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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 11:20

Les ennemis de Sarkozy commencent à devenir très nombreux et à être présents partout. C'est que le personnage fait peur, et à juste titre ! Par exemple quand il parle de l'homme comme d'une marchandise. Ou quand un de ses amis affirme avec le sourire que les pauvres n'existent pas en France. Cela en dit long sur l'idéologie qui traverse les neurones en court circuit des personnes concernées.

Pour répondre à cela quoi de mieux qu'un autre court circuité de la pensée ? C'est chose faite aujourd'hui ! Attention tendez l'oreille car le personnage sussure plus qu'il ne parle. C'est d'ailleurs sa marque de fabrique. 

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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 18:08

Au milieu des critiques sur la forme de la campagne de Nicolas Sarkozy, émergent parfois des interventions sur le fond. Des analyses qui défrisent, car on a pas l'habitude d'entendre ce genre de réflexion. Les journalistes aiment les petites phrases, les sondages, car cela ne demande pas beaucoup d'effort intellectuel. Aujourd'hui la presse fait comme le fast food en matière de nourriture : elle remplit vite et mal le cerveau.

Et pourtant ! C'est aujourd'hui qu'il faut s'en servir de son système cérébral si on veut le garder en bon état après les élections ! Parce que au rythme ou on pratique une lobotomie insidieuse il ne restera bientôt plus les cheveux pour penser.

Edwy Plenel, journaliste au Monde pendant plusieurs années, livre son analyse du risque Sarkozy. Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas ! 

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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 10:45

Sarkophage est battu à plat de couture. Et pourtant il rame chaque jour pour avancer ! Il faut dire que le modèle est coriace. Il s'agit de Michel Onfray, philosophe décrié et adoré. Une ambivalence à deux pieds.

Vous trouverez ci-dessous un extrait d'un billet publié sur son blog. Celui-ci, intitulé "Les habits de grand-mère Sarkozy" habille le personnage pour plusieurs hivers jusqu'à la prochaine glaciation. Et avec plusieurs épaisseurs. Pour lire l'intégralité, rendez-vous sur son blog ! 

sarkozy loup et agneau onfray sarkostique sarkosi sarkosy sarkozi

Ne vous découragez pas si vous avez quelques difficultés à certains moments. Ses mots sont l'expression d'une pensée qui n'est pas celle de TF1 ou du Figaro. Pour égayer cette pensée aride, Sarkophage a placé quelques divertissements passagés. Il suffit de cliquer avec son mulot sur les passages en rouge.

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Dimanche 11 février 2007

Les habits de grand-mère Sarkozy

Le mot « démagogue » fait partie de l’arsenal des insultes au même titre que « fasciste », « nazi », « stalinien » ou « bourgeois ». « Antisémite » fonctionne sur le même registre, « populiste » également. Ces épithètes servent à stigmatiser un adversaire pour éviter de dialoguer avec lui. Leur usage grippe la machine démocratique et, pire, interdit qu’on utilise ensuite les mots pour signifier ce qu’ils veulent vraiment dire. Qui voudrait en effet discuter avec un fasciste ? Mais, une fois ce détournement sémantique utilisé, comment dire d’un fasciste véritable qu’il l’est ? Quand les fascistes sont partout, de même les antisémites, ils ne sont plus nulle part. La démonétisation du signifiant pulvérise la possibilité d’un signifié. [...]

Voilà, me semble-t-il, l’acception moderne, sinon postmoderne, du démagogue : il flatte le citoyen pour qu’il le conduise au pouvoir car une seule chose l’intéresse, y parvenir et, une fois qu’il s’y trouve, s’y maintenir. Vieilles leçons du Prince de Machiavel. Dans une société de médiatisation généralisée, l’électeur disposant du pouvoir de faire ou de défaire un roi, le démagogue s’adresse médiatiquement aux votants afin qu’il lui fasse la courte échelle pour accéder au trône. Le démagogue est animé par une obsession pathologique : jouir de la puissance donnée le pouvoir – il se moque bien de la République, de la Nation, de l’intérêt général, du bien public, du Peuple, de la France, et autres fétiches dont il se remplit la bouche en permanence et qui saturent toutes ses prises de position.

