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Le Blog Satirique de Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa. Retrouvez les dernières casseroles, gamelles et autres embrouilles du petit père des peoples. Que l'on écrive sarkozy, sarkosi, sarkosy ou sarkozi voire Bruni on parle du même personnage !

Sarkozy réécrit sa toute petite histoire pour se grandir

Une fois de plus, Sarkozy vient de décevoir la terre entière. Pendant quelques heures il a voulu se faire mousser comme il aime tant, à coups de marche pied et de sorties en no mans land surpeuplé de CRS.

Merci à Large

Sarkozy a toujours aimé nous faire prendre des vessies pour des lanternes pour ce qui concerne son passé. Il a essayé de faire croire qu'il a été dans sa jeunesse courageux et responsable. Ce n'étaient que des balivernes, comme l'a d'ailleurs confirmé Dadu sa moman, devant les caméras. Sarkozy n'a jamais travaillé dans sa jeunesse, par contre il a tout fait pour le faire croire par la suite.

Il est né avec une cuillère en argent dans la bouche et un nez de pinnochio. Un vrai de vrai, celui là. (cliquez sur le lien pour ne pas en croire vos yeux !)

Reprenons, Sarkozy veut faire croire qu'il fait partie de l'histoire et qu'en 1989, lui aussi, il a pris un petit marteau pour attaquer le béton avec ses petits bras pas du tout habitués aux travaux manuels. Il aurait en plus pu se blesser en s'écrasant une phalange ou en attrapant une tendinite. Mais passons.

Merci à Tropical Boy

Il nous dit qu'il était au pied du mur le 9 novembre 1989. Que nenni ... Il n'y était pas. Il n'est arrivé qu'à la fumée des cierges, le 16 novembre ... Une semaine après. Aucun risque de prendre une balle perdue ... Il pensait que tout le monde allait le croire, le spécialiste de la parole en bois.
Merci à Goubelle

Démonstration implacable récupérée ici :


Ce qu’il a dit.

Sur sa page Facebook, le président de la République a publié, dimanche, un message affirmant qu’il était à Berlin, le 9 novembre au soir, au moment de la chute du Mur. “Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé pour participer à l’événement qui se profile. Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur.”

 

 

 


Pourquoi c’est faux.

1 - Le voyage a bien eu lieu… mais le 16 novembre.

Sur la photo, aux côtés de Nicolas Sarkozy, l’ex député RPR Jean-Jacques de Peretti m’a, dans un premier temps, confirmé la version du président. “Il était bien à Berlin le 9 novembre 1989.”. Problème : une dépêche AFP, datée du 17 novembre 1989 et retrouvée par la documentation du Monde, évoque un voyage de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et Jean-Jacques de Peretti à Berlin le 16 novembre 1989. Contacté de nouveau, M. de Peretti, embêté, confirme qu’“il n’a pas été à Berlin deux fois”, et que “si l’AFP dit que c’était le 16, c’est que ça doit être vrai”. “Je vais revérifier tout ça”, assure-t-il. Une date confirmée par deux ouvrages : une biographie d’Alain Juppé, Le Joker, retrouvée par Le Figaro.fr et La tentation de Venise, un ouvrage écrit par Juppé lui-même, dont Vincent m’a envoyé des extraits.

2 - Le récit est incohérent

Pour de nombreux observateurs de l’époque (dont le journaliste de Libération Alain Auffray sur son blog) mais aussi plusieurs internautes français et allemands, circuler d’Ouest en Est à Berlin le soir du 9 novembre n’était pas “très facile”, comme le racontent deux témoins de la scène, Jean-Jacques de Peretti et Philippe Martel, alors directeur de cabinet de Juppé, et organisateur du voyage. Or, les versions d’Alain Juppé, Philippe Martel et Jean-Jacques de Peretti racontent des scènes qui ressemblent plus à des scènes du 10 ou du 11 novembre. “Je me rappelle d’une Berlinoise en vélo qui faisait sans cesse des allers-retours etre l’Est et l’Ouest”, raconte de Peretti. “On est allés à l’Est, nous on pouvait passer, ce n’était pas un problème”, assure Martel.

Tous trois racontent une anecdote : une conversation avec un soldat est-allemand pressé de passer à l’Ouest. Mais Juppé et Martel assure qu’une famille allemande leur a prêté des piolets pour détruire le mur. Alors que Peretti se souvient plutôt d’un matériel prêté par le responsable du RPR en Allemagne. Mais un internaute présent à Berlin, Henri Michel, assure que ce matériel n’a fait son apparition dans la ville qu’à partir du 13 décembre.

