 2004

 

CV

Maîtrise de droit privé (1978)

Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (1981)

DEA de Sciences Politiques avec mention (mémoire sur le Référendum du 27 avril 1969)

Institut d’Études Politiques de Paris (1979-1981)

Ancien avocat au barreau de Paris

 

Les fonctions politiques

Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine en 1977

Maire de Neuilly-sur-Seine de 1983 à 2002

Vice-Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, chargé de l’enseignement de la culture (1986-1988)

Député des Hauts-de-Seine (6ème circonscription) de 1988 à 2002

Elu Président du Comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine le 3 mai 2000.

Elu Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine le 1er avril 2004.

Ministre du Budget (1993-1995) et de la Communication (1994-1995)

Porte-Parole du Gouvernement (1993-1995)

Secrétaire national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation (1988)

Secrétaire national du RPR, chargé de l’Animation, de la Jeunesse et de la Formation (1989)

Co-directeur de la liste d’union pour les Élections européennes (1989)

Secrétaire Général Adjoint du RPR, chargé des Fédérations (1992-1993)

Membre du Bureau Politique du RPR (depuis 1993)

Coordonateur et porte-parole de l’équipe de transition (10 juillet 1997)

Secrétaire général du RPR (6 février 1998)

Président par intérim du RPR (avril 1999-octobre 1999)

Tête de la liste RPR-DL pour les Élections européennes de juin 1999.

Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales (2002/2004)

Ministre d’Etat, ministre l’Economie, des Finances et de l’Industrie (2004)

Président du Conseil général des Hauts-de-Seine

Elu président de l’UMP le 28 novembre 2004.

 

Les copains

Politique

Le 23 septembre 1982, il épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un pharmacien corse de Vico (village d’un millier d’âmes au nord d’Ajaccio) dont il a deux fils, Pierre, (né en 1985) et Jean (né en 1987). Son témoin de mariage est Charles Pasqua.

Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac en 1980.

Il devient maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans, en évinçant Charles Pasqua en 1983.

En 1995, il se range aux cotés d’Édouard Balladur pour la campagne présidentielle, ce qui lui vaut d’être qualifié de « traître » par les partisans de Jacques Chirac, qui gagne l’élection.

Lors de son second mariage avec Cécilia Sarkozy, ses témoins de mariage sont Martin Bouygues et Bernard Arnault. Ils ont un fils, Louis (né en 1997).

Certaines amitiés : l’historien et ex-conseiller de Mitterrand, Jean-Michel Gaillard, est un proche. Bernard- Henri Levy aussi.

Premier d’entre tous : Brice Hortefeux. Député européen, conseiller général d’Auvergne, c’est « l’ami de longue date », celui qui a été son directeur de cabinet à la mairie de Neuilly. Aujourd’hui, il est son plus fervent soutien.

Puis, il y a Alain Lambert et Patrick Devedjian. Le premier a payé de son poste de ministre du Budget du gouvernement Raffarin II son amitié avec Nicolas Sarkozy. Le second, ministre délégué à l’Industrie, le connaît depuis leurs premiers pas en politique dans les Hauts-de-Seine.

Parmi ses vingt conseillers techniques, Thomas Devedjian, le fils de Patrick et surtout Cécilia, sa femme. Deux hommes de confiance assurent sa communication : Franck Louvrier, le M. Presse de la place Beauvau à Bercy et Frédéric Lefebvre, chargé des relations avec le Parlement, qui ne l’a pas quitté depuis son passage au gouvernement Balladur en 1993.

Nicolas Sarkozy a bâti des amitiés politiques solides dans les Hauts-de-Seine. Il faut se tourner vers le passé et les anciens frères d’armes aux jeunes RPR : Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine, Patrick Balkani, le député maire de Levallois, en faisaient partie. Tous ont servi Charles Pasqua, le mentor d’alors. Malgré les tensions qui ont pu naître, les deux hommes ont gardé des liens étroits, unis par leur soutien à Edouard Balladur, et leurs relations passionnelles et conflictuelles à Jacques Chirac.