Le risque du suffrage universel qui pose dans l’absolu l’équation un homme égale un vote est qu’on gagne moins à s’adresser à la raison, à l’intelligence, au bon sens du citoyen, qu’à ses fameuses passions tristes si vives à enflammer tant la misère morale et mentale est grande. Peu importe, il faut choisir des inconvénients et, somme toute, le suffrage universel vaut mieux qu’un cens, quel qu’il soit.

Si la mesure de l’intelligence politique est impensable, celle de la démagogie est possible. Tout homme – ou femme bien sûr…- politique qui parle à rebours de ce qu’enseigne son passé d’élu est un démagogue. Tout homme qui dit pour demain l’inverse de ce qu’il a fait pendant une carrière en est un. Plus l’écart est grand entre son action passée et ses paroles présente, plus c’est un maître en démagogie.

Démagogue en chef, par exemple, Jacques Chirac creusant la fameuse « fracture sociale » pendant un quart de siècle d’action politique aux plus hauts sommets et, après s’en être indigné, sollicitant les électeurs pour la combler ; Jacques Chirac polluant pendant le même temps les nappes phréatiques avec ses décisions en matière agricole et, après s’en être offusqué, affirmant la nécessité d’une écologie qu’il incarnerait ; Jacques Chirac violant la République pendant des décennies – des frais de bouche aux emplois fictifs , en passant par les marchés truqués ou les faux électeurs- et s’en disant le garant comme chef de l’Etat. La liste est longue, chacun le sait...

Prétendant au remplacement et au titre, Nicolas Sarkozy est en passe de décrocher la timbale. Car ce maire refusant la construction de logements sociaux dans sa ville de Neuilly ; cet homme de parti plusieurs fois traître à son camp ; cet encarté défendant une politique de droite depuis son plus jeune âge ; cet allié des puissants fort avec les faibles, faible avec les forts ; cet ami des patrons de presse qui demande et obtient le licenciement d’ un directeur de journal qui expose sa vie privée en dehors des clous fixés par le ministre habituellement iconophile ; ce vindicatif fasciné par les nettoyages de banlieues au kärcher ; cet expéditif qui assimile tout jeune des banlieues à de la racaille ; ce courtisan de Georges Bush auprès duquel il tient des propos de féal de l’autre côté de l’Atlantique ; ce ministre qui convoque place Beauvau le directeur d’une maison d’édition pour interdire un livre à paraître sur son épouse volage ; cet homme, donc, n’existe pas, ou plus, car il a changé…

Ce Nicolas Sarkozy est mort. Enterré. Fini. Décédé. Terminé. Disparu. Trépassé. Plus d’un quart de siècle d’une carrière politique s’envole en fumée. Plus de traces. Pas de preuves. C’était hier. Aujourd’hui, plus rien n’existe comme avant. Car il a changé sous le coup d’une souffrance : cet homme, rendez-vous compte, a été trahi, abandonné, quitté par sa femme – dont il est tombé amoureux le jour même où, maire qui officiait, il a décidé qu’elle ne resterait pas longtemps l’épouse de Jacques Martin, le mari du jour. Avec ce banal adultère des familles, Nicolas Sarkozy a appris la douleur, la peine, le petit homme est devenu grand. Désormais, il peut être Chef de l’Etat. 

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Donc cet homme nouveau n’a plus rien à voir avec le méchant, le partisan, le sectaire, le traître, le disciplinaire, l’autoritaire, le velléitaire, le réactionnaire, le colérique, l’irascible, le nerveux, l’atrabilaire, le susceptible, l’arrogant, l’ambitieux qu’enseignent trente années de pratique politicienne de Neuilly à Beauvau . Et cette métamorphose, promis, juré, craché, n’a rien à voir avec le désir d’obtenir les suffrages d’électeurs qui disposeraient encore d’ un peu de mémoire et dont l’intelligence ou le bon sens auraient survécus au pilonnage médiatique et hagiographique massif depuis des années de matraquage iconique.

