C'est tellement gros qu'il n'y a que les journalistes pour ne pas le voir. On parlait depuis de nombreux jours du cas Woerth et de toutes les casseroles qui peuvent lui coller au postérieur.
Merci à Chimulus
Cela commençait à sentir le pâté dans le parti qui se baigne dans le caviar. Il fallait sortir la France du cas Woerth, enfin faire sortir les journalistes de leur obnubilation. Qu'ils lâchent le nonos qu'ils rongeaient depuis longtemps.
Merci à Delucq
Alors Sarkozy a dû faire plancher tous ses communicants pendant des heures pour leur demander un truc qui détourne l'attention. Le champion de l'écran de fumée et de la fuite en avant avait besoin d'un contrefeu efficace. D'une baballe à jeter aux journalistes pour qu'ils lâchent le nonos.
Merci à Laurent
Sarkozy a donc décidé d'écouter une tête de noeud qui lui a dit de parler d'économies (de bouts de chandelles). C'est là ou le comique prend toute sa dimension. Sarkozy parlant d'économie c'est comme un alcoolique qui cherche un travail chez un vendeur de boisson : promis à un bel avenir.
Merci à Laurent
Sarkozy confond depuis son élection les deniers publics et son argent de poche. On ne compte plus les yatchs, avions à réaction et stupéfaction, villas surprotégées contre les touristes en contrebas, 4X4 inutiles et bling bling etc ...
Merci à Bar
Et surtout, surtout, l'avion, le gros n'avion que Sarkozy a rêvé, fantasmé. Il en a mouillé son drap. Ce gros n'avion pour faire la nique au grand Obama. Il a coûté beaucoup plus qu'une voiture de fonction, ou qu'un paquebot de voitures de fonctions. Il ne va pas mieux transporter le président de la raie publique, mais il va coûter un max de pognon.
Qu'est ce qu'on n'inventerait pas pour sauver le trésorier du parti, machine à moissonner du fric pour pouvoir vivre encore 5 ans dans les palais de la raie publique, et avoir le bonheur de poser à côté de Barrack et Angela (voir Kadhafi, Al Assad, Ben Alo et consorts !).