La présidence des Hauts-de-Seine, « cédée » par Charles Pasqua, est une aubaine. Il est entouré de vice-présidents qui lui sont acquis : Isabelle Balkani, Louis-Charles Bary, son remplaçant à la mairie de Neuilly ou encore... Patrick Devedjian ; à proximité, de fidèles lieutenants, dont Manuel Aeschlimann, le député maire d’Asnières ; il a constitué une véritable base arrière et prépare la conquête d’un autre bastion stratégique.

Il y a un noyau dur de sarkozystes. Parmi eux : Yves Jégo, député de Seine-et-Marne et Christian Estrosi, président du Conseil général des Alpes Maritimes, « recalés » au gouvernement Raffarin III. Les députés Alain Joyandet, Christian Vanneste, Pierre Cardo et Thierry Mariani, plus discrets, veillent à l’image de Nicolas Sarkozy.

Des relations se nouent avec les ex-balladuriens et Hervé Novelli, un proche d’Alain Madelin, l’ancien leader de Démocratie Libérale. Pour mémoire : Nicolas Sarkozy a conduit, en son temps, la liste RPR-DL aux européennes perdues de 1999.

Enfin, le ralliement d’un certain nombre de chiraquiens n’est qu’une question de semaines vu le risque d’implosion du parti. Déjà Roselyne Bachelot et Eric Raoult se sont publiquement exprimés en faveur du ministre de l’Economie. Enfin, les proches de François Fillon, le ministre chiraquien de l’éducation et chef de fil des nationaux républicains de l’UMP pressent ce dernier de rallier la cause du locataire de Bercy, ce qui pourrait retirer une épine du pied à Nicolas Sarkozy, puisque, pour le moment, François Fillon, n’a pas encore écarté d’être lui aussi candidat à la présidence.

Entreprenariat

Une pléiade de PDG sont à tu et à toi avec lui. A commencer par le plus proche, parrain d’un de ses fils, Martin Bouygues : « Celui-là, affirme Cécilia Sarkozy, il tient une place à part. Il vient avant tous les autres. »

Suivent de près Paul Desmarais senior, Antoine Bernheim, Jean-Claude Decaux, Franck Riboud, Philippe Charrier (Procter Gamble), Jean-Marc Espalioux (groupe Accor), Christian Bazantay (Servier).

Et encore, sans pouvoir citer tous ceux que Sarkozy voit ou appelle régulièrement, Michel-Edouard Leclerc, Philippe Bourguignon, Daniel Bouton, Thierry Breton, Jean-Cyril Spinetta...

Bon, de toutes façons, il connaît la plupart des grands patrons français et est proche d’une grande partie. Comme si cela ne sufisait pas, son frère, Guillaume Sarkozy a failli prendre la tête du MEDEF.

Show-Biz

Beaucoup de sportifs fréquentent le ministre (l’entraîneur et le président du PSG, mais aussi Bernard Laporte, Luis Fernandez, Denis Charvet, Daniel Bravo, Fabrice Santoro...).

Des chanteurs comme Michel Sardou (qu’il vient d’aller écouter), Didier Barbelivien (qui joue de la guitare dans les petites fêtes privées du couple Sarkozy) et Pierre Palmade ; l’humoriste Michel Leeb.

Les acteurs bien connus Christian Clavier, Marie-Anne Chazelle, Jean Reno et Fabrice Lucchini, à qui il est arrivé de réveillonner avec les Sarkozy. Citons aussi de Tom Cruise (scientologue affiché).

Johnny et Laetita, Alain Delon, Christine Bravo, Faudel, Chimène Badi, Mimi Mathy, Daniel Prevost.

Les Medias

Michel Drucker, Jacques Chancel dont la femme est la marraine d’une de ses filles, Michel Denisot, Claire Chazal, ...

Voici déjà un pan du décor posé. Nicolas Sarkozy a compris, comme l’a fait depuis longtemps notre cher Ernest Antoine Seillières, que la clé de la longévité est un bon tissu de relations. Et de ce point de vue là, il faut avouer qu’il a fait très fort. Cette plétore de relations lui offre plusieurs avantages :

- être au courant et surveiller beaucoup de choses

- savoir devenir précieux pour des personnes issues de milieus différents

- obtenir des appuis directs ou indirects

- asseoir sa position en ne dépendant de personne en particulier

- moins craindre de perdre certains soutiens

Cet état de fait autorise de baser une carrière uniquement sur la notoriété et de concentrer son énergie sur la quantité et plus sur la qualité. Nous entendons dire souvent : « Incroyable ce Nicolas Sarkozy, il est partout ! ». Normal c’est son fond de commerce !