Dès lors, l’homme nouveau, le Nicolas rédimé, le Sarkozy métamorphosé, le candidat aux stigmates présidentiels fait sa déclaration de candidature là même où Chirac avait fait la sienne – qui offrira un jour à cet homme le « que sais-je ? » sur la psychanalyse ? « Le canard enchaîné » prouve dans son édition suivante qu’il n’y avait pas plus de 25.000 personnes, la presse quasi unanime, déjà aux ordres, annonce 100.000 , et ne publiera pas de rectificatif – là comme ailleurs. 


Son porte plume Henri Guaino taille le costume nouveau : cet homme qui soutient et met en œuvre depuis trente ans la politique libérale qui génère chômage, misère, pauvreté, délocalisations, paupérisation cite Jaurès et Blum ; ce maire qui refuse les bâtiments sociaux dans sa ville en appelle maintenant au droit opposable au logement ; le copain des coquins patrons de presse qui débarquent le directeur de « Paris Match » responsable de la publication de l’icône de l’adultère uxoral se fend d’une lettre de soutien à « Charlie Hebdo » embarqué dans un procès moyenâgeux au nom de la liberté de la presse ; le quêteur d’onction américaine qui fait acte d’allégeance à Bush et se désolidarise des positions françaises à la Maison Blanche se réclame désormais du Général de Gaulle et de la Résistance ; ce pourfendeur des syndicats, de la réduction du temps de travail, de l’abaissement de l’âge de la retraite, du droit de grève célèbre la mémoire du communiste Guy Môcquet ; cet homme aux rares neurones intellectuels, qui, pour toute caution culturelle, met en avant Doc Gynéco, Christian Clavier, Johnny Hallyday – courtisan de tous les présidents de la V° depuis qu’il paie des impôts-, cet être qui, hier, ricanait et sortait son revolver dès qu’il entendait le nom de La princesse de Clèves, cite aujourd’hui Voltaire, Victor Hugo , Emile Zola ; ce traître, ce cynique, cet immoraliste, cet apostat multirécidiviste se paie même le culot d’en appeler à la morale, aux valeurs, aux vertus ; cet aspirant nettoyeur de banlieues convoque blacks et beurs sur les podiums de ses meetings ; cet habitué des palais de la République, de l’or des logements de fonction , des lambris de ministères, des voitures avec gyrophares, et escortes policières, débarque devant les caméras en Renault de gamme moyenne pour monter à la tribune et convoquer une fois encore Jaurès et Blum , mais à la Mutualité cette fois ci !

Si l’on veut désormais que les mots puissent encore signifier, alors recadrons les choses et destinons lui celui de démagogue, de candidat de la démagogie, de roi de la démagogie, de chef de la démagogie, de président de la démagogie. Trente années de politique , de la mairie au ministère en passant par les instances départementales et régionales, témoignent de la nature véritable de cet homme de droite qui revêt aujourd’hui des habits de la gauche. C’est un loup déguisé dans les vielles nippes d’une grand-mère. On connaît l’histoire… Je crains que les habits nouveaux séduisent les amateurs d’histoire, de fable, de romans, de films, de fictions. Le soir du deuxième tour, la grand-mère pourrait bien apparaître à la fenêtre de l’Elysée, les habits du travestissement abandonnés à même le sol , démaquillée, avec le visage qu’on lui connaît depuis trois décennies : celui d’un prédateur. Ce soir là, il sera trop tard pour tous les chaperons - rouges ou non…

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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 11:27

La zapatera de la gauche, la reine blanche du poitou, la chasseuse d'éléphants, s'entraîne depuis longtemps à chasser. Elle a notamment appris à chasser le leader Minimo il y a quelques années, à l'occasion de campagnes électorales restées dans les mémoires.

