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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 19:15
Avant de manier la critique acerbe à l'encontre de ses prédécesseurs charismatiques, il faut réfléchir quelque peu. C'est ce que n'a pas fait Nicolas Sarkozy, en se moquant ouvertement de Chirac, Mitterrand et autre Giscard et en les traitant de "rois fainéants".
sarkozy faineant dosiere 1
Merci à Bar

Il a eu doublement tort. Tout d'abord car ils ont usé de la fonction avec un despotisme beaucoup moins affirmé que le sien, et ensuite parce qu'en matière de fainéantise, il n'a rien à envier aux plus feignasses des parlementaires glandeurs dans les grandes largeurs.
Merci à Laurent

Le député socialiste René Dosière, avec une gourmandise appuyée, a compté ses exploits parlementaires. Il pourrait revendiquer le prix de l'inutile quasi invisible. Prix qui correspondrait en gros à ce qu'il est aujourd'hui : inutile qui veut le montrer par tous les moyens de communication existants !


Merci à  Photo en Délire



Merci à Laurent


Merci à Chimulus


Merci à Large

Et Hollande, alias Flamby, d'en rajouter une couche historique en disant qu'il allait nous faire regretter le temps des mérovingiens. Ce qui est subtil ! Il est certain que nous ne pouvons que préférer un Dagobert à un Sarkozy de la plus grande inutilité et prétention affichée.
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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 07:00
Nicolas Sarkozy aime beaucoup le concours de la brigade des applaudissements. A l'intérieur de celle-ci, Sarkophage l'a déjà dit, quelques centaines d'écoliers peuvent être mobilisés à tout moment.

Après nous avoir fait marcher avec Guy Moquet et les fusillés par les nazis, il nous a joué la carte de larme à l'oeil en parlant des poilus.

Tout cela ne peut être qu'un programme d'histoire mal compris ! La preuve :



Sarkozy sarkosi sarkosy sarkozi sarko cecilia president sarkostique

 

Merci à Lobo
 

 


 
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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 12:17

Les mensonges et manipulations finissent toujours par refaire surface. Ce n'est pas faute de vouloir les faire disparaître. Surtout avant une élection.

Nous avons un camembert en chef, hamster à l'Elysée, qui a été un piètre élève. Non que cela soit une tare, c'est juste qu'il ne faut pas vouloir faire croire l'inverse ! 

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Merci à Philippe Tastet

Concernant son Bac il l'a eu péniblement en 1973 avec ces notes très médiocres (7/20 en français, 8/20 en math, 9/20 en Philo). C'est vrai, il n'y avait pas d'option jogging ! Mais bel et bien une option rattrapage !

Le DEA que beaucoup croient avoir été une simple formalité a été encore plus difficile à valider. Ajourné en novembre 1979, il ne l'obtient qu'au rattrapage en février 1980. 

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Merci à Delucq

Enfin pour ce qui concerne Sciences Po, contrairement à une belle légende qui veut faire croire qu'il en est diplômé ce n'est pas le cas. Il y a passé deux ans mais en ressortant bredouille ! Sans doute que la rupture d'anévrisme et la fuite urinaire le préoccupaient déjà beaucoup !

Le jogging c'est bien, l'effort intellectuel ca se fait quand même surtout avec la tête ! De l'art de penser avec ses pieds ...

Merci au Canard Enchaîné 

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 18:05

Il ne faut pas renier ses origines et ses racines. C'est un coup à tomber par terre ! Et pourtant Nicolas Sarkozy doit faire oublier la gaie réalité de son enfance. Même la maman de Nicolas Sarkoyz trouve qu'il abuse, c'est dire ! Sarkophage se doit donc de rétablir la vérité.

Avec une musique que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Pour les autres, cela va sonner comme un délicieux rappel. 

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 14:55

Nicolas Sarkozy ment pratiquement sur tout. Cela a été démontré ici à maintes reprises (c'est d'ailleurs assez épuisant, car il faut plusieurs minutes pour contrer un mensonge qui prend quelques secondes. Stratégie préférée de Le Pen qui connait les ficelles). Sur la délinquance, sur son patrimoine, sur la rupture, sur son couple, sur ses amis etc ... 

 

sarkozy pinocchio

Voilà sans doute le plus tendre de ses mensonges : sur sa jeunesse. Pas de chance sa maman dit le contraire de ce qu'il raconte. Qui peut donc avoir le nez qui s'allonge ? Suivez le regard de Sarkophage ! 

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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 08:00

Sarkophage vous propose le talentueux travail de Sarkophobe, grand admirateur du petit Nicolas Sarkozy.

Celui-ci devrait ravir tous les sarkologues de France et de Navarre, et bousculer les biographes et hagiographes officiels du plus petit ministre de l'intérieur de France.

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Karcher 1er, SA VIE, SON ŒUVRE (1)

Première partie : l’enfance d’un chef

Déjà, tout petit……. enfin, je voulais dire tout jeune, parce que tout petit, il l’est encore. Bon, je recommence.

Déjà, enfant, le petit nigaud qui n’est encore ni nabot ni Léon, est de droite. C’est ce qu’on appelle un immigré de la seconde génération, mais il n’est pas comme nos immigrés à nous, lui c’est un immigré de luxe : ses parents sont blancs et ils travaillent sans se salir les mains. Ce sont des gens très comme il faut. Ils habitent un bel appartement parisien et ont trois enfants. Très admiratifs des bienfaiteurs de l’humanité, il l’ont prénommé Nicolas, en hommage au Tsar de toutes les Russies. Son frère aîné s’appelle Guillaume, comme l’empereur des prussiens, quand au benjamin, il porte le prénom du souverain de l’empire austro-hongrois, berceau de la famille : François Joseph, mais dans la vie courante, on l’appelle seulement François. (Même de luxe, un immigré doit savoir rester modeste).

Tout irait pour le mieux dans cette charmante famille si le petit nigaud n’était doté d’une dentition anormalement développée pour son age. Ses incisives mesurent plus de quatre centimètres et il possède les canines du comte Dracula. Cette anomalie anatomique n’altère pas son élocution mais l’empêche cependant de se nourrir convenablement. S’en suit un retard de croissance préoccupant qui fait qu’à l’age de trois ans, François est déjà plus grand que lui. Le pédiatre diagnostique une macrodontie sévère (hypertrophie dentaire), mais ne prescrit aucun traitement, à l’exception de quelques vitamines et d’une cuillère quotidienne d’huile de foie de morue. Il indique que le jeune age ainsi que la faible constitution de l’enfant interdisent toute intervention chirurgicale. Il tente de rassurer les parents en soutenant que le fait d’avoir les dents longues n’est pas forcément un handicap pour leur fils, et qu’il peut même en faire un atout qui l’aidera plus tard à surmonter son quasi nanisme. Ils sortent du cabinet médical réconfortés par ces arguments et bien déterminés à en faire un principe d’éducation. C’est décidé, le petit nigaud sera un grand homme.

