Ainsi s'est il lancé dans une diatribe digne de figurer au rayon des pantomines les plus grotesques. Elucubrations destinées à faire croire que pour sortir les français de la spirale de pauvreté dans laquelle il les a plongé, il suffit qu'il y ait davantage de grandes surfaces. Quand on sait qu'on a un taux presque deux fois supérieur à l'Allemagne et l'Italie, cela laisse augurer de la suite.
Le fossoyeur attitré du pouvoir d'achat a donc pour projet de faire baisser les prix ... de 1,5%. Non la virgule n'est pas une erreur, vous avez bien lu. C'est un projet tellement ambitieux qu'il faut s'assoir pour le contempler et oublier qu'on s'est une fois de plus fait entubé royalement.
Ce qui est franchement drôle c'est de constater que le mari de Carla Bruni n'a rien compris au pouvoir d'achat et à la paupérisation accélérée du français moyen.
Faire baisser ainsi homéopathiquement les prix sur quelques milliers de produits de supermarché ne sera même pas un commencement de gain de pouvoir d'achat de quoi que ce soit.
Le pouvoir d'achat, c'est la possibilité de se déplacer, de se loger, de se vêtir, de se soigner, de s'amuser, sans avoir besoin d'un crédit pour acheter une sucette au petit dernier.
Or le gasoil coute maintenant plus cher que le pinard. Pardon, Sarkozy ne boit pas de vin, ça lui tourne la tête pendant les sommets du G8.
Ainsi, une fois de plus, en agitant les bras gaillardement, Sarkozy montre-t-il qu'il n'a pas besoin de caricaturiste attitré. Il en est une montée sur talonettes et affublée de Ray Ban.
Et pendant ce temps là sa majorité part en cacahouète. Tellement écoeurée d'être méprisée par un incompétent pédant.