On peut se douter que Nicolas Sarkozy craigne la candidate socialiste. Il a en effet besoin des médias, du poste de numéro 2 du gouvernement, de la fonction de chef de son parti aux 150 000 adhérents et 150 000 fantomes, de l'aide des Renseignements Généraux et généreux pour se prémunir d'une bérézina électorale.

Ce n'est pas que Ségolène Royal soit très différente de lui, c'est surtout que c'est une femme et donc qu'elle n'est pas facile à combattre. Surtout quand on dirige un parti qui a beaucoup beaucoup de mal avec la parité et le sexe dit faible. Il est des choix qu'il faut assumer.

Regardez avec quelle verve Ségolène peut se payer un Nicolas Sarkozy en état de décomposition avancé. L'argumentaire vole très bas, mais le résultat est intéressant : Nicolas Sarkozy, sans oreillette et sans le travail de nègres survoltés, ne sait plus trop comment répondre. Cela promet de belles dicussions ! 

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 13:08

Nicolas Sarkozy tire dans tous les sens pour avoir un maximum de chance de ramener du gibier dans ses filets électoralistes.

Il ratisse large car il sait qu'il n'a aucun bilan à défendre, ou plutôt que son bilan est celui de sa majorité parlementaire : catastrophique. 

Nouveau code du travail avec Sarkozy Sarkozi sarkozi sarkosy

C'est d'ailleurs l'un de ses principaux tour de force. Faire oublier qu'il est le "chef" de la bérézina actuelle, de la chienlit du présent, de la catastrophe quotidienne. En homme politique intègre, ces résultats ne l'intéressent pas. Que 5 millions de français soient au chomage n'est pas un problème, c'est un moyen pour se faire élire. Et cela redeviendra un problème quand les électeurs auront ouvert les yeux et compris qu'ils ont mal aux fesses parce qu'ils se sont faits berner par un camelot de foire.

Laissons parler un analyste qui n'a rien de marxiste et qui porte un regard (assez rare chez les journalistes) critique sur les compétences et le projet de Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas triste ! Il montre avec une relative simplicité que Nicolas Sarkozy est l'as des promesses venteuses et des tirs préventifs à balles perdues.

Pour comprendre certains aspects, cliquez sur les liens en rouge. Cela va éclairer votre lanterne !

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Nicolas Sarkozy n'est pas un tireur d'élite. Il adore trop envoyer des rafales, tous azimuts. Il aime trop multiplier les promesses. Il s'enflamme à aligner les déclarations, souvent en fonction du public présent. Il n'y résiste pas. Comme tous les confrères, on a donc renoncé, depuis plusieurs semaines, à détailler dans ses discours les innombrables "je veux", les " je propose", les "il faut" : autour d'une centaine quand même à Charleville-Mézières, le 18 décembre, pour clamer : "Je ne veux pas qu'on abandonne les Ardennes à leur sort !" Ah mais !

[...] Combien toute cette pétarade va-t-elle nous coûter en munitions ?

Qu'y a-t-il d'essentiel derrière la fumée des tirs ? Les plus importantes des mesures concernent le marché du travail. C'est par ce biais que Nicolas Sarkozy compte, à très court terme, débloquer le pays et accélérer la croissance. Un choix conforme à beaucoup d'analyses, au-delà des cercles libéraux. 

La société libérale de Sarkozy sarkosi sarkosy sarkozi

Mais, une fois posée cette stratégie, la tactique est discutable. La fusion ANPE-Unedic est sûrement utile, mais le contrat de travail unique, remplaçant CDD et CDI, ne s'appliquera qu'au fil des emplois créés, comme le CNE. Dans l'immédiat, l'essentiel porte sur les heures supplémentaires. [...]