C’est bientôt la rentrée des classes. Le papa et la maman du petit nigaud ont expliqué à leurs enfants qu’ils iraient dans une école privée pour ne pas être mélangés aux mioches des ouvriers. Les ouvriers, ce sont des fainéants qui ne pensent qu’à se reposer le dimanche et en plus, ils veulent faire la révolution pour nous prendre nos sous parce que ce sont tous des socialo-communistes. Dis papa, c’est quoi des socialo-communistes ? Les socialo-communistes, ce sont des gens très méchants qui ont un couteau entre les dents et qui mangent les petits enfants. Guillaume, qui ne veut pas qu’on mange ses petits frères se lève et dit : puisque c’est comme ça, moi, quand je serai grand, je serai chef des patrons. Pris d’une inspiration soudaine, Nicolas, voulant avoir le dernier mot, se met debout sur sa chaise et annonce : et ben moi, quand je serai petit, (pour l’instant il n’est encore que minuscule), je serai chef de la France, comme Napoléon.

C’est ainsi, qu’un soir pluvieux de septembre, autour du rôti de bœuf dominical, se noua le destin du presque quasiment peut-être futur chef de la France.

Prochain épisode : Karcher 1er à l’école.

La saga complète :   1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 7 - 8 - 9

Sarkophobe

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27 décembre 2005 2 27 /12 /décembre /2005 10:00

Quel talent ! Cette plume mérite le détour. Sarkophage vous propose un texte dont il n'est pas l'auteur, mais un fervent admirateur.

Ou comment résumer en quelques mots l'essence d'une carrière politique battie sur le vide intersidéral. Transformer une formalité en victoire éclatante et retentissante. Faire croire à sa créativité et à sa compétence, alors qu'on n'a rien à proposer de cohérent et de sensé. D'ailleurs Sarkophage attend toujours qu'un populiste soit capable de montrer que Sarkozy a un bilan. Pour l'instant à part un grand blanc, il n'y a rien. Et pourtant quelques uns s'y sont essayés.

Vous trouverez l'original ici : Sarkozy la Louze

 

Sarkozy la louze

par Olivier Vermert

Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? On voudrait nous faire peur ? Nous faire croire que le croquemitaine Sarkozy a une chance d’être élu Président de la République en 2007 ? N’importe quoi. Sarkozy est un loser.

Du bon usage de la méthode Coué en politique : pour lui et pour les autres. Quand Sarko déclare le 18 septembre dernier, à la suite d’élections partielles en France, que « les brillantes réélections tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat confirment que l’Union pour un Mouvement Populaire est incontestablement la première force politique de France », il veut dire qu’il est bien content d’avoir échappé à une déculottée supplémentaire mais que ça a été ric-rac, à considérer par exemple le score minable de l’ancien ministre Marc-Philippe Daubresse (époque Raffarin) : réélu député du Nord avec 53,23% des suffrages et 70,28% d’abstention. Et quand le lendemain, après les élections législatives en Allemagne, il envoie la note de félicitation suivante à Angela Merkel : « la confiance que t’ont témoignée les électeurs allemands confirme que les idées et les valeurs que nous partageons sont justes », Sarko exagère juste un poil sur la confiance des électeurs : 225 sièges pour les idées que partagent Angie et petit Nicolas, 222 pour les socialisses presque à gauche.

La méthode Coué qu’il utilise pour ses petits camarades est surtout valable pour lui. Et ça fonctionne : à force de matraquage, à force d’être toujours derrière la porte qu’ouvre le journaliste, il réussit à convaincre jusqu’à ses pires ennemis que son chemin passera par l’Elysée.

Bien sûr, Sarko a quelques vrais amis, et même un fan-club qui applaudit la niaque réformiste du tribun et la modernité de son langage. On trouve des post-adolescents pour grossir les rangs des « jeunes Populaires » qui viennent là dans l’espoir de rencontrer d’autres puceaux, parce que si on doit compter sur les réunions de catéchèse pour découvrir la vie ce n’est pas demain qu’on va rompre avec la veuve Poignet. Chers petits. Il n’y a pas que le sexe dans la vie. Il y a aussi la politique, ouvrez les yeux.

Oui : Nicolas est sorti vainqueur de quelques batailles électorales. Surtout celles qui étaient gagnées d’avance.

En 1983, ce ne fut pas très difficile de s’emparer de la mairie de Neuilly avec la bénédiction du grand manitou de l’époque, Charles Pasqua. Pour ceux qui l’ignorent, le dernier militant de gauche déclaré dans cette ville de bon goût a été tartiné de goudron et de plumes puis banni à coups de pieds dans les fesses voilà fort longtemps.

Passons sur les méga-scrutins de liste (Parlement Européen) ou de copinage (présidence du Conseil Général des Hauts de Seine), toujours favorables à l’ambitieux qui serre les bonnes paluches.

En 2004, Sarkozy se fait élire à la tête de l’UMP avec un score Saddam-Husseinien. Ouf, quelle bataille ! Quel suspense ! Les deux ou trois clampins qui s’étaient présentés face à lui pour donner une épaisseur démocratique au scrutin en ricanent encore.

Ces grandes victoires permettent justement à Monsieur de donner des leçons de démocratie. Et vas-y que je pérore. A bien y regarder, il s’agit surtout de bloquer ses adversaires avant l’expression démocratique et tous les coups sont permis. Si je me débarrasse de Le Pen avant 2007 je récupère ses électeurs, pense le Croquemitaine qui attaque le Front sur tous les fronts. Par le programme et par derrière. D’où cette volonté subite de rendre publics les 500 parrainages indispensables à chaque candidat. Dans le même genre, c’est uniquement parce que le président de l’UMP se sent puissant au sein de son parti qu’il réclame des primaires pour faire la nique à Galouzeau.

 

 

Revenons à l’Histoire. Sarkozy a été bien inspiré de soutenir Balladur en 1995. C’est ce qu’on appelle la vista du loser.

 

Avec le hold-up de Chirac en 2002, voilà notre héros gonflé d’orgueil qui sort du purgatoire et commence à s’agiter. Rappelons quand même que le 21 avril, seuls 13,75% des électeurs inscrits choisissaient l’UMP. Notre héros va perdre les Régionales, comme tous ses copains de l’UMP, les Européennes, comme tous ses copains de l’UMP, le référendum sur la Constitution européenne, comme tous ses copains de l’UMP et autres acolytes de la Une de Paris-Match. Et c’est ce mec-là qu’on présente comme un winner.