Surtout, la version de Sarkozy affirmant avoir attaqué le mur du côté Est ne tient pas : la photo, comme l’ont souligné plusieurs internautes, a évidemment été prise côté Ouest. Une information confirmée par Jean-Jacques de Peretti.

Ce dernier, tout comme Philippe Martel, affirment par ailleurs avoir croisé sur place Alain Madelin, alors député UDF d’Ile-et-Villaine. Or une vidéo de TF1 de l’époque, diffusée sur LCI.fr, montre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy en compagnie d’Alain Madelin le soir du 16 novembre.

3 - La curieuse journée d’Alain Juppé : de Colombey à Berlin en 24 heures ?

Une des principales failles de l’histoire vient du récit que fait Alain Juppé de cette journée. Après avoir mentionné la date du 10 ou du 11 novembre, il a ensuite modifié son blog pour évoquer “le 9 au soir, ou quelques jours plus tard”. Sur Libé Lyon , il évoque le 10 novembre. Problème : dans sa biographie Le Joker (retrouvée par Lefigaro.fr) et dans son livre La Tentation de Venise, retrouvé par Vincent, c’est la date du 16 novembre qui est évoquée.

Joint par l’AFP, le maire de Bordeaux a indiqué qu’il ne se souvenait plus précisément de la date.

Surtout, Le Figaro a retrouvé dans ses archives la présence de l’ancien premier ministre à la commémoration du 19e anniversaire de la mort du général de Gaulle, le même jour. Le matin à Colombey-les-deux-Eglises, le soir à Berlin ? Pourquoi pas, mais le fait qu’il n’y fasse aucune référence dans ses témoignages de l’époque est étonnant. Célébrer le général et la chute du Mur le même jour aurait sûrement marqué la mémoire d’un gaulliste historique.

4 - L’absence de toute référence, en vingt ans de vie politique

J’ai consulté une quinzaine de biographies de Nicolas Sarkozy, la documentation du Monde n’a rien trouvé dans les archives, celle du Figaro non plus. Arnaud Leparmentier, qui suit l’Elysée pour Le Monde, n’a jamais entendu Sarkozy évoquer cette période. Interrogé sur la polémique, le président n’a pas souhaité répondre.

Merci aux nombreux internautes qui ont contribué à cette enquête !

Nabil Wakim

 

