C'était il y a quelques jours. Un populiste proche de Sarkozy, on appelle cela un "porte flingue" se lance dans une dénonciation très subtile de la situation fiscale du couple Hollande / Royal.
Jusque là on est dans ce que la politique a de plus pourri, mais on commence à s'habituer. D'ailleurs le fait que cela ait été lancé grâce à internet ce n'est pas un hasard. Les blogs UMP et la stratégie internet UMP sont en train de faire glou glou glou, ou bloup, bloup, bloup si vous préférez.
Le couple Royal est assujetti à l'ISF et semble le payer. Le leader Minimo est lui aussi assujetti à l'ISF, mais c'est beaucoup moins clair.
C'est "Capital", journal réputé très à gauche et qui pourrait soutenir la révolution marxiste qui le dit :
Exclusif Capital.fr Patrimoine de Sarkozy : le candidat a vendu un appartement 1,9 million d'euros
Le patrimoine de Nicolas Sarkozy et de sa femme Cécilia est probablement au moins deux fois supérieur à celui de Ségolène Royal et de François Hollande. Selon la conservation des hypothèques de Nanterre, le couple Sarkozy a en effet perçu, le 10 novembre 2006, 1.933.130 euros de la vente de l'appartement qu'ils occupaient boulevard Vital Bouhot, sur l'île de la Jatte, à Neuilly sur Seine.
A moins qu'elle ne soit largement gagée par des emprunts, la possession d'un tel logement aurait probablement dû rendre à elle seule les époux Sarkozy redevables de l'impôt sur la fortune depuis de nombreuses années. Or le candidat de l'UMP a fait savoir par la voix de son porte-parole, mercredi 17 janvier, qu'il ne payait l'ISF que depuis un an.
Jusqu'aux années 90, Nicolas Sarkozy était propriétaire, avec ses frères, de plusieurs appartements à Neuilly, notamment avenue du Général de Gaulle et rue Bailly, mais il a vendu ses parts en 1997, vraisemblablement pour acheter celui de l'île de la Jatte.
Contacté par Capital.fr, l'entourage de Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité commenter cette information.
Nicolas Sarkozy devrait un peu surveiller ses ouailles et faire comme aux échecs : imaginer les coups de l'adversaire. Et surtout songer que lorsque l'on veut donner des leçons il faut soi même être irréprochable.