Ajoutons qu’il a perdu un scrutin supplémentaire tout seul comme un grand : le référendum sur la réforme institutionnelle en Corse. Vous vous souvenez, en juin 2003, Raffarin et Sarko debout sur des chaises en plastique, essayant de s’exprimer sous la bronca des manifestants à leur arrivée à Bastia ? Un grand moment.

La louze. Guillaume Sarkozy, le frangin, a perdu son combat pour la présidence du MEDEF au début de l’été 2005 avant de déposer le bilan de sa PME ("Tissage de Picardie") quelques mois plus tard. Y aurait-il une malédiction sur cette famille, un peu comme des Kennedy sans Marilyn ?

Voilà le paradoxe : Sarko est partout, mais il n’ira nulle part.

A dire vrai, la méthode Coué bat de l’aile. Même les médias tentent de prendre du recul et s’interrogent sur le traitement par « les médias » (c’est-à-dire les confrères) des déboires sentimentaux ou des maux de tête du Ministre de l’Intérieur. Déboires dont tout le monde se tamponne, y compris le voleur de bicyclette multirécidiviste à qui l’Etat va bientôt imposer de porter un bracelet de cheville, ou la petite fille raflée dans son école maternelle avant d’être reconduite à la frontière. C’est une mise en abyme qui préfigure la chute. On parle toujours autant de Sarkozy mais c’est pour dire qu’on va bientôt finir d’en parler. Le fait est qu’il quitte les pages au fur et à mesure que Dominique Galouzeau de Clayderman, le grand poète des supermarchés politiques, les investit. Lui non plus n’a aucune chance, mais on évoquera son cas une prochaine fois.

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26 novembre 2005 6 26 /11 /novembre /2005 14:59

La fin de la grande aventure du petit Nicolas Sarkozy par un sarkologue reconnu et aux commentaires acérés.

C'est vrai pour avoir la totalité il faut se cogner les 6 autres opus. Mais au moins on ne pourra pas dire que vous n'avez pas été prévenu :o)

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De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ? (7)

Le personnage

Intérieur : Mes amis forment une secte ...

Nicolas Sarkozy, l’ami de Tom Cruise (scientologue affiché), est visiblement très mal à l’aise. Avec franchise, Nicolas Sarkozy a reconnu ne pas avoir d’opinion arrêtée sur une secte pourtant maintes fois dénoncée. Et la porte-parole de la scientologie en France a expliqué comment la situation de la secte s’est améliorée lors de son passage à l’Intérieur, notamment avec le départ d’un policier gênant.

Intérieur : les médias m’obeissent au doigt et à l’oeil

Intermittents du spectacle, nous avons été engagés par l’agence d’hôtes et d’hôtesses Marianne International (voir annexe pour détails) pour un contrat de figuration de deux heures. On nous avait annoncé que nous travaillerions sur un clip. Il s’agissait en réalité d’une opération pour la sécurité routière organisée par la Ligue contre la violence routière. Cette opération consistait, en partie, en une mise en scène symbolisant la mort sur la route. C’est pour figurer dans cette mise en scène que nous étions engagés. Dès après la signature de nos contrats, on nous a demandé de nous allonger et d’observer une minute de silence. Puis, la dernière demi-heure, les ministres Nicolas Sarkozy et Gilles de Robien sont apparus et ont entamé un discours. Nous sommes donc fondés à dire que le public de M. Sarkozy était payé pour écouter. Le soir, dans les différents journaux télévisés, l’événement a été présenté comme une manifestation spontanée et volontaire de jeunes sensibilisés et mobilisés par la prévention routière. Même chose dans les journaux du lendemain. Aucun journaliste ne pensera à rapporter les sifflets et cris de protestation qu’on put entendre à la fin du discours de M. Sarkozy.

Vindicatif : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ... »

« Sarkozy veut châtier les auteurs du complot », écrit le quotidien populaire, en évoquant en particulier les récentes informations sur les problèmes conjugaux de M. Sarkozy. Gérard Dubois, conseiller du préfet de police de Paris chargé de la communication, a été limogé de son poste lundi, quatre jours après la nomination de M. Sarkozy dans le nouveau gouvernement, où il a rang de numéro 2. M. Dubois est considéré comme un proche de Philippe Massoni, ancien préfet de police de Paris actuellement chargé de la sécurité à la présidence de la République. De retour au Ministère de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, chef du parti gouvernemental (UMP), « a décidé d’enquêter sur un cabinet noir qui aurait alimenté des dossiers contre sa famille », écrit « Le Parisien ». « Je vais redevenir le patron de ceux qui font actuellement des enquêtes sur moi », avait dit M. Sarkozy la semaine dernière devant les députés de l’UMP. « Il y en a qui doivent mal dormir depuis qu’ils savent que je reviens », avait-il prévenu, toujours selon le journal.

Les Déclarations :

Assises nationales de l’UDR à Nice en Juin 1975.

« Être jeune gaulliste, c’est être révolutionnaire ! »,

Avant les élections présidentielles de 1995.

« L’électro-encéphalogramme chiraquien est plat. ce n’est plus l’Hôtel de Ville, c’est l’antichambre de la morgue. Chirac est mort, il manque juste les trois dernières pelletées de terre. »

Novembre 2002 :

Décidé à jouer des coudes, le ministre de l’Intérieur bouscule le protocole. Il s’installe au premier rang alors qu’une chaise lui est réservée au deuxième. Son épouse, Cécilia, s’assoit également au premier rang, à côté de... Jean-Pierre Raffarin, alors que les épouses de ministre ont droit à des fauteuils dans les travées suivantes. Du coup, la discrète Anne-Marie Raffarin est reléguée bien loin. Résultat : on ne voit que les Sarkozy. Alain et Isabelle Juppé enragent. Les conseillers de Raffarin apprécient modérément le « coup ». Fait-on remarquer à « Nicolas » que sa place est au second rang ? Il réplique : « Le second ? Mais c’est déjà trop pour moi. Je me suis assis là où Alain m’a dit de me mettre. »

2002 :

« Depuis cinq mois et demi que je suis en poste, poursuit-il, le moment le plus difficile pour moi fut de recevoir les pères et mères des trois jeunes filles violées et assassinées dans la Somme. Je n’oublierai jamais le visage des parents ni l’embarras du ministre qui n’a pas eu le courage de leur dire que le fichier français des empreintes génétiques ne compte qu’un millier de noms quand celui de la Grande-Bretagne en totalise plus de soixante mille. »

28 Avril 2004 :

En réponse à une question d’un député socialiste sur sa récente visite aux Etats-Unis, Nicolas Sarkozy a relaté qu’il avait été "l’invité de la totalité des associations des juifs américains qui lui ont remis une récompense pour le combat déterminé que nous menons contre l’antisémitisme". "Ca ne risquait pas d’arriver à M. Vaillant parce qu’après cinq années du gouvernement de M. Jospin, on était arrivé à faire croire aux Etats-Unis que la France était un pays antisémite", a-t-il lancé.