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B
<br /> Depuis l'annonce sur son compte Facebook jusqu'aux doutes, en passant par les déclarations de l'entourage politique du chef de l'Etat, 20minutes.fr retrace des heures de délire médiatique du lundi<br /> 9 novembre 2009. Pour répondre à cette unique question: où était Nicolas Sarkozy le 9 novembre 1989?<br /> Lundi 9 novembre 2009, 21h30 L'auteur de la photo parle<br /> Paul Clave, représentant en 1989 des Français de Berlin à l'Assemblée des Français de l'étranger, précise que la photo montrant Nicolas Sarkozy donnant des coups de pioche dans le mur de Berlin a<br /> été prise le 10 novembre 1989... par lui. Une photo, mise en ligne sur le profil Facebook du président la veille et jusqu'alors non datée. Quant au témoignage de Clave, il tombe à pic - c'est<br /> Philippe Martel, ancien du RPR, qui a donné le nom du photographe au site Rue89. «Cette photo je m'en souviens, je l'ai faite le 10 au soir à 22h, souligne Clave. A 17h on avait pris un café avec<br /> Madelin. Je n'ai pas souvenir d'avoir croisé François Fillon. Puis on est allé dans un café jusqu'à 2h du matin. A 6h30 le 11, ils prenaient un avion pour rentrer à Paris.» Bizarre, cette précision<br /> des horaires digne d'un agent de gare. Sauf que Philippe Martel, joint à nouveau par 20minutes.fr ce lundi soir, assure que c'était bien le 9 novembre, et non le 10, comme le prétend Paul Clave. En<br /> outre, c'est Martel qui possède cette photo prise, donc, par Clave (vous suivez toujours?).<br /> <br /> 19h Nicolas Sarkozy n’était pas à Berlin le 9 novembre 1989<br /> C’est le titre du Monde.fr, qui assure que le président de la République «s’est trompé d’une semaine», via son nouveau blog «Les Décodeurs». Il aurait bien fait un voyage à Berlin, mais uniquement<br /> le 16 novembre 1989, pas le 9 novembre.<br /> <br /> 18h16 L’histoire amuse l’opposition<br /> «Une fois de plus Nicolas Sarkozy n'a pas résisté à la tentation de réécrire l'histoire», a affirmé le porte-parole du PS, Benoît Hamon, qui souligne que «manifestement» le président a dû se<br /> tromper de date. Et en fait un prétexte pour fustiger la présidence de Nicolas Sarkozy, qui «aura été caractérisée par le mensonge et par la manipulation, jusque dans l'ultime détail».<br /> <br /> 18h05 Avion ou train?<br /> 20minutes.fr rappelle Philippe Martel pour savoir si le voyage était en train, comme le dit Jean-Jacques de Peretti, ou en avion privé. Réponse de Martel: «C’était bien en avion.» Martel précise<br /> qu’il vient de parler au téléphone avec Jean-Jacques de Peretti et qu’il lui a rafraîchi la mémoire, en lui rappelant qu’à l’époque, un aller-retour en train Paris-Berlin, c’est très très long.<br /> <br /> 16h52 Jean-Jacques de Peretti parle d’un trajet en train<br /> Alors que la version précédente de Philippe Martel évoquait un voyage jusqu'à Berlin en avion privé, l'ancien ministre de l'Outre-mer raconte à l'AFP comment il s'est rendu le 9 novembre 1989 à<br /> Berlin avec Nicolas Sarkozy et Alain Juppé pour assister à la chute du mur. Par voie ferrée. «On y était le soir du 9. On a dû partir dans l'après-midi à mon avis. On a pris le train pour y aller<br /> et on a dormi là-bas. Il y avait Philippe Martel, Sarko, Juppé et moi», se souvient le maire de Sarlat, Jean-Jacques de Peretti.<br /> <br /> 16h33 François Fillon rentre dans le jeu<br /> Le Premier ministre a assuré qu'il avait bien croisé le président Nicolas Sarkozy dans la soirée du 9 novembre 1989 à Berlin. Fillon, alors député et membre de la commission de la Défense à<br /> l'Assemblée, était, lui, à Berlin depuis le 7 novembre. Puis le 9 novembre, «nous avons passé toute l'après-midi, toute la soirée, à assister aux premières grandes manifestations autour du mur et<br /> vers 23h, nous avons croisé entre la porte de Brandebourg et le Check Point Charlie Alain Juppé, qui était accompagné de Nicolas Sarkozy et de Philippe Martel, chargé des relations internationales<br /> au RPR. Nous avons bavardé quelques minutes ensemble», raconte encore François Fillon. Or cette version paraît tronquée dans la mesure où Libération a montré que Fillon avait fait une intervention<br /> à l'Assemblée nationale le... 8 novembre 1989.<br /> <br /> 16h Alain Juppé cafouille encore plus<br /> Il change de date sur son blog. Alors qu'il avait écrit que son voyage à Berlin avec Sarkozy datait du 9 novembre au soir, il poste un deuxième message sur son blog, en ajoutant: «Le 9 au soir (ou<br /> quelques jours plus tard, ma mémoire est imprécise sur la date exacte)». Une vidéo officielle postée sur le site de la ville de Bordeaux le 3 novembre 2009 où le maire UMP évoquait également la<br /> date du 9 a quant à elle été coupée et remontée. Dans la vidéo remontée, plus de mention de la date problématique.