En revanche, cette trouvaille ne servira à rien, directement, pour réduire le chômage. Au contraire, elle est favorable à ceux qui ont les emplois, les insiders. Mais son plus gros défaut est que les heures supplémentaires n'existent en quantité qu'en cas d'accélération de la croissance, mais qu'elles fondent en cas de recul. Bref, ce n'est qu'un booster, pas un moteur, comme le fait remarquer Eric Chaney, économiste de la banque Morgan Stanley. Heureusement pour Sarkozy, ajoute-t-il, l'année 2008 devrait connaître une amélioration conjoncturelle par rapport à cette année, grâce à la fin des vaches maigres en Allemagne et en Italie.

Quant à la défiscalisation de ces heures supplémentaires, elle fait pousser des cris aux économistes : beaucoup trop cher (4,6 milliards d'euros, donc Bercy s'y opposera) et inutile : "Il ne faut pas subventionner les insiders mais les chômeurs !", déplore Patrick Artus, de Natixis.

Quoi d'autre ? L'augmentation de 50 % du budget de l'université et la promesse de porter la recherche-développement à 3 % du PIB. C'est une mesure cruciale, mais Ségolène Royal la proposera aussi. Toute la différence sera dans le "comment". Et on ignore les détails de ce qu'envisage Nicolas Sarkozy pour ne pas gâcher cet argent et pour vraiment dynamiser l'innovation en France.

L'autre volet de mesures concerne la fiscalité. La suppression des droits de succession, sous condition, peine à trouver des défenseurs. Au contraire, cet impôt est l'un des dispositifs les plus conformes à la justice sociale et, aussi, à la volonté de récompenser le travail dont Nicolas Sarkozy a fait sa "valeur". Le bouclier fiscal à 50 % du revenu des ménages trouve en revanche plus d'adeptes. C'est un biais pour tuer l'ISF, impôt tabou dont beaucoup estiment maintenant que son coût net dépasse trop largement son rapport symbolique.

Une foule des autres promesses du candidat de l'UMP portent beaucoup de questions : c'est le cas des déclarations fleurant le protectionnisme sur "la préférence communautaire", de celle sur la baisse de la TVA dans la restauration (ce canard est toujours vivant !), sur les droits opposables (hébergement, crèches...). C'est le cas aussi de la volonté de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite : ce ne serait le cas ni dans l'éducation, ni dans la police, ni à l'hôpital, alors où ?

La question principale porte sur le bouclage financier du programme. Son coût, sur la législature, est estimé à 42 milliards d'euros par l'Institut de l'entreprise. Or Nicolas Sarkozy veut, en plus, abaisser les impôts de 34 milliards : c'est impossible dans ces conditions de réduire les déficits et la dette, surtout que l'UMP escompte une croissance de 2,25 % en moyenne par an, ce qui paraît optimiste.

Beaucoup de pétards pour rien ? Oui, parce que tout se réduit à peu, le programme législatif de l'UMP est curieusement beaucoup plus roboratif. Non, parce que le discours sur les vertus du travail est nécessaire. Mais l'ambiance reste à la dépense électoraliste, à l'économie de la demande. La perte de compétitivité de la France mérite une stratégie économique d'offre plus cohérente et plus ciblée que ne le croit "M. Mitraillette".

Eric Le Boucher - Le Monde 

 

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 14:15

A défaut d'avoir un projet, on peut critiquer celui des autres ! C'est peut-être ce que se sont dits les éléphants du PS, lassés de l'appétit de Sarkozy pour la présidence de la république.

 Ils ont donc produit un argumentaire écrit, fouillé et détaillé des (gros) handicaps du candidat Sarko. Ce n'est pas triste !

Les inquiétantes ruptures de Sarkozy


Au delà de la manoeuvre politique visible se profile le portrait de notre candidat préféré, notre leader minimo adoré : Nicolas Sarkozy.

Morceaux Choisis avec  quelques liens pour se raffraichir la mémoire. Luttons contre Alzheimer !

"La France est elle prête à voter en 2007 pour un néo-conservateur américain à passeport français ?"  