 

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La suite c'est ici :   1 - 2 - 3 - 4

Dans le prochain épisode vous apprendrez notamment que le petit Nicolas Sarkozy a encore beaucoup de choses à apprendre pour être un homme d'état ..

L'original de cette biographie se trouve ici

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29 septembre 2005 4 29 /09 /septembre /2005 00:00

La biographie non-autorisée du petit sinistre de l'intérieur est finie avec ce neuvième et dernier opus.

Enfin finie .. c'est vite dit. Car nombreuses seront les révélations à venir sur le plus populaire populiste ministre de tout et n'importe quoi de notre cinquième république monarchie républicaine.

Merci à Sarkophobe qui a beaucoup travaillé pour résumer le vide existenciel et réalisationnel de Karcher 1er. Il fallait se pencher sur cette somme de contradictions, de mensonges, de réalisations  manipulations. C'est fait et bien fait. Visitez son site, il monte, il monte lui aussi ! 

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Karcher 1er, SA VIE, SON ŒUVRE(9)

9ème partie : Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Nabot Léon perçait sous Bonaparte.

Un des grands principes des affaires crapuleuses dit que quand une société commence à avoir trop d’ennuis avec la justice, elle doit déménager et changer de nom. Le RPR est devenu l’UMP.

Ce faux jeton de Chirac a choisi Raffarin. C’est un ancien marchand de réclames, et il gouverne comme tel, à grands coups de slogans. Il brasse du vent. Ce qui console le petit nigaud, las, c’est que Raffarin est encore plus moche que lui. Au conseil des ministres, il passerait presque pour normal. Chirac, magnanime, lui a donné la place de son mentor Pasqua. Il est désormais chef des argousins, il va pouvoir bien s’amuser. La première chose à faire est de se les mettre dans la poche. Les perdreaux, ils sont plus faciles à contenter que les électeurs : ils ont des goûts simples. Ils désirent seulement pouvoir buller dans les commissariats, boire tranquillement des coups entre eux sans qu’on les fasse suer avec la déontologie et autres balivernes, sortir de temps en temps pour prendre un peu d’exercice en cognant sur le crâne des citoyens récalcitrants, particulièrement s’ils sont bronzés. En contrepartie, ils sont disposés à fournir un petit effort qui consiste à tourmenter les automobilistes dans le but de les délester règlementairement de leurs économies. Côté flicaille, pas de problèmes, au besoin, Perben lui donnera un coup de main. En revanche, côté électeurs, il va falloir jouer finement. Que veulent-ils ? Du travail, moins de taxes, ça, ce n’est pas son rayon. De la sécurité, là oui, il est armé, il a été à bonne école. Il va commencer par purger les centres-villes des putes, des clodos et des manouches qui ne font pas joli dans le décor. Dehors, les voleurs de poules, direction la Roumanie. Puis viendra le tour de tous les quidams au faciès exotique, ils sont faciles à reconnaître. Quand toute cette racaille qui ne vote pas aura débarrassé le plancher, il y aura de la place dans les bidons villes pour loger chômeurs et èrèmistes. Tout le monde sera content. Ne restera plus qu’à venir souvent à la télé pour dire : dormez tranquilles, braves gens, tout va bien. Il adore ça, le petit nigaud, parler à la télé, à propos de tout et de n’importe quoi, avec cependant, une nette préférence pour le n’importe quoi.

Chirac ne veut pas faire la guerre en Irak et il se fâche avec les américains. Du moment que les français sont d’accord, pourquoi pas. Il n’y a que cette andouille de Madelin qui la ramène. Le petit nigaud, lui, il n’a pas d’avis sur la question. La guerre, ça coûte, mais les étasuniens, il les aime bien. Chez eux, tout est simple. Surtout la politique. Il n’y a que deux partis : la droite et l’extrême droite. Ça s’appelle la démocratie moderne et ça marche du feu de Dieu. C’est un très bon système pour quand je serai chef de la France, pense le petit nigaud. Pour peu que je m’entende bien avec le Pen ou son successeur, on pourra même éviter les formalités pénibles que sont les élections.

