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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 12:02

Nicolas Sarkozy montre des signes inquiétants d'une mythomanie galopante caractérisée. C'est sans doute l'échéance électorale qui s'approche qui lui allonge le nez. Il va finir par se le coincer dans une porte si il continue comme cela. 

Sarkozy fait des conneries

Merci à Jean-Paul

Nicolas Sarkozy déclare pas plus tard qu'hier soir, au cours d'un congrès avec des syndicalistes plutôt hostiles à son bord politique, qu'il a tenu toutes ses promesses depuis 2002.

On manque de s'étrangler en lisant cela. Il faut reprendre son souffle, s'assoir quelques instants et essayer de comprendre l'affection profonde du ministre des émeutes généralisées.

Sarkophage a déjà expliqué l'incompétence caractérisée de Nicolas Sarkozy. Une mission sénatoriale a récemment mis un camouflet au mouflet Sarkozy, concernant la police de proximité. Décriée et moquée par Sarkozy elle est en fait une des solutions à mettre en place face à l'insécurité. 

 

Des policers ont même dénoncé publiquement le manque d'efficacité du ministre Sarkozy, ses effets d'annonce, son manque d'investissement et sa démagogie foudroyante.

Cela ne l'empêche en rien de continuer à faire comme si. Prendre les français pour des imbéciles ne le gêne pas. Il fait comme Chirac, use de promesses et de démagogie à l'échelle industrielle. Les français sont des veaux disait Mongénéral, donnons leur à brouter ajoute Sarkozy ! 

Et pour lire d'autres mensonges du spécialiste en fourniture de gros :

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10

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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 10:52

C'est de notoriété publique, le vrai Nicolas Sarkozy a échoué dans sa fonction. Et quel échec ! Un tel naufrage qu'aujourd'hui ses supporters ne savent plus quoi dire pour essayer de reprendre la main. C'est un boulet qu'il va falloir traîner pendant la présidentielle, et comme en plus il va y échouer, pendant le reste de sa (longue) carrière politique.

Les français l'ont compris. Nicolas Sarkozy leur a menti, comme il le fait souvent. La délinquance n'a pas baissé, les moyens ont stagné et le ministre de l'insécurité a beaucoup produit de textes de lois ... inutiles au regard des résultats.

Il faut analyser cette bérézina en prenant du recul. C'est ce que fait sérieusement un journaliste. Sarkophage vous propose des extraits de sa réflexion. Amis Sarkolatres, les choses se gâtent !

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Délinquance : le fiasco Sarkozy

Il ne manque pas d’air! Alors qu’il est ministre de l’Intérieur depuis 2002, Nicolas Sarkozy enregistre des résultats de sa politique du tout-répressif désastreux. Il propose néanmoins au Parlement une sixième loi sur la sécurité.

Un petit retour en arrière s’impose : 2002. La sécurité avait en effet été utilisée, notamment par Jacques Chirac, comme thème principal du débat. Les médias, non seulement les journaux télévisés, mais également les émissions comme « Le droit de savoir » avaient accompagné le mouvement. D’autant que plusieurs affaires tragiques comme la tuerie de Nanterre apportaient de l’eau au moulin des maniaques de la sécurité. J’ai suivi, comme journaliste, cette période et les mois qui l’ont précédée, notamment en réalisant des enquêtes sur le terrain à propos de la police de proximité mise en place par Jean-Pierre Chevènement.

Les faux-semblants des statistiques

Jean-Pierre Chevènement a-t-il voulu laisser un cadeau empoisonné à Lionel Jospin ? Toujours est-il que l’une des réformes qui furent appliquées dans le cadre de la mise en place de cette fameuse police dans les quartiers fut que les commissariats devaient enregistrer absolument toutes les plaintes. Les policiers que j’ai interrogés à l’époque m’ont confié que cette mesure allait inévitablement faire grimper les statistiques car auparavant, un grand nombre de faits de petite délinquance ne faisaient que l’objet de ce qu’on appelle « une main courante », c’est-à-dire un simple signalement. Quand Daniel Vaillant a succédé à Jean-Pierre Chevènement, il a senti le danger électoral que cela représentait. Via les préfets, il a demandé aux policiers de revenir au système antérieur, mais le mal était fait : les statistiques avaient déjà sérieusement grimpé. Lorsqu’on regarde les chiffres du ministère de l’Intérieur, on est surpris de constater qu’une baisse de la délinquance serait intervenue dès... mars 2002 ! Comme si la perspective de l’arrivée de Chirac au pouvoir avait découragé les délinquants potentiels. On croit rêver....

« L’agité » de la place Beauvau

Le même Chirac, qui a sans doute beaucoup de défauts, mais dont on s’extasie chaque jour du pouvoir de nuisance dans son propre camp, nomma Sarkozy, l’ennemi depuis 1994 au ministère le plus exposé, celui de l’Intérieur. Le plus exposé, puisque Chirac avait bâti sa victoire sur le thème de l’insécurité. A partir de là, « l’agité » de la place Beauvau a multiplié les lois, toutes allant dans le même sens : une plus grande répression, allant jusqu’à empiéter sur les prérogatives de son collègue ministre de la Justice. Nous en sommes au sixième projet qui passe ces jours-ci devant les députés. Entre temps, la première mesure de N. Sarkozy fut de supprimer la police de proximité, mise en place par J.-P. Chevènement. Chacun a encore en souvenir les paroles du ministre quand il se déplaça dans un commissariat où il tança vertement les policiers qui organisaient des activités sportives avec les jeunes des quartiers. « Surveiller et punir », pour reprendre le célèbre ouvrage de Michel Foucault : voilà les deux piliers de la politique Sarkozy.

