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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 10:30

Sarkophage le dit depuis si longtemps. Le petit Nicolas Sarkozy est un vrai incompétent qui se pare de sa vertu et de ses beaux discours pour faire croire le contraire. Sauf qu'il y a les chiffres et que même en les bidonnant allègrement et en essayant de les faire digérer avec un sourire, ils restent ce qu'ils sont. A l'heure actuelle catastrophiques !

Pourquoi donc le petit Nicolas Sarkozy est-il si mauvais dans sa fonction ? C'est un ensemble de choses sans doute, et certaines pèsent plus que d'autres. On peut citer son goût immodéré pour la campagne permanente et la recherche des caméras. Cela prend du temps, beaucoup de temps (et d'argent pour le contribuable qui paye ses grimaces à la télé).

Le facteur le plus important est sans doute son dogmatisme. Comme beaucoup de membres du parti populiste il vit avec un principe rivé au cerveau : "si je le pense c'est que j'ai raison, il faut être un gauchiste pour affirmer le contraire". Cela peut sembler caricatural, mais Sarkophage invite ses lecteurs à faire le tour de la question en observant les membres du parti populiste. Le dogme sécurise celui qui y croit et lui évite d'affronter un monde autre que binaire. Or une réalité est toujours plus complexe qu'un discours politique empli de raccourcis et de sophismes.

Si le petit Nicolas Sarkozy est aussi nul (il faut employer les mots qui correspondent à la réalité sous peine de la travestir !) c'est justement parce qu'il a cru que la sécurité publique fonctionnait comme les playmobils. Lisons cette explication argumentée d'un journaliste de l'Humanité (le populiste de base répondra que parce que c'est un journal proche du communisme c'est forcément erroné). 

Sarkozy eclaboussé par les émeutes de banlieue

Merci à Delucq

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Les policiers dans un cercle infernal

La politique répressive de Nicolas Sarkozy suscite de plus en plus d’interrogations chez les policiers. Beaucoup espèrent désormais le retour de la police de proximité afin de désamorcer les tensions.

Pourquoi Bouna, Zyed et leurs amis ont-ils couru ? Ces adolescents n’avaient rien à se reprocher. Et pourtant, à la seule vue des uniformes bleu marine, ils se sont enfuis à toutes jambes. La peur au ventre. Allant jusqu’à mettre leur vie en danger. Une course poursuite dramatique, symptôme de l’hostilité réciproque qui rythme désormais les relations entre policiers et jeunes des cités populaires. « Les contrôles incessants, les provoc’, les interpellations musclées... La police n’est pas synonyme, ici, de sécurité mais de problèmes », résume Khaled, un trentenaire, père de deux enfants. Depuis les événements de Clichy-sous-Bois, cette profonde fracture ne s’est pas résorbée. Au contraire. Les récents affrontements à Épinay ou aux Tarterêts sont venus rappeler que la situation continue de se dégrader.

Plusieurs chiffres attestent de cette tension permanente. Selon l’Observatoire national de la délinquance, les agressions contre les dépositaires de l’autorité ont augmenté de 9,2 % entre octobre 2005 et septembre 2006. Venant confirmer une tendance qui dure depuis plusieurs années. Le nombre de violences commises à l’encontre des policiers est passé de 11 422, en 1996, à près de 20 000, en 2004 ! Autre indicateur : les plaintes pour « outrages et rébellion ». En Seine-Saint-Denis, elles représentent désormais 20 % de l’ensemble des infractions reprochées aux mineurs. Un taux jamais atteint auparavant. Dans le même temps, les interventions des policiers se sont singulièrement durcies. Occasionnant des dérapages de plus en plus fréquents. En avril, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) se félicitait, pour l’année 2005, d’un recul de 5,6 % du nombre de plaintes déposées pour violences policières. Oubliant juste de préciser que ce résultat venait après des années de hausse : 517 plaintes en 2001, 560 en 2002, 611 en 2003, 724 en 2004.