Tiens, à propos d’élections, l’UMP vient de dérouiller au régionales. Le petit nigaud revient à Bercy, mais depuis le temps, il n’est plus dans le coup, alors il téléphone tous les matins à son frère Guillaume qui est devenu sous-chef des patrons pour lui demander comment il faut faire. Pas le temps de poser ses valises, ce sont les européennes, et encore une rouste. Le petit nigaud est bombardé chef de l’UMP avec interdiction d’être ministre. Il n’a pas encore appris son nouveau numéro de téléphone que le référendum qui devait sauver Chirac est déjà perdu. Exit Raffarin, bonjour Villepin. Le petit nigaud rechausse les chaussettes à clous et retourne faire des mamours aux poulets.

Il n’est même pas déçu. Il s’en fout complètement. Ministre de ceci ou de cela, sous-ministre, chef des ministres, même pas ministre, pour lui, maintenant, c’est du pareil au même. Avant de partir bouder sur l’île de Ré, Jospin avait laissé une bombe à retardement sous le bureau de Chirac. C’est le quinquénat. Avec trois élections lamentablement perdues à mi-mandat, il est fini, il ne s’en relèvera pas. Le petit nigaud le sait, c’est pourquoi il se fout de tout. Ça fait longtemps qu’il roule pour son propre compte. Villepin est plus grand que lui, il s’en fout. Sa femme l’a quitté pour un bellâtre, il s’en fout, bon débarras. Le petit nigaud las, c’est terminé. Maintenant, il est Bonaparte au pont d’Arcole, il n’a plus peur de rien. Avec son tout nouveau système de démocratie moderne, il va enterrer tous ces jaloux. Il va se faire élire premier consul à vie, pour commencer, puis sacrer empereur à Notre Dame par Benoît et quelques. Il fera scier les pieds de toutes les chaises de la cathédrale et il pourra enfin les regarder de haut, tous ces cloportes. Puis il remontera les Champs Elysées dans un carrosse en or massif sous une pluie de fleurs et les acclamations de la foule. Vive Napoléon IV, vive l’Empereur, vive Napo….TOC TOC TOC !!!!

Son chauffeur le réveille, il vient de le prendre en flagrant délit de roupillon sur son banc à l’assemblée. Se souvenant de son rêve, Nabot Léon porte discrètement la main à sa braguette pour vérifier qu’il n’a pas mouillé son slip. Que voulez-vous ? Monsieur le Ministre, je vous rappelle que vous avez rendez-vous dans vingt minutes avec l’avocat de votre femme, je viens vous chercher. De quoi il se mêle ce con, je le vire sur le champ. Puis se ravisant, il répond : c’est bon, j’arrive.

Ses rêves de grandeur avaient fait oublier un instant à Nabot Léon qu’il avait besoin de son chauffeur : il ne conduit pas, ses pieds n’atteignent pas les pédales.

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28 septembre 2005 3 28 /09 /septembre /2005 00:00

C'est bientôt fini .. sortez les anti-dépresseurs ! La chronique biographique du petit Nicolas Sarkozy, alias Karcher 1er, s'approche de la fin.

C'est qu'on ne peut pas en écrire très long sur le personnage, qui a lui même tendance à tourner en rond et radoter. Sarkophage n'émet aucun diagnostic médical, car il ne veut pas être accusé d'exercice illégal de la médecine. Mais quand même .. ça sent de plus en plus Alzheimer. Après le bug de cerveau de Chirac, la dégénérescence cérébrale du premier flic de France ? Retirons lui son arme .. Quoi que si il la retournait contre lui ... :o)

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Karcher 1er, SA VIE, SON ŒUVRE (8)

Huitième partie : Chirac se surpasse.