Premier résultat : la police déconsidérée auprès des jeunes

Aujourd’hui, à la veille des élections présidentielles, tandis que le ministre de l’Intérieur cumule ses fonctions de ministre, président de conseil général, président de l’UMP (quel homme ! vraiment), il faut bien dresser le bilan de son action. D’abord, une partie des policiers, notamment adhérents de l’Unsa, sont les premiers à critiquer l’action de leur ministre de tutelle.(...] . Les élections professionnelles dans la police ont eu lieu ces jours-ci.[...] . Évidemment, Sarkozy s’est mis à dos la majorité des magistrats qui, du fait de ses lois, croulent sous une charge de travail dont ils savent qu’il est mal fait. Plus grave, comme le souligne l’Unsa, les relations entre les jeunes et la police se sont considérablement détériorées. Il faut dire que « l’idéologie Sarkozy » a contribué à faire de jeunes policiers à peine formés de véritables shérifs de banlieue, y compris en province. Les policiers expérimentés ou les maires sont les premiers à s’en désoler, l’étincelle pouvant créer l’incendie à tout instant. Évidemment, on se souvient tous des émeutes de banlieue qui ont eu lieu il y a un an. A sa communication effrénée, Sarkozy ajouta le mensonge, en déclarant que les incendiaires étaient pour la plupart des récidivistes, ce que démentirent les faits. D’après des sources concordantes, relayées notamment par le PS, Sarkozy aurait passé ensuite un deal avec les caïds des banlieues : « Vous tenez vos troupes et vos gosses, et on ne vous embête pas avec vos petits trafics. » J’ai par exemple entendu plusieurs responsables politiques du PS affirmer cela publiquement.

Deuxième résultat : on favorise la sécurité « bourgeoise »

[...] Sarkozy a dû bien lire ses manuels d’histoire car il emploie les mêmes méthodes. Il s’agit moins de faire baisser les actes délictueux que de les rendre moins visibles. Mon Dieu, la population du XVIe ou de Neuilly pourrait en être chagrinée ! La mesure la plus éclatante à cet égard fut la loi de sécurité intérieure, et notamment la nouvelle réglementation de la prostitution. Pour la première fois depuis 1947, la prostitution est considérée comme un délit. La police pourchasse les contrevenantes principalement dans les lieux fréquentés de la capitale. Résultat : les prostituées se sont « délocalisées » en banlieue et dans les bois entourant Paris. Elles sont soumises à toute agression, la plupart du temps sans local ni hygiène. Autant dire que l’objectif de N. Sarkozy, qui était de lutter contre les réseaux de prostitution venant des pays de l’Est ou d’Afrique, a complètement échoué, et les souteneurs peuvent agir désormais en toute impunité, loin des regards de la police.

 

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Troisième résultat : la délinquance en augmentation

A l’instar de son mentor, Charles Pasqua, qui voulait « terroriser les terroristes », Nicolas Sarkozy voulait, dans ses discours en tout cas, faire baisser la délinquance en exerçant une pression maximale sur eux. Aujourd’hui, que constate-t-on ? La délinquance la plus désagréable pour nos concitoyens, les violences aux personnes, n’a pas cessé d’augmenter. [...] qui indique que les violences contre les personnes ont progressé de 6 à 7 % en un an. Là aussi, les statistiques doivent être étudiées avec circonspection : si la délinquance générale stagne, il faut voir dans quel chapitre la baisse est tangible. Ces dernières années, ce sont les vols sur la voie publique qui ont régressé. Pourquoi ? Parce que les opérateurs de téléphones portables, par exemple, ont mis en place des systèmes d’inviolabilité. Jusqu’en 2002, le vol de téléphone portable était l’infraction qui faisait le plus gonfler les statistiques de l’insécurité. Le tout-répressif, adage du ministre de l’Intérieur, montre ici ses limites. Il a beau s’agiter dans tous les sens, multiplier les projets de loi au grand dam de son collègue de la Justice, il ne parvient pas à faire baisser les statistiques. Bilan : un divorce entre la République et les jeunes des banlieues, situation de plus en plus difficile pour les primodélinquants ou les prostituées, augmentation de l’insécurité... Cela fait beaucoup pour un seul homme, même s’il a trois ou quatre mandats.

