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17 octobre 2005 1 17 /10 /octobre /2005 00:00

Heureusement que Sarkophage est là, en toute modestie il s'entend.

Avant la légion d'honneur décernée par "mon buldozer", après l'explosion médiatique et statistique, après ça, Sarkophage ne sait pas comment terminer sa phrase. Pas grave, il en commence une autre. :o)

C'est comme Sarkozy, quand une promesse n'est pas tenue ou commence à montrer des faiblesses, il en fait une autre.

Foin des digressions, il faut s'époumoner sur le sujet qui préoccupe la France entière, voire l'Univers tout entier. Qui est donc cette femme tombée aux pieds de notre Thaumaturge préféré ?

Delucq a la réponse. Elle est surprenante, mais plausible. Diffusez l'information partout, la France doit savoir ! 

 


Tout est dans le regard de cette femme, forte, grande et imposante (qui se dévoue pour prévenir le petit Nicolas Sarkozy et ainsi anticiper tout écrasement intempestif ?) :o)

 

 

Sarkostique le sarkozy blog officiel satirique

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17 octobre 2005 1 17 /10 /octobre /2005 00:00

Le petit Nicolas Sarkozy se fait beaucoup remarquer en ce moment. Pardon c'est une habitude, il faut dire, se fait remarquer plus que d'habitude ou il se fait beaucoup, beaucoup remarquer. Et en plus, comme souvent, pas en bien.

Qu'il est pas gentil le petit Sarkozy en ce moment. Il veut se garder l'UMP pour lui tout seul, et récupérer des sous avec un journal qui parle de sa nouvelle campagne compagne, conquête .. Appelons la Anne, ca va être plus simple.

A tel point que des juges prônent le porc port du bracelet électronique pour mieux contrôler ses maraudes autour du chateau (on sait jamais l'argenterie, le Trone sur lequel il fait bon poser ses fesses ..)

 

Le vrai problème, c'est que le jour ou il sera élu, le bracelet, il va le donner à d'autres. Peut-être à l'hôte précédent en guise de cadeau ... 

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16 octobre 2005 7 16 /10 /octobre /2005 00:00

 

Déclaré par le candidat le plus électrique pour 2007, le ministre à talonettes :

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"Si Chirac avait nommé Villepin, c'est qu'il n'excluait pas de se représenter en 2007 et de s'en servir pour me barrer la route de l'élysée. Son hospitalisation change tout. Chirac ne peut plus penser sérieusement à une nouvelle candidature. Du coup, Villepin devient présidentiable. Ce qui m'arrange, parce que je ne pouvais pas rester 19 mois en roue libre, tout seul et favori dans les sondages"

Le Canard Enchaîné - 14.01.2005

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On retrouve bien là la modestie de Sarkozy et son sens aigu de la stratégie soupe politique. Villepin va lui servir de contre-poids pour ne pas être trop présent. Le risque d'overdose est tellement important qu'il faut un petit sevrage avec De Villepin.

Méfiance, monsieur le concierge de Beauvau, au rythme ou est parti De Villepin, il va être grillé encore plus conséquemment que Raffarin. Il va donc falloir ajuster la tactique en diminuant l'omniprésence médiatique. Ce serait sympa de penser aux français qui en ont marre de ne voir que du Sarkozy a la télévision.

Et n'oublions pas non plus que De Villepin, il est bien gentil mais il file la migraine. A tel point que le petit sinistre de l'intérieur est empêché dans ses fonctions. Point positif, au moins Sarkozy candidat dit tout de ses ennuis de santé. C'est pas comme certains !

 

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16 octobre 2005 7 16 /10 /octobre /2005 00:00

 ...  ou aux toilettes quand vous poussez très fort, cela  a un effet certain sur la démocratie !

Sarkophage, grand mélomane devant l'éternel, vous propose une nouvelle chanson spécialement consacrée au ministre à talonettes. Celle-ci est un condensé de vérités, qu'il faudrait faire chanter dans les écoles.