 

"L’homme ne manque ni d’idées, ni de force de conviction, ni de capacité de séduction. Son énergie, son culot, son aplomb, son ambition, sa soif inextinguible de reconnaissance sociale et de pouvoir, sa résistance à l’adversité sont légendaires. Son supposé « parler vrai » (parfois son parler crû mais lorsque Sarkozy est grossier, il dit parler comme les Français), son sens de la formule, son insolence étonnamment juvénile en font un « bon client » pour les média audiovisuels."

"Orfèvre en communication méthodique et parfois impudique, l’homme a, de plus, su draper son implacable et froide quête du pouvoir dans une toge glamour (Nicolas-la-star-amie-des-stars y compris de celles dont l’exemplarité est discutable) sans laquelle il ne saurait – nous dit-on – y avoir de « saga politique » digne de ce nom."

"Ce « sarko-show » est une arme de dissimulation massive, car celui qui ne cesse de prétendre vouloir « être jugé sur ses résultats » n’a pas son pareil pour masquer les piètres bilans de son action. Ceux d’un médiocre ministre de l’économie et des finances ou ceux d’un ministre de l’Intérieur survolté mais peu efficace : les violences faites aux personnes n’auront cessé d’augmenter en dépit de ses communiqués triomphants."

"Mais l’échec n’atteint que rarement notre héros. Le plus souvent parce qu’il le noie dans le mouvement perpétuel : chaque fois qu’il se trouve en difficulté ou se voit obligé de se justifier de son action, le candidat de l’UMP se saisit d’un fait divers pour enfiler la combinaison qu’un Le Pen laisse parfois au vestiaire de « celui qui dit tout haut ce que les Français pensent tout bas ». Un jugement à l’emporte-pièce, une provocation sui- vie d’une polémique, le tout conclu par un sondage qui démontrerait que Sarkozy a les élites contre lui mais le peuple avec lui et le tour est généralement joué. En cas de nécessité, si provocation et écran de fumée ne suffisent pas, Nicolas Sarkozy actionne le parachute de secours, celui de la défausse. Car celui qui se décrit comme un pieux catholique n’aime rien tant que battre sa coulpe sur la poitrine des autres : il n’est, par essence, jamais responsable. Ses erreurs, ses échecs ? C’est toujours la faute des autres."

Et cela continue sur une centaine de pages. Rien de plus que ce que dit Sarkophage depuis des mois, à sa façon ! Il faut savoir rester modeste :o)

 


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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 17:12

Le vrai Nicolas Sarkozy gagnerait à prendre des cours de savatte ou de catch, car la situation à l'UMP va bientôt l'exiger.

Dernier exemple en date, la saillie de Michèle Alliot Marie (téléguidée depuis l'Elysée par le monsieur au trois cent millions du Japon) au conseil national de l'UMP, organisé le même jour que le vote du PS. Allez savoir pourquoi !

MAM dégaine et tire de vraies cartouches contre le petit Nicolas Sarkozy. Touché mais pas neutralisé celui-ci réplique à la balle à sanglier. La chasse est ouverte, baissez la tête !

Extraits de l'escarmouche :

"Trop souvent, nous avons laissé s'insinuer l'idée pernicieuse qu'un jeune était un délinquant en puissance ou en devenir", a regretté la ministre de la Défense, visant le ministre de l'Intérieur.

Elle s'est également déclarée "contre la discrimination positive", un thème cher au président de l'UMP.

L'ancienne présidente du RPR a également défendu "l'équilibre des institutions" que Nicolas Sarkozy veut bousculer en rendant le président de la République "plus engagé dans la conduite des réformes". "Beaucoup a été dit ou écrit sur le devenir de la fonction présidentielle. Gardons-nous de tout emportement", a lancé Mme Alliot-Marie. "Le président de la République est le gardien et le garant de la cohésion nationale (...) La réforme du quinquennat aurait pu changer la vision des Français sur le rôle du président. Il n'en a rien été", a-t-elle fait valoir. Le président de la République "n'est pas un super-Premier ministre", a-t-elle ajouté.

