Un fait divers malheureux et récent montre le fonctionnement du petit Nicolas Sarkozy mieux qu'une longue enquête.
Voila le fait divers exploité par Nicolas Sarkozy, peu écologiste dans l'âme, mais doué cependant pour le recyclage !
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Il est environ 9 heures, ce 27 octobre, lorsque René D. se retrouve nez à nez avec trois colosses cagoulés postés devant la porte de son appartement de Nogent-sur-Marne. Poussé à l'intérieur, le père de famille est aussitôt plaqué au sol par un des malfaiteurs ; tandis que ses comparses ceinturent la maîtresse de maison et la molestent. Le pistolet sur la tempe, René D. tente de se dégager de son agresseur, qui essaie de l'étrangler. Dans la bagarre, la victime parvient à détourner l'arme. Un coup part, mais la balle se fiche immédiatement dans le plafond. En possession du 357 magnum, qu'il aurait « pris pour un pistolet à grenailles », René D. tire à trois reprises en direction du malfrat qui, dans sa fuite, tombe par la fenêtre. Il décédera peu après. Les résultats d'autopsie, déterminants, sont attendus prochainement,
René D. a été mis en examen pour « homicide volontaire » le 29 octobre par un juge d'instruction de Créteil et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. « Il est hébété, souligne son avocate, Me Marie-Alix Canu-Bernard. C'est un Monsieur Tout-le-Monde qui se retrouve aujourd'hui derrière les barreaux. » Ses proches, eux, crient au scandale et à une « dérive de la justice ». « Quand on se défend, on est inculpé ? s'étonne Jean, le frère de René. Et quand on est victime, on a juste le droit de mourir ? »
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Que dit Nicolas Sarkozy, le ministre de l'insécurité ?
En début de semaine, le ministre de l'Intérieur a donc appelé « très spécialement » l'attention du garde des Sceaux sur le cas de René D., estimant que la place de cet « honnête homme » n'était « pas en prison »
Il n'appartient pas à Sarkophage de juger ce cas particulier, difficile pour ceux qui l'ont vécu. Par contre, juger le comportement du sinistre de l'intérieur, c'est presque de salubrité publique. Il est maintenant admis que Nicolas Sarkozy est ministre de tout (ce qui peut le faire élire président) et qu'à ce titre il est compétent sur tous les domaines qui lui permettent de passer à la télé ou dans les journau(la preuve en vidéo !).
Mais quand même ! L'homme qui a tiré ne l'a sans doute pas fait gaiement et avec le sourire, mais il a quand même tiré. Cela oblige donc à une enquête qui doit être raisonnée, impartiale et neutre. Avec les propos du ministre des émeutes, c'est bien parti.
Et cela ne vous rappele rien ? C'était sur le même sujet, c'était en 2002, c'était à Nanterre. Chirac avait (sans aucune honte comme à son habitude) exploité une tuerie perpétrée par un agité du bocal pour gagner des points sur l'insécurité.
Nicolas Sarkozy devrait arrêter de copier les méthodes éculées de certains et imaginer non pas la France d'après, mais la politique autrement.
Et pour Ségolène Royal de comportement c'est l'illustration d'un défaut rédhibitoire :
« Un ministre n'a pas à exploiter des faits divers pour en tirer des règles générales, ce n'est pas ma conception de l'exercice du pouvoir. »
Espérons que la Zapatera saura mettre à profit ce propos au cours de sa campagne !
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