Elle est tout à la gloire du petit Karcher 1er, candidat invétéré au poste qui permet l'impunité et l'immunité. On aurait des choses à se reprocher monsieur le sinistre de l'intérieur pour courrir avec autant de véhémence vers le trone de Jacques premier ? :o)

Sarkophage rappelle à son public hystérique qu'il est déjà le manager qui a révélé :

Le rap de sarkozy

Le zizi de sarkozy

Sarkozy et les ptits zenfants 

 Merci à Caclo, groupe qui a un avenir certain, et que vous pouvez retrouver Là : Lien 

 

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15 octobre 2005 6 15 /10 /octobre /2005 00:00

 

Sarkophage pourrait organiser une Sarko'academy ! Objectif : trouver le meilleur talent sarkologue tendance sarkophobe (les sarkophiles n'ont aucun mérite, ils sont exclus d'avance ). Il y aurait de quoi remplir plusieurs chateaux, c'est presque certain. A quand une émission comme celle-ci digne du service public, voir mieux, d'utilité publique !

Sans doute jamais, en tout cas c'est plutôt mal parti. Snif alors, quelqu'un a un mouchoir ?

La parole est au Sarko'academicien Jean Dornac. Silence dans la salle, c'est un grand moment d'émotion.

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Sarkozy n'est pas la France et ne le sera jamais

La France, celle de beaucoup de Français, est un pays ouvert ; un pays fier d’être à l’origine des Droits de l’Homme ; un pays fier de sa culture humaniste ; un pays fier de son siècle des Lumières ; un pays fier de son ouverture sur le reste du monde.

Mais c’est aussi un pays qui a honte de que fut le gouvernement de Vichy ; des rafles organisées par Vichy ; des expulsions de tant de juifs vers les fours crématoires des nazis, organisées par Vichy ; c’est un pays qui a encore honte, de la colonisation du Vietnam et de l’Algérie ; c’est un pays, pour ceux qui savent, qui a honte de ces deux guerres, qui a honte du comportement des colons et des militaires et des politiciens qui dirigeaient tout cela.

C’est un pays qui, comme partout, hélas, compte une minorité de racistes, cette gangrène des démocraties ; mais c’est un pays qui aime la liberté, qui aime la vie.

C’est un pays qui n’aime plus la guerre, qui n’a que faire de l’esprit militaire, qui n’a que faire de la discipline de « grand-papa », qui n’a que faire et trouve ridicule d’enseigner obligatoirement un chant barbare aux gamins des écoles.

C’est un pays frondeur et, même si nos ancêtres les Gaulois sont un peu loin de nous, c’est un pays qui a gardé l’esprit de révolte. C’est ça la France !

C’est ça que Nicolas Sarkozy n’a pas compris et c’est ce qui le perdra.

Je ne suis pas, vous le savez, vous qui me lisez depuis deux ans, un nationaliste, ni ce qu’on appelle un « patriote ». Non, je suis un homme né, au hasard, en France au début des années cinquante. Ma nationalité est humaine ; ma patrie, c’est la terre. Point.

Je suis, en revanche, attaché à la culture du pays où je suis né ; je suis, ou plus exactement, j’ai complètement adopté l’esprit de révolte permanente des Gaulois, permanente dans le sens où elle reste nécessaire tant que les injustices ne sont pas supprimées.

Je crois profondément, que le peuple français, d’aujourd’hui, dans une large majorité, refuse, rejette, vomit même la politique américaine que veut importer et nous imposer Nicolas Sarkozy.

- Croyants ou incroyants, nous refusons l’emprise du religieux sur nos vies, contrairement à nombre d’Américains qui en sont prisonniers. Nous sommes, majoritairement, attachés à la laïcité.

- La guerre contre l’Islam, nous y sommes majoritairement opposés comme nous l’avons montré à propos de l’invasion américaine en Irak.

- Majoritairement, nous sommes opposés, et c’est catégorique, au néolibéralisme et ses dérives néoconservatrices. Et nous nous y opposerons toujours.

- Majoritairement, parce que nous aimons la liberté, nous sommes opposés aux dictateurs et à tout esprit dictatorial.

Les actes et décisions de Nicolas Sarkozy ne sont pas les décisions de la France

ce sont les siennes !

Il n’a pas la légitimité d’incarner la France, lui dont la mentalité est à l’opposé de l’esprit français. Les décisions en matière d’immigration qu’il veut prendre, en son nom, ne sont pas les décisions du peuple. Rejeter les immigrés pauvres ; tout faire pour interdire l’immigration d’étrangers malades, sont des décisions d’égoïstes, d’esprit racorni, c’est un esprit petit bourgeois ne voyant que son intérêt de caste.

Ce n’est pas la France !