Et le candidat le plus célèbre de france de répondre :

Quelques instants plus tard, devant la presse, M. Sarkozy a ironisé: "peut-être qu'elle a voulu mesurer sa popularité dans le parti". "C'est un lancement de campagne réussi", a-t-il dit, en soulignant la réaction "sans ambiguité" de la salle. Jean-Louis Debré, le très chiraquien président de l'Assemblée, est venu à la rescousse de Mme Alliot-Marie. "J'ai entendu à la radio que des sifflets avaient été organisés contre" elle et "j'ai considéré que ce n'était pas acceptable. J'ai décidé de venir", a-t-il dit aux journalistes. Le député Patrick Ollier a pour sa part jugé "pour le moins discourtoise" la manière dont M. Sarkozy a répondu à sa compagne, se demandant "si on ne ferme pas la porte au débat".

La psychorigidité du candidat de l'UMP est donc de plus en plus visible. Les électeurs le verront-il au moment de glisser le bulletin dans l'urne ? Vous le saurez en Avril 2007, sauf accident de talonette précipité ... 

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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 12:30

Le vrai Nicolas Sarkozy a des soucis avec ceux qui sont censés le soutenir : ses employés.

Il est de notoriété publique que le petit Nicolas Sarkozy ne fait pas son travail de ministre de l'intérieur, trop occupé à préparer la présidentielle et à vérifier que Chirac ou Villepin ne lui plantent un couteau dans le dos.

L'écran de fumée mis en place pour faire croire à son investissement se dissipe aujourd'hui, et nos amis les pandores commencent à s'impatienter.

Où sont les moyens tant promis et vantés ? Où sont les augmentations d'effectifs ? Où sont les renforts annoncés dans les zones sensibles ?

Ils sont au rayon des promesses dans le supermarché électoral de Monsieur Sarkozy, plagieur sans complexe de la méthode Chirac, qui a fait ses preuves.

Regadez le résultat : des policiers sont en colère ... voir plus qu'en colère ! 

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13 octobre 2006 5 13 /10 /octobre /2006 16:00

Les pipoles ont toujours des choses à dire. Quand c'est sur le petit Nicolas Sarkozy on a des propos binaires : j'aime comme une bête à manger du foin / je n'aime pas du tout ce petit gars là.

Yannick Noah, le tennisman recyclé dans la chanson ne mâche pas ses mots sur nono le bigorneau, il en remet une couche sur le petit concierge de Beauvau. Ce n'est pas du Proust ou du Voltaire, mais ça a le mérite de la sincérité.

Morceaux choisis du règlement de compte à l'arme lourde :

"Je sais juste pour qui je ne voterai pas", affirme-t-il. "À cause de ses idées. Je travaille dans le milieu associatif, je pense qu'il y a des gamins qui ont besoin qu'on les aide. J'attends pas tranquillement qu'ils pètent un câble pour après les foutre en taule", déclare le chanteur.

"Lui (Nicolas Sarkozy, note le Parisien), il ne voit pas la vie comme moi. Lui, il est copain avec les riches, il s'occupe des riches. Les autres, il s'en fout. Je ne suis pas un courtisan, je suis libre. Ici, je gueule mais à l'étranger, quand on touche à la France, je ne rigole pas", affirme Yannick Noah.

"J'ai habité à New York et j'étais fier quand Villepin a parlé à l'ONU du fait de ne pas aller en Irak. La façon dont il l'avait dit, c'était superclasse. Quand Sarkozy va aux Etats-Unis, (à Washington en septembre dernier, précise Le Parisien), c'est une balance. Il nous balance. Il oublie d'où il vient", commente-t-il.

Sur la question de l'immigration et de la régularisation des sans-papier, Yannick Noah pense qu'"on a de quoi donner du travail, on a de quoi aider ses gens-là". "Où est l'humanité là-dedans? Je pense qu'il faut régulariser tout le monde. Après on se débrouille", explique-t-il.