<br /> <br /> 13h15 Coup de fil d’un conseiller de Nicolas Sarkozy à 20minutes.fr<br /> Lequel assure que le service de presse de l’Elysée, qui gère le compte Facebook du chef de l’Etat, ne s’est pas trompé de date. Il assure que les vérifications ont été faites sur l’agenda de<br /> l’époque du directeur de cabinet d’Alain Juppé, et qu’en fait, il y a eu deux allers-retours de Juppé et Sarkozy à Berlin, lors de ce mois de novembre 2009. Le chef de l'Etat aurait en fait été<br /> deux fois à Berlin, une fois le 9 novembre 1989, plutôt en catimini, et une deuxième fois le 16 novembre 1989, pour la création, à l'époque, «d'une association, Solidarité avec les démocraties<br /> nouvelles».<br /> <br /> 12h30 Archives exhumées<br /> Lefigaro.fr a ressuscité des archives de l'époque pour tenter de reconstituer le fil de l'histoire. Et des coupures du journal, et de vieilles dépêches AFP. Bilan: d'après les archives, Alain Juppé<br /> a bien été deux fois à Berlin en novembre 1989. Des articles l'attestent. Mais pour Nicolas Sarkozy, c'est moins sûr. Son nom n'est cité que pour l'un des deux voyages d'Alain Juppé, celui du 16<br /> novembre 1989. Pas le précédent, qui aurait eu lieu autour du 10 novembre 1989.<br /> <br /> 10h Alain Juppé s'embrouille<br /> L'ancien Premier ministre dit sur son blog être allé à Berlin avec Nicolas Sarkozy le 9 novembre au soir. Puis évoque le 10 ou le 11 novembre 1989, tout en cafouillant «je ne me souviens plus<br /> exactement».<br /> <br /> Lundi 9 novembre 2009, 9h L'Elysée riposte<br /> «Ce qui a été relaté est la stricte vérité», rétorque-t-on à l'Elysée. «Nicolas Sarkoy ne dit pas que le mur va tomber, seulement qu'il a des "informations" sur un "changement" à Berlin».<br /> <br /> Dimanche 8 novembre2009, 20h12 Le blog d'Alain Auffray sème le doute<br /> Le journaliste politique de Libération explique sur son blog intitulé «Coups droits» que la version des faits racontés par Nicolas Sarkozy sur sa page profil Facebook ne colle pas avec la réalité<br /> historique. Il était en effet impossible, dit le journaliste, d'anticiper la chute du mur de Berlin, et donc de préparer son voyage le matin pour le soir.<br /> <br /> Dimanche 8 novembre 2009 Nicolas Sarkozy la joue revival sur son Facebook<br /> Sur la page officielle du président, on apprend que le chef de l'Etat, à l’époque secrétaire adjoint du RPR, a «donné quelques coups de pioche» au pied du mur de Berlin, dans la nuit du 9 au 10<br /> novembre 1989. Il le raconte sur son profil, photo à l’appui: «Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la<br /> capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé pour participer à l’événement qui se profile (...) Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg<br /> où une foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur».<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Ce qui m'étonne toujours avec ces tentatives de réécriture de l'Histoire par le ptit nain et ses sbires, c'est qu'ils ne se rendent même plus compte qu'avec les outils actuels à la dispostion des<br /> journalistes, TOUT est enregistré et PEUT être prouvé dans les heures qui suivent ces élucubrations. Ce gouvernement n'est vraiment pas futé!<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Il faut être aveugle pour ne pas voir le lien trés proche qu'il y a entre Nicolas Sarkozy et tous ces grands Hommes qui ont fait l'Histoire de France, être Français, c'est être Sarkozyste, il est<br /> notre identité, comme la France est la sienne.<br /> Soyons fiers car ensemble nous ne faisons qu'un, soyons unis autour de l'amour pour ce grand Président, car ensemble tout est possible<br /> Dans la continuité de Clovis, de Napoléon,du Maréchal Pétain, et de Laval, Nicolas Sarkozy nous guide comme un berger guide ses brebis.<br /> Il nous reviens de savoir apprécier et respecter, ce grand homme envoyé par la providence, il nous est apparu avec à la main un mandat conféré par Dieu.<br /> Longue vie au chanoine de Lattrant,longue vie à notre Président, vive la République, vive la France comme nous l'aimons.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Le Nain est un tel Jeanfoutre que c'en est une insulte pour sa mère. Ce n'est pas possible d'élever aussi mal son merdeux. C'est après que çà lui est tombé dessus?????<br /> <br /> Naboléon trahi par la radio d'Etat: France Inter confirme et prouve, c'était bien le 16 qu'il était à Berlin.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Merci à tous les journalistes qui ont fait leur boulot pour démontrer que le p'tit n'y était pas en 1989. On le pensait, mais comme Koucouch ce matin a dit à France Inter qui, dixit Koucouch,<br /> l'interrogeait pas gentillement, oui,oui, il a donc dit que Sarkozy son maître disait la VERITE, vous dis-je! A par cela, Sarkozy, toujours galant avec ces dames, ne porte même pas le parapluie de<br /> Merkel pendant la cérémonie, pourtant, il est à côté d'elle.<br /> <br /> <br />
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