Le petit Nicolas Sarkozy a beaucoup de mal à tenir ses promesses et le cap de ses engagements. Il en vient à radoter même parfois, pour rappeler qu'il est le plus grand (gloups !) et le plus fort.
On se souvient de la tolérance zéro manoeuvrée comme un char d'assaut par enfant qui a du mal à guider sa trotinette. Beaucoup de bruit pour le néant intersidéral.
Nono le bigorneau récidive depuis longtemps sans que personne ne le sache ! Rendez-vous compte, le camelot vendeur de rupture dans les kermesses (sans jamais en manquer) est en fait un fervent supporter de la continuité.
Faisons un petit bon en arrière. en 1995, amoureux de Balladur, il écrit un livre avec Michel Denisot, intitulé "Au bout de la passion, l'équilibre" (Albin Michel).
Dans ce receuil de banalités il déclare :
"La caractéristique d'une société archaïque est qu'elle n'avance que brutalement, par ruptures successives"
Et de poursuivre pour bien enterrer l'idée de rupture en enfoncant Chirac :
" Le discours de Chirac qui est clairement un discours de la rupture (...) Réveiller une France qui va mal et dont on pense qu'elle sommeille. Cette analyse je la crois fausse et ne correspondant aucunement à la réalité"
Comme quoi, le petit Nicolas Sarkozy est bien un démagogue grande taille. Ce qui n'était pas possible hier le devient aujourd'hui, car il sait mieux que quiconque que les hommes c'est comme les lapins on les prend par les oreilles !