Devant l’émotion soulevée par la "sortie" de son collègue, Jean-François Copé, le porte-parole du gouvernement, a revêtu l’uniforme du démineur, affirmant solennellement que le "gouvernement n’avait jamais voulu blesser personne". Les socialistes, eux, réclament les excuses de Nicolas Sarkozy. Excuses que celui-ci s’était bien gardé d’apporter hier en direction d’Henri Emmanuelli : "Je n’ai pas envie de perdre mon temps à répondre aux provocations de M. Emmanuelli. J’ai bien d’autres choses à faire", avait-il lancé aux journalistes.

Novembre 2004 : Congrès de l’UMP

LE « SACRE » de Nicolas Sarkozy devrait coûter la bagatelle de 5 millions d’euros à l’UMP. C’est la somme officiellement annoncée. Mais depuis quelques jours, cette estimation nourrit polémique et fantasmes. Certains « pros » de l’événementiel évoquent une facture de 7 millions d’euros.

Depuis des semaines, le futur patron de l’UMP travaille dans les moindres détails la préparation de cette journée. Il veut la marquer de son empreinte. Flanqué de Christophe Lambert (président de Publicis Conseil) et de Renaud Le Van Kim (réalisateur télé spécialisé dans les retransmissions de cérémonies), Sarkozy imagine un grand show à l’Américaine, conçu pour la télévision. Son épouse, Cécilia, veille à tout.

Ce troisième congrès de l’UMP en deux ans coûtera plus cher que les précédents. Alain Juppé avait dépensé un peu moins de 4 millions d’euros (en novembre 2002) et 3 millions d’euros (en février 2004) à la veille des élections du printemps. Attaqué sur ce terrain, Sarkozy se défend : « Je rendrai publics les chiffres. Une enveloppe a été fixée. Elle sera tenue. Quelle formation politique fait payer ses participants à son congrès ? » Et de justifier le surcoût : 1. C’est la rançon de son succès puisque 25 000 militants sont annoncés (contre 17 000 en 2002). Quatre avions spéciaux et neuf TGV ont été affrétés, sans compter les cars. Ça coûte cher : qu’ils viennent de Corse ou de... Neuilly, ils ne paieront que 20 €. 2. Une soirée bodega avec les chanteurs Faudel et Shirel a été rajoutée samedi soir. Toutefois, face à la polémique naissante, on a tenté de réduire la facture ces derniers jours. Ainsi les douze théâtres romains, qui devaient accueillir les débats thématiques du matin, sont supprimés. Autre économie : d’immenses photos de Chirac, Juppé et Sarkozy qui devaient décorer la salle sont passées à la trappe...

Aménagement de la défense

"Quand il y a 99 pauvres et 1 riche, si le riche devient pauvre, cela fait 100 pauvres".

Si j’ai bien compris la leçon, quand il y a 99 pauvres et 1 riche, l’important c’est de s’occuper du riche, les autres n’ont qu’à se débrouiller pour survivre et à être contents de profiter des miettes ou des pollutions du riche.

Le Monde: 2005

« Nous vivons dans un monde où tout le monde n’a pas les mêmes scrupules, où tous les coups peuvent être donnés et où, pour abattre quelqu’un, on utilise tous les procédés. Rien ne me détournera de la route que j’ai choisie. »

« M Sarkozy considère qu’entre « l’extrême droite et la droite (sous-entendu « lui » pour ses ambitions de 2007), le délai de veuvage est passé »

"En politique, tant qu’on a trahi personne, on n’est rien"

Conclusion

Cette promenade dans SarkoLand vous a laissé, je suppose, un questionnement. Mais pourquoi ce personnage est-il autant plébiscité et autant populaire ? En fait, je ne suis pas si convaincu de sa popularité, mais si nous partons du principe qu’elle est réelle, alors différentes remarques s’imposent.

Ne pensez-vous pas que ce qui a tant séduit chez Nicolas Sarkozy va commencer à lasser et finira par exaspérer. Cette ambition démesurée et affichée est assez rarement appréciée des français (souvenez-vous de Tapie ou de Messier). N’est-ce pas par manque de choix que certains finissent par apprécier qu’un leader politique assume pleinement ses ambitions ? Mais rapidement la condition incontournable de cette gargantuesque ambition reste qu’elle doit le pousser à agir dans l’intérêt général. C’est peut-être cela qu’a déjà compris Chirac (en plus de lui imposer un cumul de mandat dont il devrait normalement se défaire) et que comprendront j’espère les Français.

L’autre aspect qui me semble sans appel est sa façon promouvoir la forme au dépend du fond. A la lecture de cet article, j’espère que vous aurez compris que toute cette fameuse activité, cette trépidante vitalité n’est qu’une bulle vide. Ses bilans sont à tous points de vue catastrophiques. Nous sommes dans la politique spectacle et les médias participent joyeusement à ce spectacle digne de Copperfield. Combien de temps ce règne de la politique esbroufe tiendra ? Le vernis aurait depuis longtemps du craquer.

De ses affaires dans les Hauts de Seine jusqu’à ses postes ministériels, il profite d’une sorte d’impunité médiatique. Il tient certes, toutes les ficelles du pouvoir mais nos médias si attachés eux aussi à la forme plutôt qu’au fond, se réjouissent d’un tel personnage. Alors tout lui est permis. La dernière affaire est l’élimination de ce blog à Puteaux (http://www.monputeaux.com/ ). Ceci est scandaleux et officialise un recul des libertés impressionnant mais bon, rien de tellement percutant dans la presse. La démagogie est érigée en triomphe lorsqu’il s’agit de Sarkozy.

Cette méthode gros sabots se verrait beaucoup plus si Sarkozy restait en poste plus longtemps. Mais il surfe sur la vague de la démagogie et même lorsqu’il annonce déjà le départ en 2006 de son poste actuel (gageons qu’il va nous concocter encore pas mal de bombes à retardement), personne ne trouve cela scandaleux. Qui crie que cette vision de la politique est une insulte au peuple Français ?

