Les Sarkophiles vont encore crier à la manipulation, au mensonge, à la calomnie. Pourtant la cruelle réalité est bien là.
Le poulain des sarkophiles(qui risque de se transformer en âne si cela continue à ce rythme) a en effet un lourd handicap. Malgré les effets d'annonce et le tintamarre médiatique fait autour de sa personne et de son agitation permanente, force est de constater qu'il est proche de l'impuissance politique et pratique.
Illustration avec cette enquête journalistique menée à charge par Libération.
D'accord c'est un journal plutôt à gauche, d'accord ils n'aiment pas le petit Nicolas ... Cependant les citoyens interrogés ne sont pas membres du PS, du PC ou d'autres partis honnis par les sarkophiles.
-----------------------------------------------
Un an et demi après, conséquence zéro d'une visite à Strasbourg
Retour sur les multiples annonces faites par Sarkozy au quartier de Hautepierre.
Par Thomas CALINON
Jeudi 28 juillet 2005 (Liberation - 06:00)
Concrètement, c'est quoi l'effet Sarkozy ? «Rien», balaie Fahim, 26 ans. Fahim vit à Hautepierre, un quartier de 17 000 habitants à l'ouest de Strasbourg. En février 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, était venu y lancer son plan d'action pour «les 23 quartiers les plus difficiles de France». C'était sa troisième visite à Hautepierre en à peine plus d'un an. Aux habitants qui s'inquiétaient de voir leur quartier stigmatisé par l'action ministérielle, Sarkozy avait répondu qu'il fallait combattre «le terrorisme de l'immobilisme».
Bâtons. A la sortie d'une réunion, Fahim, sans emploi malgré un BTS et une licence de biologie, avait expliqué à Sarkozy que «l'insécurité pour les jeunes de Hautepierre, c'est de ne pas avoir d'avenir». Le ministre avait ordonné à ses conseillers de noter son numéro de portable, ainsi que celui de son ami Hichem. Il avait promis de chercher des solutions et de rappeler. Un an et demi plus tard, Fahim n'a toujours rien vu venir. Prenant acte du retour de Sarkozy à l'Intérieur, il lui a écrit pour lui rappeler ses engagements. Pas de réponse. Fahim en retient que «les promesses n'engagent que ceux qui les croient» et qu'«on a tous les mêmes chances, mais que certains ont plus de bâtons dans les roues». Dans les CV qu'il envoie, il s'appelle «Fabien». Cet été, il travaille en intérim comme aide-soignant. Après avoir longtemps espéré un coup de fil ministériel, son copain Hichem a fini par s'engager dans l'armée.
Alors, du vent, Sarko ? En février 2004, l'homme fort de l'Intérieur avait égrené une longue liste de mesures pour Hautepierre. La plupart d'entre elles concernaient l'activité de la police. Un an et demi plus tard, la préfecture du Bas-Rhin, qui attendait hier matin «un coup de fil du ministère» avant de donner une réponse, n'est pas en mesure de dire lesquelles de ces promesses ont été tenues. Les seules informations officielles concernent l'évolution de la délinquance : -3 % pour la délinquance générale et -7 % pour la délinquance de voie publique sur Hautepierre en 2004 quand le ministre avait fixé pour objectif -3 % et - 5 %. Mais si le nombre de voitures brûlées a considérablement baissé, «les jets de pierres sur les policiers, les pompiers et les transports en commun augmentent», note un policier.
Sarkozy avait promis une brigade anticriminalité «spécifiquement attachée au quartier». «Il y a une surveillance renforcée, mais pas de BAC spécifique», indique une source syndicale. Le ministre avait demandé aux renseignements généraux de «renforcer leur surveillance sur les réseaux d'économie souterraine». Les policiers des RG n'avaient pas attendu ces conseils pour travailler dans ce domaine. Mais ils ont été fortement sollicités en 2004 après les profanations de cimetières commises en Alsace, et leurs effectifs n'ont pas augmenté. Aucun réseau d'envergure n'a pour l'instant été démantelé.
Autres promesses : «Un bureau d'aide aux victimes» et «un travailleur social directement dans le poste de police» de Hautepierre. Depuis septembre 2004, une assistante sociale dispose effectivement d'un bureau au commissariat central de Strasbourg. Mais rien à Hautepierre.
Eclairage. Pas de nouvelles des «places en internat réservées» aux enfants du quartier pour aider les familles monoparentales, ni du «protocole de lutte contre l'absentéisme scolaire impliquant la police dès le premier jour si les parents ne sont pas coopératifs». Les habitants interrogés hier n'ont rien vu des «opérations de restructuration des rues, avec plus d'éclairage, pour faire disparaître les bosquets sombres où les femmes et les enfants ont peur de passer».
«Ici, il n'y a rien. Même le bureau de tabac est fermé», explique Abdelkader Bouabdellah, coordinateur du centre socioculturel Le Galet. Les deux postes d'animateurs promis par Sarkozy n'ont pas été créés. Pas de sous non plus pour l'association Contact et Promotion, qui aide les familles étrangères. «Au printemps, on a voulu organiser un cours de français langue étrangère pour les immigrés avec des bénévoles, raconte la directrice, Véronique Leroux. En deux mois, on avait 45 inscrits. On a fait une demande de subvention pour le contrat de ville. La préfecture nous a dit que le projet était bon, mais qu'il n'y avait pas d'argent. Alors, il est où ce plan d'action Sarko ? Pourquoi on nous parle d'intégration si les gens ne peuvent même pas apprendre le français ?»
---------------------------------------------
Ce travail montre si il le fallait que la fameuse méthode Sarkozy c'est du vent. Il en produit suffisamment pour faire tourner une petite éolienne et contribuer à la lutte contre l'effet de serre.
Abadidon, Sarkophage va recycler Sarkozy pour qu'enfin il puisse servir à quelque chose !
Sarkostique le sarkozy blog officiel satirique