Le septennat historique de Chirac démarre sur les chapeaux de roues. A peine lui a t’on remis la clef de la valise atomique qu’il reprend les essais nucléaires pour bien montrer qui est le chef. Le petit nigaud, las, qui est devenu depuis peu, extrêmement méfiant, prend cet avertissement très au sérieux. Il a de quoi être paranoïaque le petit nigaud. La famille Chirac au grand complet a juré sa perte. Au RPR, plus personne ne lui adresse la parole, on se moque de sa taille ridicule ouvertement, il trouve de petits cercueils en carton posés sur son bureau, se croit suivi dans la rue et voit des assassins à la solde des Chirac partout. Alors, la dissuasion nucléaire, ça le tracasse, le pauvre biquet.

Le sous-chef du nouveau président, c’est Juppé. Il est très obéissant, très intelligent mais pas malin. Mais alors pas du tout. Il réussit le tour de force de se mettre à dos en peu de temps, moins qu’il n’en faut pour le dire, les étudiants, les enseignants, les routiers, les infirmières, les cheminots, les fonctionnaires, les agriculteurs, bref, pratiquement tous les gens qui votent. Chirac, éclaboussé par l’impopularité de son fringant premier ministre, s’inquiète. Il n’a pas l’intention de terminer son mandat en cohabitant avec un socialiste quelconque. C’est alors qu’il sort de sa poche son arme secrète. L’arme secrète de Chirac est un fin stratège, un redoutable tacticien qui lui conseille de dissoudre le Parlement pour conserver une majorité jusqu’aux prochaines présidentielles. Cet homme avisé et clairvoyant, ce Mozart de la manœuvre politique, c’est Villepin. Aussitôt dit, aussitôt fait. A ceci près que le RPR prend une grosse gamelle et que Chirac est forcé d’installer Jospin à Matignon.

Le petit nigaud, là, souffle un peu. Le grand chef va avoir des soucis, et lui, va pouvoir enfin se faire oublier, peut être même se faire pardonner, s’il y met du sien.

Le gros problème avec Jospin, c’est qu’il tient ses promesses électorales. Cet abruti est en train de gâcher le métier. En plus, avec son air con et sa vue basse, tout lui réussit : quoiqu’il fasse, les français l’adorent, même le chômage baisse, du jamais vu depuis trente ans. Il n’y est pour rien, mais ça se passe pendant qu’il fait semblant de s’en occuper, ça revient au même. Pour se faire bien voir de Chirac, le petit nigaud prend la tête de la liste RPR pour les européennes, (Seguin, flairant le vent de la déroute, s’est esbigné en douce), et comme prévu, ce n’est pas une défaite, c’est la Bérézina. Chirac pique une grosse colère et le petit nigaud, las, se retrouve une fois encore mis à l’index. Sentant que si Jospin continue à réussir, pour lui les carottes sont cuites, il en est réduit à se rendre tous les matins à l’église de Neuilly, pour faire brûler un cierge devant la statue de Sainte Scoumoune, la priant de déposer sous les pas de l’insolent chanceux, quelques peaux de bananes. Sa seule chance de rédemption, c’est de prendre inconditionnellement le parti de Chirac pour le faire réélire, et il s’y emploie avec zèle. Il persuade son ami Pernaut, speaker à téhèfun, de convaincre les français qu’ils vivent tous dans le Bronx, par la faute de Jospin. Le chômage remonte et la peau de banane miraculeuse prend la forme de la loi des 35 heures. Le parti du Pen sert enfin à quelque chose d’utile : il tire les marrons du feu pour Chirac au premier tour, qui se fait réélire au second avec un score soviétique.

Le petit nigaud, là, est absolument certain que la place de sous-chef de la France est pour lui. Il en mettrait sa tête d’hydrocéphale à couper. Juppé, qui commence à recevoir des convocations chez le juge d’instruction est carbonisé, il ne reste donc plus que lui. Hier soir, il a fêté une victoire qui n’était pas la sienne très sobrement, et ce matin, c’est l’esprit lucide qu’il espère la sonnerie du téléphone en faisant les cent pas dans son bureau.

Drrrriiiiiing.

Prochain épisode : en attendant le 18 brumaire.

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27 septembre 2005 2 27 /09 /septembre /2005 00:00

Nous continuons l'exploration de l'univers Sarkozyen par l'opus 7 de sa biographie non-autorisée.