Qui lui fait remarquer qu’il n’a aucun bilan politique mais qu’un bilan médiatique ?

Oui il est habile, oui il est surentraîné dans son comportement de sportif de la politique. Il est surtout le physicien de la médiatisation qui a compris que l’univers est rempli de vide. Il sait comme que personne aujourd’hui n’a une stature de meneur, car plus personne n’existe aujourd’hui en politique, plus personne a un charisme suffisant pour l’empêcher de continuer à nous servir les mêmes recettes : Aucune innovation sauf dans la démagogie, voilà sa route toute tracée, mais pour combien de temps ?

Laiguillon

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 Les précédents opus :  1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6

 

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6 novembre 2005 7 06 /11 /novembre /2005 00:00

L'étude de la biographie de Nicolas Sarkozy se poursuit. Pour tous ceux qui s'intéressent au cas Sarkozy de près et qui veulent vraiment comprendre sa médiocrité populaire, lisez attentivement ce document. C'est le 6ème opus et pas le dernier.

Non que le petit Nicolas Sarkozy ait fait beaucoup de choses remarquables, mais surtout parce que le peu de choses effectué est significatif de son incompétence. Il faut appeler un chat un chat ! Miaaaouuuuhh !

D'ailleurs Sarkophage conseille l'épisode précédent, qui permet de mieux comprendre pourquoi le petit Nicolas Sarkozy aime l'odeur du brûlé.

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De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ? (6)

L’économie

31 mars 2004 - 29 novembre 2004, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin.

Le lobby nucléaire : « J’ai des atomes crochus avec le passage en force... »

Ils affirment que l’EPR, dont le prix du prototype est évalué à trois milliards d’euros, produit autant de déchets nucléaires que ses prédécesseurs. Trois régions se sont pour l’instant portées candidates pour accueillir l’EPR : Rhône-Alpes, la Basse-Normandie et la Haute-Normandie.

"Le nouveau ministre de l’Industrie Nicolas Sarkozy fait allégeance au lobby nucléaire", a estimé le porte-parole du réseau, Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme, qui a présenté jeudi son programme de mobilisation.

Le ministre de l’Economie Nicolas Sarkozy a annoncé cette semaine la tenue d’un débat d’orientation sur l’énergie le 15 avril au Parlement. Le 5 avril, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, dans son discours de politique générale, avait déclaré que la France devait s’engager dans la voie de l’EPR. De son côté, François Roussely, le P-DG d’EDF, a estimé cette semaine que la procédure du choix d’un site pour l’EPR serait lancée juste après le débat d’orientation.

"Il s’agit là d’un inacceptable passage en force", a estimé Stéphane Lhomme.

"La population française, majoritairement, refuse la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et préconise les économies d’énergie et les énergies renouvelables", a-t-il dit.

Il a accusé Nicolas Sarkozy d’avoir "très vite cédé aux pressions des multinationales Areva et EDF qui exigent la construction du réacteur EPR".

Leclerc est mon ami : « Je défends la loi à condition qu’elle ne m’emmerde pas ... »

Autrefois un ministre du commerce et de l’artisanat fit voter une loi (la loi Galland) visant à contenir l’offensive des hypermarchés en France. Ce ministre s’appelait Jean-Pierre Raffarin. Aujourd’hui, le même Raffarin, devenu Premier ministre, laisse son ministre de l’économie en sursis démanteler tout son édifice... Un beau cadeau avant son départ ! Que disait la loi Galland ? Qu’il était interdit de vendre à perte ; c’est-à-dire de vendre en dessous du prix officiel figurant sur la facture du fournisseur. Cela semblait une mesure de bon sens. Certes le système était imparfait, puisque les marges dites "arrière" ont été mises en place par les distributeurs dans leur entreprise de racket systématique : il s’agit de faire participer les industriels à diverses opérations promotionnelles plus ou moins fumistes. En fait ces marges arrière représentent en moyenne 35% du chiffre d’affaires des distributeurs. Elles sont pourtant strictement interdites par la loi. Mais plutôt que de faire appliquer la loi, on préfère aujourd’hui changer la loi. Sarkozy est donc content : les distributeurs vont donc pouvoir se lancer dans une guerre des prix sans fin, puisqu’ils pourront désormais baisser leurs prix jusqu’au seuil de la marge dite nette-nette-nette à savoir jusqu’à 35% en dessous des prix actuels. Une mécanique déflationniste infernale est enclenchée ! Et les industriels seront encore plus "sollicités" ( !!) pour participer aux efforts des distributeurs avec des marges arrière toujours plus impressionnantes. Qui n’a d’ailleurs pas entendu Jacques Chirac mettre en garde le gouvernement contre "la guerre des prix destructrice"... (Le gouvernement serait-il schizophrène ?). Cette mécanique destructrice a déjà fait ses preuves aux USA où règne ce que le Washington Post appelle la "walmartization" de l’économie. Voilà des mois qu’il s’agite auprès de Sarkozy pour abolir la loi Galland. Il est parvenu à ses fins.

Taxe d’équarrissage : « Solidarité : Quand je fais des grosses conneries, c’est vous qui payez !! »

UN HOLD-UP A 2 MILLIARDS D’EUROS

C’est l’histoire d’une taxe de 2 milliards d’euros, payée par les clients à la caisse des grandes surfaces au moment où sévissait la crise de la vache folle, et que Bercy doit aujourd’hui rembourser... aux grandes surfaces ! Nous sommes en 1996. L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dite maladie de la vache folle« , fait des ravages. Philippe Vasseur, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation du gouvernement Juppé 2, ne veut pas se retrouver avec des farines animales sur les mains. Une nouvelle taxe (l’" équarri-taxe " ) est alors instaurée, dans l’urgence, pour financer le stockage et la destruction des farines animales. A chaque fois qu’un bifteck passe en caisse, les supermarchés et les hypermarchés prélèvent une taxe qu’ils reversent ensuite à l’Etat. Simple. Sauf que, dans la précipitation, le gouvernement a omis de soumettre sa nouvelle taxe à l’avis de Bruxelles. Le savait-il ou a-t-il feint de l’ignorer ? Toujours est-il que son équarri-taxe n’est pas eurocompatible !