Au total, le bilan de Sarkozy est un échec inédit. En privilégiant le tout-répressif, il s’est mis à dos non seulement les populations des banlieues, mais aussi les policiers. Un grand écart digne d’un pur démagogue ! Il n’y a plus guère que les populations non informées qui pensent qu’un tel homme puisse être efficace. Dernier événement en date, non seulement l’Unsa de la police demande le retour de la police de proximité, mais un collège de sénateurs, venant de tous partis politiques, également. Rappelons que les sénateurs sont souvent aussi des maires. Pour une fois, le Sénat fait preuve d’intelligence et de mesure pour contrer un ministre-candidat, qui se prend pour un Zorro, alors que l’image du sergent Garcia lui conviendrait bien plus, du fait des lacunes et des erreurs flagrantes du futur candidat Sarkozy.

Par Le Hérisson - Agoravox

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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 10:30

Sarkophage le dit depuis si longtemps. Le petit Nicolas Sarkozy est un vrai incompétent qui se pare de sa vertu et de ses beaux discours pour faire croire le contraire. Sauf qu'il y a les chiffres et que même en les bidonnant allègrement et en essayant de les faire digérer avec un sourire, ils restent ce qu'ils sont. A l'heure actuelle catastrophiques !

Pourquoi donc le petit Nicolas Sarkozy est-il si mauvais dans sa fonction ? C'est un ensemble de choses sans doute, et certaines pèsent plus que d'autres. On peut citer son goût immodéré pour la campagne permanente et la recherche des caméras. Cela prend du temps, beaucoup de temps (et d'argent pour le contribuable qui paye ses grimaces à la télé).

Le facteur le plus important est sans doute son dogmatisme. Comme beaucoup de membres du parti populiste il vit avec un principe rivé au cerveau : "si je le pense c'est que j'ai raison, il faut être un gauchiste pour affirmer le contraire". Cela peut sembler caricatural, mais Sarkophage invite ses lecteurs à faire le tour de la question en observant les membres du parti populiste. Le dogme sécurise celui qui y croit et lui évite d'affronter un monde autre que binaire. Or une réalité est toujours plus complexe qu'un discours politique empli de raccourcis et de sophismes.

Si le petit Nicolas Sarkozy est aussi nul (il faut employer les mots qui correspondent à la réalité sous peine de la travestir !) c'est justement parce qu'il a cru que la sécurité publique fonctionnait comme les playmobils. Lisons cette explication argumentée d'un journaliste de l'Humanité (le populiste de base répondra que parce que c'est un journal proche du communisme c'est forcément erroné). 

Sarkozy eclaboussé par les émeutes de banlieue

Merci à Delucq

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Les policiers dans un cercle infernal

La politique répressive de Nicolas Sarkozy suscite de plus en plus d’interrogations chez les policiers. Beaucoup espèrent désormais le retour de la police de proximité afin de désamorcer les tensions.

Pourquoi Bouna, Zyed et leurs amis ont-ils couru ? Ces adolescents n’avaient rien à se reprocher. Et pourtant, à la seule vue des uniformes bleu marine, ils se sont enfuis à toutes jambes. La peur au ventre. Allant jusqu’à mettre leur vie en danger. Une course poursuite dramatique, symptôme de l’hostilité réciproque qui rythme désormais les relations entre policiers et jeunes des cités populaires. « Les contrôles incessants, les provoc’, les interpellations musclées... La police n’est pas synonyme, ici, de sécurité mais de problèmes », résume Khaled, un trentenaire, père de deux enfants. Depuis les événements de Clichy-sous-Bois, cette profonde fracture ne s’est pas résorbée. Au contraire. Les récents affrontements à Épinay ou aux Tarterêts sont venus rappeler que la situation continue de se dégrader.

Plusieurs chiffres attestent de cette tension permanente. Selon l’Observatoire national de la délinquance, les agressions contre les dépositaires de l’autorité ont augmenté de 9,2 % entre octobre 2005 et septembre 2006. Venant confirmer une tendance qui dure depuis plusieurs années. Le nombre de violences commises à l’encontre des policiers est passé de 11 422, en 1996, à près de 20 000, en 2004 ! Autre indicateur : les plaintes pour « outrages et rébellion ». En Seine-Saint-Denis, elles représentent désormais 20 % de l’ensemble des infractions reprochées aux mineurs. Un taux jamais atteint auparavant. Dans le même temps, les interventions des policiers se sont singulièrement durcies. Occasionnant des dérapages de plus en plus fréquents. En avril, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) se félicitait, pour l’année 2005, d’un recul de 5,6 % du nombre de plaintes déposées pour violences policières. Oubliant juste de préciser que ce résultat venait après des années de hausse : 517 plaintes en 2001, 560 en 2002, 611 en 2003, 724 en 2004.

