Vocabulaire et sémantique ...
Nicolas Sarkozy, grand gourou des mass médias utilise toutes les ficelles de la communication pour faire passer son message : élisez moi empereur des français !
Le visible ce sont ses gesticulations médiatiques, ses petites phrases qui génèrent de volumineux commentaires (autant de pub gratuite ...) et ses déplacements touristiques (Perpignan, La Courneuve etc ...)
Ses discours parlent autant de ses projets (si il en a .. ce qui serait une grande surprise pour nous tous) mais aussi de ce qu'il est et de "comment il fait".
Ainsi l'Express N°2818 nous apprend-il qu'il utilise dans ses discours ... 1500 mots différents.
Petite explication : un adulte culturellement dans la moyenne (c'est un raccourci pour cet exposé, il faut excuser Sarkophage qui veut aller à l'essentiel ..) utilise environ 3000 mots pour s'exprimer dans sa vie. Un adolescent qui n'a pas été sensibilisé à l'importance de la maîtrise du langage : 400 (c'est peu mais hélas parfois vérifié). Passons sur l'importance du langage pour penser (puisque nous pensons avec des mots) pour en arriver à la conclusion concernant le Petit Nicolas Sarkozy.
1500 mots c'est la même chose que Jean-Marie Le Pen .. Pourquoi ? Non parce que Nicolas Sarkozy est culturellement limité (cela serait un scoop !), mais parce qu'un discours doit être compris par tous ... même les bêtes à manger du foin (il n'y a aucun condescendance déplacée dans ce propos, juste un jeu de mot agricole ... très france d'en bas ..)
Alain Juppé le bienaimé utilise lui ... 9000 mots ! Cela ne l'a pas empêché de se retrouver inéligible pour quelques problèmes de financement de parti politique !
Conclusion et moralité : Nicolas Sarkozy est bien populiste et calculateur. Loin de grandir chacun de ses auditeurs (qui pourrait ainsi accroite ses compétences en maitrise de la langue hihihi) flatte le cerveau mou de la plupart ! :o)
La France, avec lui, ne fera donc pas de progrès de "pensée". Les français devront se contenter de ce qu'il sont ... sans espoir de devenir "meilleurs". Quoique dise Nicolas Sarkozy, ici ce qui compte c'est la manière de le faire. Plus que le contenu du message, il faut soigner la forme, car l'électeur pourrait prendre peur face à un homme qui parle comme un dictionnaire.
CQFD