Cette petite étourderie, chiffrée à 2 milliards d’euros, pourrait bien se transformer en autant de bénéfices inattendus pour nos champions de la grande distribution. Avec la bienveillance de Bercy. En toute logique, c’est le consommateur qui aurait dû être remboursé. N’est-ce pas lui qui, à l’époque, a payé la taxe ? Certes. Mais comme il n’a pas conservé ses tickets de caisse, ce sont les grandes surfaces qui rafleront le pactole ! Combien ? De 100 000 à 300 000 ¤ pour un supermarché. Plus de 2 millions pour les plus gros hypermarchés. Un scandale, un vrai ! Au moment où la grande distribution communique sur le commerce équitable et les prix prétendument bas, ces 2 milliards payés par les consommateurs à la caisse des supermarchés vont l’être à nouveau par les consommateurs contribuables pour " rembourser " aux distributeurs une taxe qui, au final, ne leur a jamais rien coûté !

Il faut voir le coté positif de temps en temps. En comparaison avec son dernier passage au budget, les conneries restent démesurées, certes, mais elles sont plus visibles et en même temps plus discrètes. De ce paradoxe, vous venez de comprendre le fondement d’une des disciplines les plus complexes : la magie !! Et quand cette magie devient spectacle avec l’aide des médias, alors nous tombons dans l’extase !!

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Sarkostique le sarkozy blog officiel satirique

 

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25 octobre 2005 2 25 /10 /octobre /2005 00:00

Poursuivons notre étude sans concession du petit Nicolas et de ses méthodes manigances. Ami sarkophile lit ces informations et analyses et livre ton commentaire venin. Sarkophage est toujours heureux que quelqu'un apporte la contradiction. Bon courage !

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 De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ?(5)

L’intérieur - 2002-2004 - « Euh ! je crois que j’ai cassé mon deuxième jouet... »

Mai 2002 - mars 2004, Ministre de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales dans le premier et dans le second gouvernement Raffarin.

L’intérieur : « L’intérieur, mon second jouet ... »

Le bilan de M. Nicolas Sarkozy à l’intérieur, c’est la répression sur les braves citoyens, quatre fois « viré » manu militari de quatre points chauds où il se croyait en villégiature, des arabesques auprès des voyous et des gages donnés à la gauche en pagaille. D’un autre côté, Sarkozy est tout de même synonyme de plusieurs bourdes grotesques : L’Interdiction de faire la fête pour les jeunes pauvres. (Une société en arrivant là vaut-elle encore le coup ?) La mise en prison de deux jeunes l’ayant insulté. (Il est grand temps de supprimer ses lois « faits du prince ») Le fait d’affirmer (deux jours après l’affaire « Juppé »), à un jeune lui disant qu’il avait fait 18 mois de prison, « c’est normal tu l’as mérité », ce, sans rien connaître du dossier. (Ca fait froid dans le dos avouez) Ses interventions parfois malvenues dans des domaines sortant totalement de sa compétence, etc.

Reste que le personnage n’a de cesse de plaire aux extrémistes du MNR et de faire des appels du pied aux électeurs du FN, se posant en digne en successeur de M Pasqua, à tous niveaux.

Les réseaux et les trafiquants roumains : « Vous connaissez ma 1ère recette : démagogie et populisme »

Derrière ces « opérations coup de poing », ces « coups de filet » et ces « prises d’assaut » il y a l’échec retentissant de l’expulsion en grande pompe du bidonville de Choisy-le-Roi en décembre 2002. Nicolas Sarkozy, dès son arrivée au Ministère de l’Intérieur, décide de traiter la « question » à sa façon, c’est-à-dire en expulsant. Le 3 décembre 2002 (le lendemain de la fermeture du centre d’hébergement et d’accueil de la Croix-Rouge de Sangatte) à 6h30 du matin, 300 gendarmes mobiles assistés de 150 policiers débarquent dans le bidonville de Voie des Roses à Choisy pour une expulsion hyper médiatisée. Tous les quotidiens nationaux relatent l’événement, qui doit marquer la fermeté du ministre. Ce dernier, en visite deux mois plus tôt dans la ville (3 octobre 2002) avait alors pris « l’engagement de traiter l’ensemble de la question des campements sauvages de roms dans le Val-de-Marne d’ici à fin novembre »

Les réseaux et les trafiquants roumains : « Vous connaissez ma 2ème recette : Bulldozer... »

Avec quelques jours de retard, le ministre tient sa promesse. Le jour même, 71 personnes sont placées en garde-à-vue pour séjour irrégulier et sont en instance d’expulsion (quatre personnes seront envoyées en Roumanie par un charter franco-espagnol dès le lendemain.) Cependant, dans les deux jours qui suivent, la totalité des gens interpellés sont remis en liberté par le Tribunal de Créteil pour nullité de procédure (remise en liberté confirmée par la Cour d’Appel de Paris le 10 décembre 2002). Le ministre proclame à qui veut l’entendre qu’il expulsera vaille que vaille ces roms de Choisy car « nous savons où ils sont ». En désespoir d’arguments, critiqué par la presse et par des magistrats, Sarkozy décide de s’en prendre au « caractère parfaitement absurde d’une procédure à laquelle personne ne comprend rien ».

Pour simplifier la « procédure » et éviter une nouvelle expulsion ratée, il n’y a qu’à transformer des sans-papiers en « criminels organisés en réseaux mafieux ». Ce qui n’a pas empêché les préfectures de procéder à de multiples expulsions de terrain...et ce, sans que la presse ne s’en émeuve plus. Une fois passé l’effet de nouveauté... Sans compter toutes celles qui ont eu lieu en catimini. Sur la seule année 2003, un groupe a subi à lui tout seul 16 expulsions sur Saint-Denis et Aubervilliers.

Les réseaux et les trafiquants roumains : « Une autre de mes recettes : je veux que cela se sache... »

Surfant sur la même vague, la presse embraye (en juillet 2002, on recense un nombre impressionnant d’articles incriminant les tziganes dans la presse nationale). Le Monde fait sa « une » sur « L’industrie de la mendicité organisée » et parle de « mafias tziganes qui exploitent les handicapés » en nous assurant que c’est « loin d’être une fiction » . Preuve à l’appui, le journal interviewe Petrica, « unijambiste au service de Balaceanu » qui affirme devoir rapporter 100 euros par jour à son patron. L’expérience et le travail militants aux côtés des tziganes des bidonvilles donnent un tout autre chiffre : le produit de la manche est d’une moyenne de 5 euros par jour. Dès lors, on ne peut que mettre en doute la déontologie des journalistes du Monde, surtout lorsqu’ils rapportent le cas d’une fillette qui aurait ramené 700 euros en un seul jour ! (Si on fait un simple calcul sur 8h de mendicité, on arrive à 1,50 euro par minute !). Quant au Parisien, il gratifie ses lecteurs d’une série de reportages en trois volets sur les mendiants handicapés,

Voici un de mes livres de chevet : « Gérard Majax : comment réussir un tour spectaculaire... »

L’ancien Ministre de l’Intérieur a fait adopter deux textes : la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ( LOPSI ) du 29 août 2002 et la loi sur la sécurité intérieure ( LSI ) du 18 mars 2003.