« On est dans une impasse »

À l’approche des élections professionnelles du 20 novembre, les langues se délient un peu dans les commissariats. Longtemps charmés par le discours viril de Nicolas Sarkozy, de plus en plus de policiers dénoncent, aujourd’hui, les limites de sa politique exclusivement répressive. « On est dans une impasse », reconnaît sans mal Michel Jabian, du Syndicat national des officiers de police (SNOP). Constat amer. Un an après les violences urbaines, aucune leçon ne semble avoir été tirée par la Place Beauvau. Sur le terrain, le fossé d’incompréhension entre jeunes et policiers s’est encore agrandi. « Nous, on ne parle plus de risque de divorce avec les jeunes, le divorce, il est consommé depuis longtemps ! peste un gradé, vraiment inquiet. Désormais, la question est plutôt de savoir comment on va faire pour réparer les dégâts. »

Que faire, en effet ? Aux yeux de beaucoup, Nicolas Sarkozy est coupable d’avoir dissout du jour au lendemain la police de proximité. Et axé toute sa politique sur l’interpellation, avec, en toile de fond, l’exigence de « faire du chiffre ». Avec lui s’est tari le dialogue avec les habitants, les associations de prévention ou même les polices municipales. « Actuellement, on ne fonctionne plus qu’avec des brigades d’intervention, type BAC, qui font des actions ciblées, explique un gardien de la paix. Et dans les quartiers sensibles, on intervient avec l’appui des CRS qui sont juste formés pour le maintien de l’ordre. Tout ça n’est pas vraiment de nature à pacifier les relations. »

des interventions moins crispées

D’où le souhait, émis par plusieurs syndicats de policiers, dont l’UNSA-police, première organisation chez les CRS, de voir une police de proximité reprendre pied dans les cités les plus difficiles. « La police de proximité permet de mieux connaître le terrain, acquiesce Paula Bergs, responsable de la CFDT-interco. Les interventions sont moins crispées, le policier travaille avec moins d’appréhension. Cela lui permet aussi d’éviter de multiplier les contrôles d’identité, considérés trop souvent par les habitants comme un véritable harcèlement. »

Un discours qui ne fait pas encore l’unanimité. « La police de proximité ne reste qu’une technique parmi d’autres, tempère Olivier Damien, secrétaire général du Syndicat des commissaires. Notre gros souci, c’est surtout le manque de cohérence entre les différentes politiques en matière de justice, de police et de prévention. »

La question du recrutement des policiers et de leur formation joue aussi un rôle central. Actuellement, 80 % des gardiens de la paix frais émoulus de l’école de police se retrouvent parachutés en banlieue parisienne, au milieu d’autres jeunes. La plupart sont des provinciaux ne connaissant les cités que par le biais des journaux télévisés. « Beaucoup viennent chercher des galons de brigadier et savent qu’ils vont repartir deux ans après, explique un ancien commandant de la BAC des Yvelines. Il n’y a pas d’attachement ni au territoire ni aux habitants. Un jeune gardien, souvent violent en intervention, m’a un jour répondu : « Moi, je suis de Marseille, j’en ai rien à foutre de ces gens-là !.... Avec un état d’esprit comme ça, les risques de dérapage sont plus fréquents. »

Le turn over en banlieue parisienne reste impressionnant. Déracinement, coût de la vie élevé... Pour les syndicats de police, seuls un intéressement financier et des facilités de promotion permettraient de fidéliser les plus anciens dans les quartiers difficiles. Une proposition à laquelle Nicolas Sarkozy n’a jamais répondu. Comme il n’est jamais revenu sur la répartition des effectifs de police sur le territoire national. Celle-ci n’a pratiquement pas varié depuis cinquante ans. « Du coup, remarquent les sociologues Marc Loriol, Valérie Boussard et Sandrine Caroly, dans un récent article, les banlieues qui comptent le plus grand nombre d’actes de délinquance sont parfois moins bien pourvues que des départements ruraux. »

Pour notre ancien commandant de la BAC 78, Nicolas Sarkozy, avec son discours guerrier, a définitivement fait « fausse route ». « Le respect, le dialogue et la confiance sont les seules choses qui fonctionnent dans les quartiers difficiles, rappelle ce vieux de la vieille qui a effectué vingt-trois ans en brigade de nuit. La violence, elle, n’entraîne que la violence... »

Laurent Mouloud

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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 19:50

Cela commence à sentir le roussi pour le petit Nicolas Sarkozy ! Les bus brûlent et le Sinistre de l'insécurité se dit que la chienlit pourrait ne pas lui profiter. C'est à double tranchant les incendies et les émeutes.

Il est fort possible que la populasse se lasse de ce ministre fadasse et à l'incompétence crasse.

Le petit Sarkozy a donc encore menti effrontément aujourd'hui et c'est le Canard Enchaîné qui l'a révélé, avant même qu'il n'ouvre la bouche, Mercredi 25 octobre 2006.

Nono le bigorneau a fait passer des consignes à ses pandores pour que les banlieues soient désertées par les uniformes. Il ne faudrait pas que ces uniformes excitent les jeunes et les encouragent à tout casser.

"On est revenu à une situation antérieure à celle de 2002. Le raisonnement du ministère est simple : plus de flics signifie plus de caillassages donc plus de bavures potentielles, donc plus d'émeutes possibles. La consigne est claire : on laisse le territoire à la racaille"

C'est un gradé des RG qui parle !

Or, aujourd'hui, que dit le ministre de l'insécurité le plus plébiscité par les frontistes complexés ?

STRATFORD-UPON-AVON, Grande-Bretagne (AP) -- Nicolas Sarkozy a promis jeudi que les auteurs des attaques de trois bus dans la nuit de mercredi à jeudi en banlieue parisienne seraient activement recherchés et "sévèrement punis".