« On est dans une impasse »

À l’approche des élections professionnelles du 20 novembre, les langues se délient un peu dans les commissariats. Longtemps charmés par le discours viril de Nicolas Sarkozy, de plus en plus de policiers dénoncent, aujourd’hui, les limites de sa politique exclusivement répressive. « On est dans une impasse », reconnaît sans mal Michel Jabian, du Syndicat national des officiers de police (SNOP). Constat amer. Un an après les violences urbaines, aucune leçon ne semble avoir été tirée par la Place Beauvau. Sur le terrain, le fossé d’incompréhension entre jeunes et policiers s’est encore agrandi. « Nous, on ne parle plus de risque de divorce avec les jeunes, le divorce, il est consommé depuis longtemps ! peste un gradé, vraiment inquiet. Désormais, la question est plutôt de savoir comment on va faire pour réparer les dégâts. »

Que faire, en effet ? Aux yeux de beaucoup, Nicolas Sarkozy est coupable d’avoir dissout du jour au lendemain la police de proximité. Et axé toute sa politique sur l’interpellation, avec, en toile de fond, l’exigence de « faire du chiffre ». Avec lui s’est tari le dialogue avec les habitants, les associations de prévention ou même les polices municipales. « Actuellement, on ne fonctionne plus qu’avec des brigades d’intervention, type BAC, qui font des actions ciblées, explique un gardien de la paix. Et dans les quartiers sensibles, on intervient avec l’appui des CRS qui sont juste formés pour le maintien de l’ordre. Tout ça n’est pas vraiment de nature à pacifier les relations. »

des interventions moins crispées

D’où le souhait, émis par plusieurs syndicats de policiers, dont l’UNSA-police, première organisation chez les CRS, de voir une police de proximité reprendre pied dans les cités les plus difficiles. « La police de proximité permet de mieux connaître le terrain, acquiesce Paula Bergs, responsable de la CFDT-interco. Les interventions sont moins crispées, le policier travaille avec moins d’appréhension. Cela lui permet aussi d’éviter de multiplier les contrôles d’identité, considérés trop souvent par les habitants comme un véritable harcèlement. »

Un discours qui ne fait pas encore l’unanimité. « La police de proximité ne reste qu’une technique parmi d’autres, tempère Olivier Damien, secrétaire général du Syndicat des commissaires. Notre gros souci, c’est surtout le manque de cohérence entre les différentes politiques en matière de justice, de police et de prévention. »

La question du recrutement des policiers et de leur formation joue aussi un rôle central. Actuellement, 80 % des gardiens de la paix frais émoulus de l’école de police se retrouvent parachutés en banlieue parisienne, au milieu d’autres jeunes. La plupart sont des provinciaux ne connaissant les cités que par le biais des journaux télévisés. « Beaucoup viennent chercher des galons de brigadier et savent qu’ils vont repartir deux ans après, explique un ancien commandant de la BAC des Yvelines. Il n’y a pas d’attachement ni au territoire ni aux habitants. Un jeune gardien, souvent violent en intervention, m’a un jour répondu : « Moi, je suis de Marseille, j’en ai rien à foutre de ces gens-là !.... Avec un état d’esprit comme ça, les risques de dérapage sont plus fréquents. »

Le turn over en banlieue parisienne reste impressionnant. Déracinement, coût de la vie élevé... Pour les syndicats de police, seuls un intéressement financier et des facilités de promotion permettraient de fidéliser les plus anciens dans les quartiers difficiles. Une proposition à laquelle Nicolas Sarkozy n’a jamais répondu. Comme il n’est jamais revenu sur la répartition des effectifs de police sur le territoire national. Celle-ci n’a pratiquement pas varié depuis cinquante ans. « Du coup, remarquent les sociologues Marc Loriol, Valérie Boussard et Sandrine Caroly, dans un récent article, les banlieues qui comptent le plus grand nombre d’actes de délinquance sont parfois moins bien pourvues que des départements ruraux. »