Bilan LOPSI

Le redéploiement police-gendarmerie réalisé à l’économie n’a pas réellement contribué à renforcer les moyens humains et techniques en particulier en faveur des départements les plus sensibles. Une grande partie des effectifs créés par Nicolas Sarkozy sont toujours chez eux : les lauréats du concours attendent pendant souvent plus d’un an pour pouvoir entrer en école de police, alors que sur le terrain les élus ont besoins de policiers. La capacité opérationnelle des effectifs a même diminué : ce n’est pas la RTT qui explique cette situation comme on veut trop souvent le faire croire, mais les départs en retraite non anticipés par la droite et son choix de la stabilisation du nombre d’adjoints de sécurité à 11 300 contre 14 000 fin 2001. Un retard considérable a aussi été pris en matière d’immobilier et de constructions de commissariats alors que les gels de crédits se sont multipliés : les promesses de la LOPSI n’ont pas été tenues.

Bilan LSI

En 2003, les faits constatés au titre de la LSI n’ont ainsi représenté que 0,32% de la délinquance. La petite délinquance marque le pas, mais la baisse observée n’est pas uniforme, ni selon les territoires, ni selon les catégories d’infraction. 70% des infractions ne sont toujours pas élucidés, 70% des victimes demeurent donc insatisfaites. Les taux d’élucidation sont particulièrement bas pour des délits qui empoisonnent pourtant la vie quotidienne des Français comme par exemple les cambriolages pour lesquels en octobre 2004, le taux d’élucidation s’élève seulement à 9,7%. On a préféré mettre en avant les faits où les taux d’élucidation étaient les plus élevés, tel le trafic de drogue. Plus grave encore, la politique de Nicolas Sarkozy n’a pas permis de remédier à la montée continue des violences contre les personnes : +7,3 % en 2003. On constate une permanence préoccupante de la criminalité structurée autour de l’économie souterraine et la violence à l’école est en augmentation : Les signalements ont augmenté de 5% d’avril 2003 à avril 2004. La LSI, c’est aussi l’abandon de toute politique de prévention. S’il est nécessaire d’appliquer de sévères sanctions, l’insécurité est un problème de société global et force est de constater que la seule répression ne débouche pas sur des résultats satisfaisants. Or, on a abandonné la police de proximité, police ancrée dans les quartiers dont les interventions étaient mieux adaptées au contexte local. La police de proximité, tout en étant répressive, permettait aussi de prévenir la délinquance. Nicolas Sarkozy a mis en application une autre vision de la police, en privilégiant notamment la brigade anti-criminalité et les Groupements d’Intervention Rapides, pour des résultats décevants. Même Chirac le dit : « Nous devons maintenant nous attaquer aux racines de l’insécurité, pour la faire reculer dans la durée [...] nous ne pourrons continuer à progresser qu’en passant à la vitesse supérieure »

Prostitution : « Cacher ces seins que je ne saurais voir ... »

En réprimant le racolage passif, la loi de sécurité intérieure, promulguée le 18 mars 2003, affichait deux objectifs : rassurer les riverains en « nettoyant » les rues et sortir les prostituées des griffes des réseaux de proxénètes.

1er Objectif : nettoyer les rues - Réussi !!!

À en croire le ministre de l’Intérieur, le nombre de prostitué(e)s visibles, au 13 janvier dernier, aurait baissé partout en France. À Paris, il aurait même chuté de 40 %. Un chiffre que conteste Christophe Caresche, adjoint au maire de Paris : « Prendre pour base un comptage visuel n’est pas sérieux quand on sait que la loi a eu pour effet de déplacer les prostituées vers des lieux moins exposés. »

2ème Objectif : éliminer les réseaux de proxénètes - Une catastrophe !!

L’article 18 de la loi de sécurité intérieure punit de 3 750 euros d’amende et de deux mois de prison « le fait, par tout moyen, y compris par une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d’autrui en vue de l’inciter à des relations sexuelles en échange d’une rémunération ». En réalité, son application varie d’un commissariat de police et d’un tribunal à l’autre. « Parfois, le simple fait d’être sur un trottoir suffit », explique Mariana, disculpée lors de son jugement au tribunal de Bobigny. Certains magistrats estiment que ces affaires encombrent inutilement les tribunaux. On a même vu des proxénètes recruter à la sortie des audiences. La loi somme les clandestines de dénoncer passeurs et souteneurs pendant la garde à vue, condition sine qua non pour obtenir une autorisation provisoire de séjour (APS), assortie d’un droit de travail. Pour renforcer l’attrait de la dénonciation, la loi assure aussi protection, hébergement et réinsertion. Mais Micha, prostituée clandestine venue d’Europe de l’Est il y a une dizaine d’années, sortie des griffes du réseau qui l’avait amenée, doute de la cohérence entre théorie et réalité. « Lorsque les prostituées se font arrêter, ce sont les hommes de main qui montrent leurs papiers aux policiers. À aucun moment, ceux-ci ne sont inquiétés. Qui protège-t-on ? », questionne-t-elle.

La violence et le chantage sont tels au sein des réseaux qu’ils dissuadent quiconque voudrait parler ou fuir. Le trafic ne désarme pas. Au contraire. On assiste depuis quelques mois à une arrivée massive de femmes chinoises, tenues par des triades. Si les réseaux de l’Est se distinguent par leurs moyens de séquestration et de violence inouïe, la plupart des prostituées africaines sont, elles, tenues par des « mammas », anciennes prostituées. Les meilleures gagnent le droit de partir en Europe. Un marabout nous jette un sort pour qu’on ne puisse pas fuir, sinon notre famille risquerait de mourir », raconte Lola, une Nigériane de 21 ans.

Les menaces financières et psychologiques qui pèsent sur toutes ces femmes dépassent l’entendement. Celles-ci doivent rembourser près de 45 000 euros pour se libérer de leurs dettes de passage (transports, papiers) et d’hébergement, ce qui représente entre trois et cinq ans d’esclavage. « Du coup, les étrangères prises en flagrant délit de racolage mentent et se font expulser, mais elles finissent par revenir, tôt ou tard, ici ou ailleurs, parce qu’elles doivent rembourser les réseaux », explique Annie Barbé, responsable de la délégation bordelaise du Mouvement du Nid.