"Si Sarkozy passe, je me casse", avait déclaré le chanteur dans une précédente interview à Paris Match, lui rappelle enfin une lectrice. Aujourd'hui, Yannick Noah déclare avoir "dit ça sur le coup". "En fait, je crois qu'il vaut mieux rester", affirme-t-il maintenant.

Rassurez vous, le petit Nicolas Sarkozy a de son côté "Optic 2007" et "Doc Gyneco en délicatesse avec les impôts". L'un essaye par tous les moyens de quitter la France pour ne plus y payer d'impôts et l'autre est en France et poursuivi par les impôts, car il a oublié certaines obligations.

Avec de tels soutiens, sûr que la rupture à de l'avenir .. dans le mur ! 

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 12:08

Il faut remercier le Canard Enchaîné pour ses goûts littéraires et son sens de la conservation des archives.

Dans l'édition du 27 septembre 2006, vous trouverez une devinette fort intéressante que Sarkophage s'en va vous narrer. Attention c'est difficile et il faut se méfier des évidences.

Qui a dit toutes ces vérités avec une langue que ne renierait ni Proust ni Hugo :

"Ils sont trop malins les Sarkozy et sa race. Ils nous vendent du vent, des conneries. Il essaie de faire plaisir aux français en leur faisant croire qu'il pense à eux".

Jusque là, ces propos pourraient appartenir à n'importe quel être normalement doté d'une intelligence moyenne et d'un sens de l'observation un peu en éveil. Z'avez une idée ?

Continuons ce petit jeu très intéressant :

"Sarkozy, il fait plaisir à la France comme on fait plaisir à nos meufs. C'est une chouette carotte (admirez la métaphore potagère). Avec ça tu fais tout passer (il faut quand même parfois un peu de lubrifiant !) Je ne comprends pas comment depuis la nuit des temps, le monde persiste à se faire avoir. Ca me fatigue (nous aussi d'ailleurs).

Alors ? Vous commencez à percevoir le nom de ce grand poète ? Ce faiseur de maux ?

Allez, Sarkophage vous donne la réponse en poursuivant cette ode à la belle langue et aux bons mots :

"Dieudonné veut attaquer les Jjuifs, Sarkozy veut virer les renois (noirs pour les non verlanophones), qui sont dans les squats (en plus c'est un visionnaire cet homme !) Le Pen veut faire la guerre à l'Algérie et il reste encore des Gaullistes ! Où est ce qu'on va ?"

"Georges Bush, par exemple, n'est pas bon pour l'homme. En tant qu'homme lui même, il est mauvais, mais il est certainement bon pour sa nation. Pour l'Amérique il est super fort. C'est pour ça qu'on prend Sarko. On sait qu'il n'est pas bon humainement, qu'il est zéro (même le zorro de la tolérance zéro !), mais on a l'impression que pour diriger le pays il serait bien (Sarkophage lui confierait peut-être un poulailler ou un centre de tri des déchets, pour le reste, il ne faut pas être trop ambitieux, ça peut coûter cher)."

Et pour finir cette déclaration de haine à l'égard du pire ministre de l'intérieur de la 5ème république (et pourtant pour battre Vaillant il faut déjà se lever de bonne heure !), une campagne de pub par le même homme pour les stupéfiants. C'est stupéfiant hein ! :

""Le shit, l'herbe il n'y a que ça de bon" "Pour moi la coke c'est juste pour fourrer les meufs"

Vous l'avez deviné, il s'agit de Johnny Hallyday :o)) Doc Gynéco ! Le seul, celui qui si il n'existait pas on s'en passerait volontiers et sans problème aucun.  Dans un livre paru  en 2006 et modestement intitulé "Un homme nature, ma vie, ma philosophie"


Sarkozy et Doc Gynéco même combat

Merci à Philippe Tastet

Deux têtes de vainqueurs

Merci à Temto 

Merci au portail : http://rezo.net/ qui me fait l'honneur de reprendre cet article :o)

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