Sarkophobe, une fois de plus se surpasse et fait de Nicolas Sarkozy le candidat  le moins crédible pour quoi que ce soit. Même l'élection de l'idiot du village, car il n'est pas idiot, mais calculateur.

Comme disait je ne sais plus qui : il n'est pas assez intelligent pour être fou. On pourrait ajouter, il n'est pas assez fou pour être intelligent !

 

Karcher 1er, SA VIE, SON ŒUVRE (7)

Septième partie : la trahison n'est pas une science exacte.

Pour la première fois depuis très longtemps, le petit nigaud va faire la rentrée des classes. Pour l’occasion, il s’est acheté un cartable neuf.

Balladur est un immigré de luxe, comme lui. Il est issu d’une famille de boutiquiers turcs, qui lui a donné le goût du commerce. Il connaît Chirac depuis très longtemps : ensemble, ils ont négocié les accords de Grenelle, puis, lassé de la politique, il exercé son sens des affaires en dirigeant de nombreuses sociétés très juteuses, comme celle du tunnel du Mont Blanc. Il est remonté en selle pour devenir ministre de l’argent dans le précédent gouvernement Chirac. Maintenant, c’est le nouveau sous-chef et il est très gentil avec le petit nigaud, là. Il lui a donné le ministère des impôts. C’est un immense bâtiment tout neuf, au bord de l’eau. Ça a quand même une autre gueule que la mairie de Neuilly.

La première fois que le petit nigaud va chez le président, il est dans ses petits souliers. Comme il a de petits pieds, ça ne lui fait pas trop mal. Il est venu là, avec son cartable neuf, pour assister au conseil des ministres mais il en profite pour visiter un peu la maison : un jour, elle sera à lui. Un huissier qui l’a surpris en train de fouiner dans les cuisines, l’emmène jusque dans une vaste pièce où a lieu la réunion. Autour d’une grande table, se tiennent Mitterrand, Balladur, et une flopée de ministres tous neufs, dont certains seront à nouveau ses collègues plus tard : Juppé, Douste-Blazy, Fillon, Barnier, Perben et Alliot-Marie. Il y en a aussi quelques vieux, comme celui qui veut terroriser les terroristes, l’indéboulonnable Pasqua. On se dit bonjour, on fait connaissance mais on ne travaille pas vraiment. A la fin du conseil, on fait la photo de classe sur les marches du perron.

Les choses se passent de mieux en mieux pour le petit nigaud. Il est devenu le chouchou du sous-chef, essaie même de fayoter avec Mitterrand qu’il déteste pourtant, si bien qu’il hérite de la communication le jour où ce pauvre Carignon est obligé de quitter précipitamment son ministère, entre deux gendarmes. L’épidémie emportera ensuite Longuet, puis Bosson. Malgré ces péripéties judiciaires, l’estime des français pour Balladur reste intacte. Il faut dire que le petit nigaud, là, l’aide sans compter. Il est le chef des sous, (théoriquement, c’est Alphandéry, mais comme il est du parti de Giscard, il n’a pas son mot à dire). Normalement, le rôle du chef des sous, c’est de faire des économies et de ne pas gaspiller. Au lieu de ça, le petit nigaud distribue à tort et à travers, tant et si bien que la population a l’illusion que les affaires marchent bien, grâce au miraculeux Balladur. Pendant ce temps, la cote du malheureux Chirac dégringole aussi vite que le bilan sanguin de Mitterrand. Balladur, reconnaissant, a promis au petit nigaud qu’une fois président, il ferait de lui le sous-chef de la France. Cette fois, son avenir est assuré, c’est sûr et certain. Balladur n’a aucune raison de lui mentir et Chirac est lessivé.

Ce dimanche soir le petit nigaud, las, a l’air d’avoir rétréci de dix bons centimètres. Il quitte Bercy comme un voleur, la tête rentrée dans les épaules, en emportant quelques cartons. Chirac, opérant un inattendu et spectaculaire rétablissement, vient de laminer Balladur au premier tour. Le petit nigaud sait déjà que lorsque le bulldozer se sera débarrassé de Jospin, une terrible vengeance s’abattra sur lui.