Dossier corse : « C’est à la fin de la guerre que l’on compte les maures ... »

L’échec le plus patent reste la Corse et la victoire du " non " au référendum, malgré l’arrestation opportune, quelques heures avant le début du vote, d’Yvan Colonna, accusé de l’assassinat du préfet Érignac, en fuite depuis quatre ans. La " collusion " d’une partie de la droite avec les mouvements nationalistes à l’occasion du scrutin n’aura pas suffi à faire plier les Corses. Mais cette " alliance ", Nicolas Sarkozy la paie aujourd’hui au prix fort. Les attentats n’ont jamais été aussi nombreux et l’État de droit aussi mal en point dans l’île de Beauté.

Projets de loi pour un état pénal et répressif : « Eh ! Le Pen ! regarde ce qu’est l’impunité... »

art. 25 - Extension du champ d’application du fichier national automatisé des empreintes génétiques à d’autres catégories de personnes et d’infractions.

Le FNAEG - Fichier national des empreintes génétiques -, limité à l’origine aux seules infractions sexuelles, puis élargi à certains crimes par la LSQ, est étendu à de nombreux délits de violence contre les personnes ou les biens, ou mettant en danger l’ordre public. Le fichage génétique est également généralisé aux simples suspects et non plus aux seules personnes reconnues coupables. La personne fichée, une fois innocentée, peut demander (au Procureur ou au Juge des libertés) à voir son empreinte génétique effacée de la base de données, mais cette mesure peut lui être contestée.

art. 29 - Extension du recours aux écoutes téléphoniques pour la recherche des malfaiteurs en fuite.

art. 32 - Extension des perquisitions sans le consentement de la personne concernée en enquête préliminaire. Cet article modifie le 1er alinéa de l’article 76-1 du CPP (code de Procédure Pénale) en étendant la possibilité actuelle de perquisitionner sans le consentement de la personne concernée, en enquête préliminaire aux infractions caractérisant la criminalité organisée.

art. 33 - Extension des perquisitions de nuit dans les locaux habités.

La garde à vue d’une personne majeure peut faire l’objet d’une prolongation supplémentaire de 48 H. La personne gardée à vue, doit être présentée à l’autorité qui statue sur sa prolongation préalablement à cette décision. A titre exceptionnel, la prolongation peut être accordée par décision écrite et motivée sans présentation préalable.

art. 42 - Toute personne qui a tenté de commettre l’une des infractions prévues aux articles 222.34 à 222.39 du code pénal est exempte de peine si, ayant averti l’autorité administrative ou judiciaire, elle a permis d’éviter la réalisation de l’infraction et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables.

Immigration : « Les aristocrates hongrois comme mon père ça va, mais pas les autres ... »

Le 26 Novembre 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, a présenté la 26e modification de l’Ordonnance de 1945 régissant l’entrée et le séjour des étrangers. Un an après, cette politique est déjà un échec. Nicolas Sarkozy, en présentant son projet de loi, prétendait que son texte apporterait des réponses claires sur les flux migratoires et respecterait les droits fondamentaux des immigrés. Le Conseil Constitutionnel a clairement sanctionné des dispositions attentatoires aux libertés et aux droits fondamentaux contenus dans cette loi. Quant aux flux migratoires, le texte n’a apporté aucune nouvelle réponse, si ce n’est le durcissement des conditions d’entrée en France. De fait, la loi Sarkozy n’est qu’un rejeton de plus des lois Pasqua dont la droite prétendait déjà, il y a 10 ans, qu’elles régleraient définitivement le débat sur l’immigration, avec les résultats que l’on connaît. Face à cet échec, ont été récemment proposés des artifices comme la discrimination positive ou le CV anonyme. Même si aucune proposition ne doit être taboue, fore est de constater l’échec de cette politique symbolisée par l’affirmative action aux USA qui en rien n’a permis de résoudre les tensions et les injustices raciales dans ce pays.

Immigration : « Sangatte : la délation, pas la fraternité ! Il faut vous le dire comment ? »

À Calais, en novembre 2002, M. Sarkozy fait fermer le camp de Sangatte et déclare illico que « le problème est réglé ». Grossier effet d’annonce médiatique, la fermeture ne fait que rejeter à la rue des centaines de réfugiés qu’alors la police du Ministre de l’Intérieur pourchasse, traque, brutalise et humilie quotidiennement depuis. Des personnes membres ou pas du Collectif C’sur décident, face à cette situation humainement insupportable, de leur apporter une aide humanitaire en leurs fournissant des repas, des vêtements, des douches et un hébergement pour une ou deux nuits. Alors que ces actions déclarées publiquement se déroulent depuis plusieurs mois, et malgré les menaces sans cesse réitérées de la part de la police du ministre de l’Intérieur, le 22 avril 2003, la police débarque au petit matin chez l’un d’eux, Charles Frammezelle, dit Moustache, pour le placer en garde à vue. Puis il est mis en examen pour « aide à l’entrée ou au séjour irrégulier d’un étranger, en bande organisée » (article 21), un délit puni de 10 ans de prison. À Calais, à Roissy, M. Sarkozy poursuit et veut faire condamner par la Justice ceux qui révèlent l’échec, l’inhumanité et la négation des droits de l’Homme de sa politique.

Sans-papiers : « Je n’ai pas de parole, mais j’ai des papiers, moi !! »

La CNSP (Coordination Nationale des Sans Papiers) rappelle à M. SARKOZY que le jeudi 19 septembre à 17 h une délégation de la CNSP avait été reçue par le Ministère de l’Intérieur, et que M. Canepa , son représentant désigné, nous avait déclaré : " Nous allons demander que les Collectifs de Sans Papiers soient en contact régulier avec les Préfectures ". Ainsi, le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY, non seulement ne respectent pas la parole donnée, mais attentent au droit constitutionnel de manifester et aux libertés chèrement acquises par le mouvement social et démocratique. Le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY considèrent les Sans Papiers comme des sous humains en leurs déniant le légitime droit de désigner librement leurs représentants. Imaginons ce type de comportement inqualifiable d’un patron ou d’un ministre vis à vis de syndicats !

Je ne comprends pas que l’on ne soit pas admiratif devant tant de subtilité, de réflexion et de compétence. Comment ne pas s’affirmer bluffé par cet étalage de succès, de lois progressistes et d’inventivité. La tornade Sarkozy a encore une fois laissé un paysage en ruines. Bon sang ! Mais c’est bien sûr ... L’intérieur est vraiment l’endroit dans lequel le génie sarkozien peut s’exprimer dans toute son ampleur. Décidemment, Monsieur Chirac, quelle intuition !!

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Tous les chapitres de cette intéressante étude :   1 - 2 - 3 - 4 - 5

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