"Nous allons tout mettre en oeuvre pour arrêter les auteurs de ces exactions", a-t-il lancé à Stratford-Upon-Avon en Angleterre, en marge d'une réunion rassemblant les ministres de l'Intérieur des six pays les plus peuplés l'Union européenne. "Les coupables doivent savoir que nous les rechercherons, que nous les déférerons à la justice et qu'ils seront sévèrement punis".

Et pour lire d'autres mensonges du spécialiste en fourniture de gros :

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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 10:56

Une nouvelle fois la France est bien informée. Une nouvelle fois TF1 et PPDA montrent leur grand professionnalisme et leur indépendance légendaire.

Rafraîchissons la mémoire du citoyen lestement pris pour un imécile (heureux).

Le Jeudi 19 octobre 2006, le petit Nicolas Sarkozy se produit sur sa chaîné préférée avec son journaliste préféré : PPDA (celui qui bidonne ses entrevues pour faire croire à sa compétence). Entre incompétents on se comprend sans doute. 

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Le petit Sarkozy prononce l'un des plus gros mensonges avec le plus grand nombre de témoins possibles : "la délinquance a reculé dans chacun des départements de la région parisienne, y compris la Seine-Saint-Denis, et elle a reculé fortement

Le petit Nicolas Sarkozy est pris en flagrant délit de mensonge caractérisé. PPDA étant le complice servil de ce méfait caractérisé.

Il faut avoir la mémoire courte pour ne pas se souvenir de la note du préfet Jean-François Cordet, publiée par Le Monde du 20 septembre, qui signale que les violences aux personnes ont augmenté dans ce département de 14% et les vols avec violences de près de 23% au premier semestre.

Remarquez pour un visionnaire qui écrivait en 2004 :

"Que disait-on il y a deux ans quand je suis arrivé au ministère de l’Intérieur ? Il va jouer au superflic. Les banlieues vont s’embraser. Résultat : il n’y a pas eu de révolte et la criminalité a baissé sensiblement"

Il ne fait que poursuivre sa stratégie maintenant transparente : crier le plus fort possible qu'il est le plus fort, le plus compétent et le plus grand pour faire oublier la réalité : le syndrôme de la nullité congénitale caractérisée et incurable. On ne se débarasse pas comme cela d'une telle affection. Et il veut contaminer toute la France ! Préparez les seringues, il va y avoir beaucoup de malades.

Découvrez la spécialité du petit Nicolas Sarkozy : le mensonge bien emballé :

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23 septembre 2006 6 23 /09 /septembre /2006 10:30

Le petit Nicolas Sarkozy a de la chance, beaucoup de chance. Les dieux du sondage sont avec lui et lui permettent de faire croire qu'il a raison.

Raison d'agresser une profession qui ne s'amuse pas à trancher à la feuille à boucher, mais qui doit composer avec une législation et des codes qu'elle n'a pas choisi : c'est le principe de la séparation des pouvoirs.

Une profession qui doit décider de condamnations au regard de preuves et d'éléments précis, non pas en fonction de la couleur du prévenu ou de l'épaisseur de son portefeuille.

L'Union pour un Méga Populisme, dont le président est Nicolas Sarkzozy, souhaite peut-être un retour à la justice d'ancien régime ? Pourquoi ne pas l'écrire dans le programme présidentiel de nono le bigorneau ? Cela serait sans doute aussi acclamé par les sondages !

La violence gagne donc du terrain ... et le responsable est celui qui devrait normalement la combattre, le zorro de la tolérance zéro ! 

Avec Sarkozy la violence gagne du terrain

Merci à Philippe Tastet

Sarkozy change donc de cible. Puisqu'il est incapable de demander aux jeunes de brûler un cierge plutôt qu'une voiture, il va s'attaquer aux vrais responsables : la justice et ses juges. Intelligent non ? 

Sarkozy change de cible

Merci à Delucq

Et pendant ce temps-là il bénéficie d'une immunité scandaleuse. Les énormes mensonges distribués pour renforcer sa candidature restent impunis. Au moins Sarkophage les dénonce et permet aux lecteurs de ce blog d'en prendre connaissance. 

Sarkozy doit bénéficier de la présomption d'innocence jusqu'en 2007

Merci à Deligne

Pour finir, il faut quand même savoir que pour son voyage à Dakar il a choisi une heure d'arrivée très bien calculée : 4 heures du matin. Et ne croyez pas que c'est parce qu'il est courageux ! Cela se saurait. Non c'est pour éviter ça à l'arrivée : 

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16 septembre 2006 6 16 /09 /septembre /2006 07:03

Entre la vérité et le mensonge il y a l'effort ! Le petit Sarkozy ne l'a pas compris, et il continue donc à choisir la facilité.

Un dossier lui empoisonne l'existence : la privatisation d'une usine à gaz et si vous êtes pas au courant, de l'électricien national.

Nono le bigorneau est donc pris la main dans le sac, en flagrant délit de mensonge (un de plus direz-vous !)

Parce que Sarkophage pense qu'il faut tout faire pour préserver la mémoire, surtout en période d'élection du monarque républicain, il vous propose un visuel dont il n'est pas l'auteur.