Pour notre ancien commandant de la BAC 78, Nicolas Sarkozy, avec son discours guerrier, a définitivement fait « fausse route ». « Le respect, le dialogue et la confiance sont les seules choses qui fonctionnent dans les quartiers difficiles, rappelle ce vieux de la vieille qui a effectué vingt-trois ans en brigade de nuit. La violence, elle, n’entraîne que la violence... »

Laurent Mouloud

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commentaires

D
<br /> Dans le débat actuel autour de la violence en banlieue, lors de la campagne pour la Présidentielle de 2007 Jacques Cheminade avait donné quelques pistes de réflexion autour déun vrai projet de<br /> désenclavement de la banlieue, le Plan Jaures :<br /> <br /> - arrêter toute mesure provocatrice du type de celles proposées par MM. Sarkozy, Villepin et de Villiers, comme expulser les étrangers en situation régulière arrêtés lors des émeutes ou<br /> orienter des jeunes de 14 ans vers l’apprentissage, en cassant toute perspective de promotion sociale réelle ;<br /> <br /> - redéployer réellement une police de proximité, rétablissant l’ordre et rendant l’espace public aux jeunes, et tisser un réseau de médiateurs sociaux grâce à des emplois jeunes, pour éviter<br /> d’avoir recours à des CRS ou à des brigades de gendarmerie inexpérimentées ;<br /> <br /> - redonner, bien au-delà de ce que prétend faire M. de Villepin, de réels moyens aux associations (par exemple, les crédits du Fonds d’intervention pour la ville et ses subventions aux<br /> associations ont diminué de 40 % entre 2004 et 2005) et aux boursiers ;<br /> <br /> - multiplier les cours d’alphabétisation et de soutien scolaire, au besoin par la mobilisation de retraités bénévoles et prévoir le suivi cas par cas de chaque élève par une équipe pédagogique,<br /> avec des classes de quinze à vingt-cinq élèves maximum ;<br /> <br /> - prévoir dans chaque collège une assistante maternelle et sociale aidant et motivant les enfants et leurs parents. Les soins de dentisterie et de lunetterie doivent être enfin remboursés : il<br /> ne s’agit pas ici de rentabilité financière, mais de simple dignité humaine ;<br /> <br /> - la mise en place systématique d’écoles de la deuxième chance, fournissant à la fois une formation générale et une formation professionnelle. Or il n’y en a que huit aujourd’hui et l’Etat ne les<br /> finance pas ; il faut le faire sans délai, en les multipliant ;<br /> <br /> - créer dans chaque quartier une « maison du citoyen » regroupant dans des conditions de proximité tous les services administratifs aujourd’hui trop dispersés ou installés en dehors de la<br /> cité (CAF, services judiciaires, services de police, services d’accueil et de renseignement, interprétariat, cours pour adultes, activités d’animation) ;<br /> <br /> - stopper une politique d’imposition et de contributions sociales qui favorise les riches au détriment des pauvres et des classes moyennes ;<br /> <br /> - interdire les jeux de hasard destructeurs, de type Rapido, Point-courses et vidéopokers dans les bars, et réglementer plus sévèrement les jeux vidéo violents ;<br /> <br /> - assurer un service d’eau potable à bas prix (le prix de l’eau a augmenté de 38 % en dix ans !), en rétablissant les régies communales et inter-communales ;<br /> <br /> - donner à tous un logement digne de ce nom, pas une cage à lapins, et imposer aux communes (241 communes, Neuilly en tête) qui ne respectent pas les 20 % social des amendes de 1000 euros (et<br /> non 150) par logement manquant, affectés à la construction de logements sociaux ;<br /> <br /> -offrir un avenir chez eux aux travailleurs africains. Notre première tâche doit être de faire de l’Afrique un nouvel Eldorado. Notre premier devoir est d’arrêter le pillage d’une caste dirigeante<br /> maintenue au pouvoir par les colonisateurs financiers. Alors l’émigration pourra devenir un choix, et non une fatalité sociale. Les terribles images de Ceuta et de Melilla ont contribué à enflammer<br /> nos banlieues ; la seule solution pour empêcher qu’elles se reproduisent est de développer l’Afrique ;<br /> <br /> lire la suite : http://david.cabas.over-blog.fr/article-faire-face-a-la-violence-sociale-48982827.html<br /> <br /> Le blog de David C.<br /> david.cabas.over-blog.fr<br /> <br /> <br />