Sa décision de favoriser l’arrivée des étudiants, plutôt riches, plutôt doués est encore une décision d’égoïste et de calculateur en plus d’être l’image parfaite du colonialiste pillant les pays pauvres forcément méprisés.

Ce n’est pas la France !

Sa décision de « boucler » le pays sous un réseau de caméras chargées d’espionner nos moindre faits et gestes, c’est la décision d’un type qui a peur au plan personnel, tant pour son pouvoir qu’il ne veut pas voir échapper, que pour sa peau.

La peur, ce n’est pas la France et ça ne doit pas devenir la France !

Nicolas Sarkozy n’incarne rien de l’esprit de ce pays.

Aux Etats-Unis, qui adorent ce genre de personnage, sans doute, serait-il bienvenu ; peut-être le serait-il aussi, en Hongrie, le pays de son père. Mais pas ici, sa mentalité n’a rien de commun avec la mentalité de la France.

Par cette mentalité, il met le pays en danger ; danger de fermeture sur soi-même ! Danger de vieillissement précoce de la mentalité française ; danger d’étouffer toute créativité ; danger de « marchandiser » toute vie dans ce pays ; danger de voir notre pays livré aux seuls intérêts de l’empire américain ; danger de briser toute cohésion nationale et sociale.

Par l’esprit de haine qu’incarne sa politique tout comme ses discours, il suscite la levée d’un magnifique groupe de résistants, dont les membres sont de plus en plus nombreux au fil des semaines.

Mais, il suscite également une pléiade de « collabos » qui ne peuvent que réveiller en nous le souvenir de Vichy, de son esprit pourri, de ce gouvernement qui ne représentait que les intérêts de quelques puissants et de quelques « élites » de l’époque.

C’est ainsi qu’on assiste, hélas, trois fois hélas, à l’arrivée de la lâcheté

tel employé de la poste qui prévient la police qu’un sans papier se trouve dans le bureau de poste ; tel proviseur qui offre à la police le « trombinoscope » de tous les élèves de son établissement ; tel employé de préfecture qui prévient la PAF de la présence d’un sans papier dans ses locaux ; tels quotidiens, télés, radios qui encensent sans arrêt les faits et gestes du ministre à l’exemple de ce qui se faisait sous Vichy.

C’est une France qui se déchire : D’un côté, une France lumineuse qui résiste et de l’autre, une France opaque qui collabore.

Avoir désigné cet homme à la tête d’un ministère aussi sensible que l’Intérieur n’est pas une erreur du chef de l’Etat et du Premier ministre, c’est une faute !

Les premiers à payer le prix de cette faute grave, ce sont les immigrés et sans papiers ; ensuite ce sont tous ces jeunes, si nombreux, bousculés, tabassés, pour certains même emprisonnés, diffamés et finalement pillés par une police et une Justice aux ordres au travers du prétexte d’outrage, véritable cadeau aux chasseurs de primes.

Mais la France n’est pas le Far West !

La France, Nicolas Sarkozy, n’est pas l’Amérique et n’a pas vocation à le devenir, pas plus qu’elle n’a vocation à devenir l’une de ses colonies.

L’emblème du pays est et reste le coq...

J’aime cette image. Elle évoque le veilleur, celui qui est chargé de réveiller les dormeurs. Avant tous les autres, il sent poindre le jour. C’est cela, sans doute, la vocation de ce pays, s’il reste fidèle à son esprit : Sa vocation, c’est d’alerter le monde des dérives mortelles et lorsqu’il le peut, de les arrêter net. Nous l’avons fait, le 31 mai dernier. Nous le referons, car je sens, viscéralement, monter les germes de la révolte, les germes du dégoût face à une politique qui n’est pas la politique de la France, qui n’est qu’une politique importée que tentent de nous imposer Nicolas Sarkozy, ses complices et ses admirateurs.

Tous ceux qui aiment la France de la liberté, la France des droits de l’Homme, la France humaniste, ne peuvent que se ranger du côté des résistants et le devenir eux-mêmes.

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Pour l'origine du texte, c'est ici : Lien vers le texte

Si après  ca vous avez encore envie de voter Sarkozy, 3 solutions possibles :

- Achetez un sonotone pour mieux entendre Karcher 1er

- Changer de lunettes pour mieux voir Karcher 1er

- Se pincer pour vite sortir du doux rêve dans lequel vous êtes bercé

 

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15 octobre 2005 6 15 /10 /octobre /2005 00:00

Sarkophage qui se soucie de l'avenir de la sécurité sociale bien mal en point, met en garde Anne Fulda, la nouvelle groupie du petit Nicolas Sarkozy devant le danger auquel elle s'expose.