A accrocher sur la porte du frigo et au dessus du lit !

Sarkozy est un menteur

Les autres mensonges de Sarkozy :  1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 

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2 juillet 2006 7 02 /07 /juillet /2006 12:29

Little Sarkozy n'est presque pas gonflé ! Il sait qu'il prend une majorité de français pour des neuneus. En se disant que de toute façon pour être sarkolatre il n'est pas nécessaire d'avoir des neurones.

Il suffit juste d'avoir deux mains pour applaudir et des petites jambes pour  suivre le chef partout ou il veut aller. Le reste est superflu ...

Ce billet fera donc plaisir aux sarkolatres de tout poil, toujours mal pris quand il faut montrer l'efficacité et même l'utilité du petit Sarkozy. C'est proprement impossible et ce n'est pas pour rien que personne n'y arrive. Ce blog est donc l'endroit ou se déposent les critiques qui ne sont que des ritournelles trahissant un manque d'argument criant : gauchiste, la gauche fait pire, les communistes sont des monstres, la france va mal il lui faut un sauveur ... (pour avoir une idée plus complète parcourez les 13 000 commentaires déposés ici, vous comprendrez).

Pour enfoncer le clou et montrer que le petit Nicolas Sarkozy ne fait que du copier coller de tout ce qui permet de conquérir l'opinion sans trop se fatiguer, voici une démonstration implacable !

Elle s'applique à des propositions récentes, mais tout son programme est ainsi : pompé sur des sources diverses et variées, pour beaucoup en import direct d'amérique. Que cela marche ou pas n'a aucune importance : il faut marquer l'opinion, le reste sera l'affaire de ceux qui gouverneront. Car le petit Sarkozy n'a jamais eu envie de gouverner, sinon il aurait commencé il y a plusieurs années. Il veut juste régner !

Sarkozy copie Chirac et pompe à tout va et à tour de (petits) bras :

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Sarkozy en Chirac III, par Eric Le Boucher

LE MONDE | 01.07.06 | 13h12

 

Voici un petit jeu du "cherchez la différence". L'un a dit : "Le peuple a perdu confiance. Son désarroi l'incline à la résignation ; il risque de l'inciter à la colère." L'autre a dit : "La France doute. Le sentiment d'appartenance à la nation s'effrite. (...) La société est aspirée par la violence primitive." L'un a dit : "La France souffre d'un mal profond." L'autre a dit : "La France va mal."

L'un a dit : "Les pauvres s'appauvrissent, les bas salaires stagnent. Les commerçants, les artisans, les professionnels libéraux, les petits patrons connaissent des difficultés croissantes. De plus en plus de ménages ont du mal à payer leur loyer ou à rembourser leurs emprunts, de plus en plus de petites entreprises, peu ou mal soutenues par les banques, sont contraintes au dépôt de bilan ou aux licenciements." L'autre a dit : "En vingt-cinq ans, le pouvoir d'achat des salaires n'a en moyenne presque pas augmenté. (...) La France qui vit de son travail a subi une chute de son niveau de vie, elle a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, de plus en plus de mal à se loger."

L'un a dit : "Le consensus social se disloque, (...) l'ascenseur social est en panne. (...) La société française se fracture." L'autre a dit : "L'angoisse du déclassement hante la classe moyenne. La fracture sociale s'est transformée en désintégration sociale."

Arrêtons-là le jeu, on aura reconnu dans l'"un" Jacques Chirac, dans son livre La France pour tous, qui lançait sa candidature à l'élection présidentielle de 1995. Et dans l'"autre" Nicolas Sarkozy, candidat pour 2007, dans son discours programme, le 22 juin à Agen. Les deux propos sont mot à mot les mêmes : M. Sarkozy a fait du copier-coller de M. Chirac.

Pour tous ceux qui, alarmés de l'état du pays, attendent beaucoup de la présidentielle de 2007, les nouvelles sont très moyennes. Certes, les personnalités pétillantes des deux favoris promettent un beau match : Sarko-Ségo. Certes, la façon dont Ségolène Royal aplatit les éléphants du PS en sortant de leur discours du mensonge et de l'opposition manichéenne fait très plaisir. Certes, nous ne sommes qu'à l'échauffement, à dix mois de l'échéance. Mais le débat part mal. Mme Royal a sur le dos un parti qui vient de pondre un programme dépensier, inapplicable, dont l'inspiration recule aux années 1970. M. Sarkozy chausse les bottes de M. Chirac, d'avec qui il avait pourtant promis "la rupture".

Le discours prononcé à Agen par le président de l'UMP fait des propositions qui méritent attention : un plan PME, un contrat de travail unique, une sécurité des parcours professionnels, la TVA sociale (encore qu'un récent rapport vient de dire que c'est une fausse-bonne idée), la fin des 35 heures obligatoires... Mais elles ne forment pas un tout cohérent, une vision. On avait déploré la faiblesse d'analyse économique de M. Sarkozy lors de son passage au ministère des finances (notre chronique du 29 novembre 2004). Il n'a visiblement toujours pas trouvé de conseiller à la hauteur. Au contraire.