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V
Bon écoute phiconvers j'ai perdu mon commentaire alors je résume : <br /> <br /> pour moi il n'y a pas juste deux types de banlieues, les chics et les hards, mais une majorité de banlieues calmes sans être chics, et d'autres moins calmes. il n'est pas étonnant de voir que souvent les banlieues moins calmes sont celles où les gens s'entassent dans des grandes barres avec peu de place...<br /> <br /> quand je parlais de la bande d'ados nerveux, c'était par rapport à ceux qui veulent tout régler à la mitraillette. Je disais juste que des forces de l'ordre qui essaieraient de discuter sont plus courageuses que celles qui tireraient sur tous ce qui bouge.<br /> <br /> Je ne parlais pas de simples citoyens, et tu n'a pas besoin de parler à des bandes d'ados si tu ne les connais pas. Concernant tes déplacements limités, je ne vois pas très bien pourquoi. De mon expérience, quand tu passes quelque part, si tu ignores les bandes d'ados, ils t'ignorent aussi, à moins que tu soies une fille habillée sexy.<br /> En même temps, si tu parles juste de précautions élémentaires, pour moi ce n'est pas une limite de capacité de déplacement, juste une vie dans la réalité. Je suis une fille, donc même si je ne suis pas timorée il y a des endroits où je ne vais pas la nuit ou seule, mais pour moi c'est juste du bon sens, et je ne prends pas ça comme une réelle limite. Personne ne peut aller partout, quelque soit sa qualité...<br /> <br /> quand à la casquette et la capuche, je pense que tu généralises trop, pour moi ce n'est qu'un style vestimentaire, et si tu te mets à te méfier de tous ceux qui portent une casquette ou une capuche, tu peux te méfier de tous les adolescents français, banlieue chic ou hard, bande ou pas !!!
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T
toujours le même discours d'abruti !<br /> mais qu'attendre d'autre d'un con ? qu'il soit vert ou pas un con reste un con
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P
Val, bien sûr, il y a des banlieues chic... Et des victimes de la loi mafieuse dans les banlieues hard. Que celles-ci se cassent vite avant de cramer dans un bus ou dans leur appartement. La police ne veut plus faire régner l'ordre de la république quand les caïds ont imposé le leur. C'est triste, mais c'et comme ça. peut-être est-ce dû au fait que leurs interventions sont condamnées à l'échec du fait de leurs règles d'engagement émasculées, conçues exclusivement pour éviter les "provocations".<br /> Oui, la casquette à l'envers recouverte d'une capuche ne me plaît pas beaucoup. ce n'est pas un délit, mais une marque de lâcheté ou de manque de franchise quand il fait 20 degrés dehors.Et puis tu sais, franchement, moi je n'ai pas envie d'aller parler à une "petite bande d'ados nerveux", et je ne crois pourtant pas être lâche. Franchement, je préfère éviter de me faire insulter, voire de risquer de récolter des coups de couteau. Y-a-t-il qqch qui te gêne là-dedans? En fait, j'essaye de ne pas me retrouver dans le situation de devoir traiter avec des petites ou grandes bandes potentiellement agressives, ce qui limite ma capacité de déplacement et m'énerve.<br /> Désolé, je suis père de famille et je n'ai pas encore l'intention de me promener avec une arme.<br /> Que toto aille donc prendre un bus ce soir vers clichy et discuter avec ses chers frères. Ici, il n'apporte rien d'autre que ses insultes pitoyables.<br /> <br />
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B
il me semble reconnaitre le rire ridicule de la hyene là, comment il s'appelait déjà cet abruti?<br /> enfin bref, attila, t'es une sous merde.
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