Prochain épisode : Chirac, égal à lui-même

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24 septembre 2005 6 24 /09 /septembre /2005 00:00

Le feuilleton de l'automne continue. Vous saurez tout de la petite vie de Karcher 1er. Ses ambitions, ses échecs, ses plantages, ses déboires. Tout ce qui fait l'inutilité de son combat et de sa lutte ! Et après on se demande pourquoi Sarkostique est reconnu d'utilité publique !

 

Karcher 1er, SA VIE, SON ŒUVRE(6)

Sixième partie : la persévérance est toujours récompensée.

Embusqué dans sa marie, le petit nigaud s’ennuie. Certes, il marie à tours de bras des célébrités qui pensent qu’il est plus prestigieux de convoler à Neuilly qu’à La Courneuve, mais il lui tarde que ses nombreux talents soient enfin reconnus et employés à des tâches plus nobles que l’union de starlettes.

Le scrutin législatif qui s’annonce va distraire la mélancolie du petit nigaud, las. Mitterrand s’est cru malin en favorisant le parti du Pen avec la proportionnelle pour mettre le RPR dans l’embarras, mais il n’a réussi qu’à limiter les dégâts et n’a pas pu empêcher l’inévitable. Les vilains socialo-communistes perdent les élections et il est obligé de nommer Chirac au poste de premier ministre. Celui-ci s’empresse de rassembler ses amis les plus dégourdis pour former un gouvernement destiné à réparer les bêtises de son prédécesseur, le dangereux révolutionnaire Fabius. Le petit nigaud qui aurait bien aimé être ministre, en attendant mieux, va se plaindre au nouveau sous-chef qui lui explique : tu es un peu trop jeune pour que je te confie un maroquin, tu manques d’expérience. Après tout, tu n’es que chef de village, mais sois patient, ton tour viendra. En attendant, regarde les vieux travailler. Observe comment Pasqua dissuade les étudiants de traîner dans les rues pour ne pas qu’ils prennent froid, comment il s’occupe des pauvres étrangers qui se sont perdus dans Paris en les raccompagnant gentiment jusqu’à la porte de leur pays et prends-en de la graine. Le petit nigaud, qui ne perd jamais une occasion de s’instruire, suit à la lettre ces précieux conseils, du fond de sa mairie, où il continue à marier distraitement les chanteurs du top 50.

Pendant ce temps, Mitterrand, mauvais perdant, profite de ce que son premier ministre ne soit pas très futé pour l’accabler publiquement de ses sarcasmes et contrarier systématiquement la moindre de ses initiatives. Chirac, qui est d’un naturel agité et impatient, s’énerve beaucoup, finit par perdre ses moyens, et du même coup, les présidentielles. Dans la foulée, il se ramasse également aux législatives. Retour à la case départ : les rouges sont revenus et ils recommencent à faire des bêtises.

Le petit nigaud expérimente la recette qui lui a donné la mairie pour devenir député, ça peut toujours servir. Il sait aussi que Mitterrand, s’il est très fort pour rouler Chirac dans la farine et se faire élire président, est nettement moins adroit quand il s’agit de conserver une majorité plus de cinq ans. Et les législatives suivantes lui donnent raison, Chirac est le grand gagnant. Mais il n’a aucune envie d’une seconde cohabitation, il a été suffisamment ridiculisé au cours de la première. De plus, l’expérience lui a enseigné que le poste de premier ministre est un tremplin peu fiable pour accéder à la présidence. Il va donc envoyer son homme de confiance pour déminer le terrain. Celui qui va hériter de ce cadeau empoisonné est un loyal ami de trente ans, il se nomme Balladur.

Le petit nigaud, las, qui a copieusement arrosé son second mandat de député, est réveillé en sursaut par la sonnerie du téléphone. Allo ? …heu… Monsieur Sarkozy ? ….heu….. oui… Vous êtes toujours intéressé par un ministère ?