Son discours d'Agen fait réapparaître une analyse de la situation de la France fausse, sommaire et inquiétante. Fausse, car dire que "depuis vingt-cinq ans le pouvoir d'achat des salaires n'a en moyenne presque pas augmenté" relève d'une erreur. Sa hausse a subi une inflexion à partir de 1978 (voir graphique), mais il a néanmoins augmenté de 15 %. Le pouvoir d'achat du salaire minimum a gagné 24 %. La France a des problèmes sociaux terribles, mais elle ne souffre pas d'une paupérisation de 80 % de la population, comme en est convaincu M. Sarkozy. Le diagnostic est faux.

Or il est idéologiquement faux : il s'agit de démontrer que la masse s'oppose à l'élite, celle des jet-managers des firmes mondialisées. La fracture passe, au fond, entre les patrons et les ouvriers, back to USSR... M. Chirac avait gobé cette analyse social-souverainiste (partagée par l'extrême gauche). M. Sarkozy pas entièrement. Il évite la dénonciation de l'élite, mais se rattrape en tapant sur Mai-68 ("Les soixante-huitards portent une responsabilité considérable dans la panne de l'ascenseur social") et... sur la Banque centrale européenne. Revoilà le bouc émissaire idéal !

Cette analyse est sommaire parce que le problème social français ne relève pas d'un retour nostalgique de la lutte des classes. Les inégalités, devenues plus complexes et moins visibles, appellent des solutions bien plus fines qu'un simpliste "rétablissement de la nation". Cette analyse est sommaire parce que le manque de croissance économique ne vient pas des taux d'intérêt trop élevés de la Banque centrale ou de l'euro fort. Ce sont des "légendes", comme le dénonce justement l'économiste Charles Wyplosz (L'euro-révisionnisme, www.telos-eu.com) construites pour faire porter (à nouveau !) le chapeau à Jean-Claude Trichet : Sarkozy ne fait pas mieux que Chirac. L'atonie française relève plutôt de causes internes : défaut d'investissement, d'innovation et de spécialisation dans les secteurs moteurs. Tandis que le PS nous replonge dans des manuels marxistes, le candidat de l'UMP fait une régression anti-européenne. "Pour la France du travail", propose-t-il. Qu'il commence par l'appliquer à lui-même et par travailler son programme.

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Sarkophage attend depuis si longtemps un VRAI BILAN du petit Nicolas Sarkozy. Quelque chose qui tienne la route. Il en vient à désespérer. Cela voudrait donc dire que depuis trente ans ce petit sinistre ne fait que brasser du vent sans que personne ne mette fin à sa supercherie ?

Grave et importante question ... Amis Sarkolatres, faites preuve d'intelligence et d'imagination, sauvez votre beaudet du naufrage complet.

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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 09:25

Incorrigible petit Nicolas Sarkozy ! C'est pathologique ! Il ne peut pas, il ne peut pas ne pas manipuler tous ceux qui le regardent et surtout tous ceux qui peuvent l'élire.

Sarkophage l'a déjà pris à de nombreuses reprises la main dans le sac, avec la langue fourchue.

Il est encore obligé de l'épingler aujourd'hui, un mensonge de plus pour une manipulation aux grossières ficelles.

Souvenez vous, le petit Nicolas Sarkozy nous avait promis de ne plus étaler sa vie privée en long en large et en travers. La main sur le coeur il reconnaissait avoir (juste un peu !) abusé avec sa femme et son fils en faire valoir. Et il avait donc demandé aux journalistes de respecter sa vie privée.

Pomponnette est partie, le laissant comme un gland esseulé. Elle est revenue (combien a-t-il déboursé ?).

Et qu'est il arrivé ? Il est retombé dans sa dépendance à la pipolisation.

C'est le monde qui nous parle de cette rechute, le ton habituellement enjoué du journal pour son favori montre la lassitude provoquée par ses errances de plus en plus visibles.

Il nous fait penser à un certain Lionel qui nous affirmait qu'il se retirait de la vie politique. Sarkozy fait la même chose, il promet de se retirer de la vie des pipoles. Manqué, raté, perdu, il est incapable de le faire.

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Nicolas et Cécilia Sarkozy, ou "Nous deux" sous les tropiques

LE MONDE | 30.06.06 | 14h05

Saint-Laurent du Maroni, Cayenne (Guyane), envoyé spécial

Elle est revenue, telle qu'en elle-même. Treize mois d'absence intermittente ne l'ont pas changée : grande, élancée, intimidée, intimidante. La petite histoire retiendra que Cécilia Sarkozy, l'épouse du ministre de l'intérieur, a repris médiatiquement sa place au côté de son mari, jeudi 29 juin, à 8 h 45, sur la base aérienne de Rochambeau (Guyane) alors qu'ils prenaient place à bord d'un hélicoptère, direction Saint-Laurent du Maroni. Cécilia survolant la forêt amazonienne, sous l'oeil d'une caméra dûment autorisée ; Cécilia embrassant son époux ; Cécilia visitant une cité d'orpailleurs clandestins, où, quelques jours plus tôt, la gendarmerie avait effectué une descente, alors que ces immigrés du Brésil et du Suriname voisins avaient relâché leur vigilance le temps d'un match de Coupe du monde entre le Brésil et le Ghana.