Prochain épisode : Nabot Léon, grandeur et décadence

Merci à Sarkophobe

 

 

La suite de la  saga  :  1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9

 

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23 septembre 2005 5 23 /09 /septembre /2005 00:00

Vous étiez des milliers à le réclamer .. voici la suite de cette biographie qui restera dans les annales de la Sarkologie. Elle fait déjà référence dans les bistrots de tous les villages de France et est le livre de Chevet de Jean-Pierre Ricard, un  cocu très célèbre.

 

Karcher 1er, SA VIE, SON ŒUVRE(5)

Cinquième partie : l’apprentissage de la victoire.

A Neuilly ainsi que dans tout le département, le grand caïd s’appelle Pasqua. Il est corse, comme Napoléon et les frères Guérini. C’est un ancien porte-flingue du Général et un bon copain de Chirac : ensemble, ils ont inventé le RPR. Le petit nigaud va le voir pour prendre des leçons particulières de campagne électorale. D’après Pasqua, ce n’est pas très compliqué, la preuve, c’est que beaucoup d’imbéciles arrivent à se faire élire.

La première chose à faire est d’obtenir l’autorisation du RPR. Ensuite, il faut faire de la publicité et une campagne efficace occasionne des frais conséquents, mais se procurer de l’argent n’est pas très difficile. « Pour avoir des sous, tu vois ça avec Chirac, et si tu lui demandes gentiment, il t’en donnera. De toutes façons, il n’a pas vraiment le choix : il y a tellement de monde au courant de ses combines qu’il ne peut pas les garder tous pour lui ». La partie la plus problématique reste celle qui concerne les électeurs. Pasqua livre alors son secret au petit nigaud, là. Les électeurs, ce sont des veaux, c’est le général qui l’a dit. Il suffit de savoir ce que veux le plus grand nombre et de dire comme eux. On appelle ça la démagogie. Il lui explique aussi que la démagogie, ça marche très bien et que contrairement à la démocratie, ça ne tombe jamais en panne. -Et si jamais ils ne veulent pas la même chose que moi ? Ce n’est pas grave, tu leur promets ce qu’ils veulent, et après l’élection, tu oublies-. En matière de promesses, Pasqua est un expert. C’est même un virtuose.

Le petit nigaud se frotte les mains, il a un plan. Il va commencer la reconquête du pays en devenant le chef de son village. Les électeurs de Neuilly, il les connaît bien, mis à part la place de chef de la France, ils veulent tous la même chose que lui. Il n’aura même pas besoin de leur mentir. Le seul détail qui l’embête un peu, c’est que normalement, Neuilly, c’est le territoire de Pasqua. Ce n’est pas tellement qu’il le trouve sympathique, mais il a la réputation d’être rancunier et d’avoir la gâchette facile. La solution serait que le parrain lui donne sa bénédiction, comme ça le vieux truand n’aurait plus qu’à s’écraser. Il prend donc son courage à deux mains et file voir Chirac, lui-même très occupé par sa réélection à Paris. Entre deux réunions, celui-ci lui donne des sous et sa permission, soit pour faire une farce à Pasqua, soit parce qu’il avait la tête ailleurs, mais peu importe, ce qui est dit est dit.

Le petit nigaud, là, qui a bien appris ses leçons, fait de la politique pour cocufier Pasqua, de la démagogie pour amadouer les électeurs et quelques menues dépenses pour payer la publicité. La recette du vieux bandit corse fait merveille, car il gagne les élections, et désormais, le chef du village, c’est lui. Il galope aussitôt vers la mairie où il fait une fête terrible. Il boit du champagne, mange des petits fours, trinque avec tout le monde. Les hommes lui tapent dans le dos et les femmes l’embrassent.

Ce soir, le petit nigaud, las, ne rentrera pas chez lui. Comme il est le chef, il fait ce qu’il veut. Ainsi, il monte dans le cabinet du maire et s’assied dans son fauteuil. Ses pieds ne touchent pas le sol, mais il ne s’en aperçoit pas, il est heureux. La tête lui tourne un peu, alors il s’endort doucement, le front contre l’acajou du bureau, en essayant de ne pas penser au portrait de Mitterrand accroché derrière lui, qui le regarde en rigolant.

Prochain épisode : l’irrésistible ascension de Nabot Léon.

Les précédents épisodes :  1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 7 - 8 - 9  

 

 

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