Dans ce Far West du bout du monde, en jeans, chemise blanche et bottes de caoutchouc, Cécilia et Nicolas Sarkozy viennent se rendre compte des résultats du plan Anaconda, grâce auquel une centaine de sites d'orpaillage clandestins ont été mis hors d'état de fonctionner. Pour cela, il suffit de pulvériser à l'explosif les moteurs des moto-pompes qu'utilisent les chercheurs d'or. Protégé par des hommes armés, le couple, quasi présidentiel, écoute les explications des policiers et des gendarmes. M. Sarkozy : "La politique, c'est moins dangereux. Ici, c'est quatre mois de survie. Moi, je suis ministre de l'intérieur depuis quatre ans."

Mais les plus belles pages de ce Nous deux sous les tropiques étaient encore à venir. Installés sur une pirogue sillonnant le fleuve Maroni, Cécilia et Nicolas Sarkozy se laissent photographier et filmer sous tous les angles depuis un autre esquif sur lequel ont pris place cameramen et photographes. Plus loin, suivent la presse écrite et les radios. Plus loin encore, les conseillers et les membres du cabinet. Le soleil cogne : les images seront bonnes. L'amour triomphe. Interrogé sur le sens de cette opération "retour de Cécilia", un proche du ministre répond : "Il s'agit ni de la cacher ni de la montrer."

C'est à croire que tel était bien l'objet de cette visite de douze heures dans ce département d'outre-mer : officialiser le bonheur retrouvé. Les quelques propositions du ministre-candidat sont passées inaperçues. Vingt-six heures d'avion pour un aller-retour, deux d'hélicoptère pour quelques images contrôlées : M. Sarkozy, avec son épouse, en apparence heureux, peut reprendre le fil de cette campagne présidentielle. Comme avant. "Je ne médiatiserai plus ma vie privée", avait juré le ministre.

Philippe Ridet

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Retrouvez les autres gros mensonges du petit Nicolas Sarkozy : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 

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13 juin 2006 2 13 /06 /juin /2006 11:10

Faire le ménage c'est bien, et Sarkophage est bien placé pour parler du ménache. Lapinou comprendra :-)

Mais faire le ménage en cachant la poussière sous le tapis, ce n'est pas faire le ménage mais faire preuve de gougaterie et d'incurie.

Et pourtant nous avons tous les jours l'exemple d'un spécialiste de la technique. En plus de ses qualités de moulin à vent et de brassage d'air, il use du balai en jouant avec les règles.

C'est ainsi que toutes ses grandes promesses sont autant de naufrages caractérisés et pathétiques.

Souvenez-vous, c'était il y a un an et Sarkozy promettait moult Karcher et la guerre thermo nucléaire aux bandits des grandes tours de La Cité des 4000. Pour ceux qui ont la mémoire courte ou qui ne fouillent pas les entrailles de Sarkostique, consultez les faits d'arme du petit Nicolas Sarkozy à la courneuve.

Aujourd'hui qu'en est-il ? Le roi du navet a encore frappé !

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Gilles Poux condamne l'(in)action de Sarkozy

NOUVELOBS.COM | 12.06.06 | 14:56

Un an après les promesses du ministre de l'Intérieur de nettoyer au "kärcher" la cité des 4000, le maire de la ville dresse un bilan sévère.

Le 19 juin 2005, Sarkozy promettait de nettoyer au "kärcher" la cité des 4000 à La Courneuve, après le meurtre du jeune Sidi Ahmed, 11 ans, tué dans une fusillade.

Un an plus tard, le maire PCF de la ville, Gilles Poux, a exprimé sa colère, lundi 12 juin, estimant que "les choses n'ont pas changé" dans les banlieues sensibles.

"Force est de constater que le résultat n'est pas au rendez-vous", a déclaré Gilles Poux, avant d'ajouter "sur les questions essentielles, celles qui touchent aux conditions de vie des habitants, les choses n'ont pas changé".

Face à la presse, le maire de La Courneuve a dressé un bilan sévère des actions engagées depuis un an par Nicolas Sarkozy en matière d'emploi et de sécurité.

La ville commémorera dans quelques jours l'anniversaire de la mort de Sidi Ahmed, qui avait fortement bouleversé l'opinion. Lors de sa visite ultra-médiatisée, Nicolas Sarkozy avait employé le terme "kärcher", suscitant la polémique. Il avait aussi promis de donner un emploi aux jeunes qui le "méritent".

"Je ne rechignerai pas à m'expliquer avec M. Sarkozy", a ajouté Gilles Poux. Le ministre de l'Intérieur doit en effet effectuer une nouvelle visite à La Courneuve en fin de semaine.

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Le syndrôme de la promesse en l'air n'est pas nouveau. Les moulinets effectués avec les petits bras du ministre de l'intérieur n'ont pas impressionné grand monde mais ont beaucoup énervé ceux qui ne se satisfont pas de promesses. C'était à Strasbourg, quartier de HautePierre 

 


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