En effet celle-ci pourrait rapidement attraper un gros mal de cailloux, genre céphalée invalidante, du fait des propos et ruminations de son concubin.

Sarkophage aura prévenu une fois de plus ...  

Sarkozy et Anne Fulda

D'autres dessins du talentueux Placide 

 

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14 octobre 2005 5 14 /10 /octobre /2005 00:00

Après les patchs en utilisation régulière et le traitement en utilisation longue durée, voici un autre expédient pour soigner nos concitoyens du Sarkozysme ambiant.

Sarkozy a voulu jouer avec le mulot (enfin ses bien aimés conseillers en communication sans doute, car si il est comme Chirac, il y a de grandes chances qu'il ignore la fonction d'une souris) en bombardant les internautes d'un pourriel du plus mauvais effet. Agravé par le fait que sa photo y figurait, l'internaute s'est rué sur la contre attaque, le google bombing.

Avec une telle efficacité, qu'aujourd'hui, pour Google, Sarkozy n'est plus un homme comme un autre, mais est devenu (sans doute sa destinée d'ailleurs) Iznogoud.

Sarkophage, soucieux d'aider les internautes en colère de manifester leur mécontentement, livre ses documents dont il n'est pas l'auteur. D'ailleurs si l'auteur est dans la salle qu'il se lève et soit applaudi par l'assistance.

Le joujou de Sarkozy est ainsi en train de faire de lui le candidat le moins crédible au trône de l'Elysée. Fallait y penser avant et mettre le nez à la fenêtre, pardon à the WindowsTM.

C'est bien le problème de l'UMP, parti politique né au début du 19ème siècle et qui vieillit très mal. Une âme charitable pour proposer une séance de rattrapage en juste 50 ans ?

Sarkophage encourage donc le petit Nicolas Sarkozy a continuer ainsi sur sa lancée pour se griller définitivement sur le net et par voie de fait, partout ailleurs.

Profitez de ces détournements pour faire de la publicité au plus vieux parti de France (Sarkophage a dit 19ème siècle, mais il paraîtrait qu'en fait sa véritable naissance daterait de la guerre du feu, époque bénie encore aujourd'hui par les jeunes populistes, à la recherche du plus gros gourdin possible pour assomer le voisin. N'est ce pas le principe du Libéralisme,où seuls les plus forts survivent ? )

Sarkophage ne va bientôt plus avoir de travail, tant son sujet lui facilite la tache et promeut une méthode pourtant reconnue : scier la branche sur laquelle on est assis. 

sarkozy iznogoud 

sarkozy iznogoud 

Sarkozy iznogoud 

Sarkozy iznogoud

 


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13 octobre 2005 4 13 /10 /octobre /2005 00:00

Lancez des tomates à Sarkozy ... c'est moins dangereux et risqué que des Yaourths !

Vous pouvez aussi utiliser des patchs ou logos !

Vous avez besoin de vous faire du bien ? Vous voulez pratiquer un sport reposant et relaxant ?

Sarkozy mérite selon vous de bonnes tomates pour l'égayer un peu ? Vous voulez aider les producteurs maraîchers ?

Sarkophage a la solution pour vous. C'est rapide, facile et efficace.

Cliquez ICI ou LA

Voir, si vous avez vraiment besoin d'une dose importante de Tomates : LA

Et laissez faire la magie de l'informatique ! Formidable non ?

 

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13 octobre 2005 4 13 /10 /octobre /2005 00:00

Il ne peut pas s'en empêcher. La jalousie sans doute. Le ressentiment peut-être. L'envie certainement.

Sarkozy est un vrai chasseur. Aura-t-il assez de balles dans son fusil pour faire taire tous ceux qui veulent être président à sa place ? Rien n'est moins sûr, mais en attendant, il dégaine et il tire.

Avec de la balle à Sanglier, c'est  à dire du gros calibre :

"La semaine dernière la corse était à feu et à sang, demain ce sera la France ! Normal, la politique c'est un métier pas un hobby. Villepin ne connaît pas la politique. Il a mangé son pain blanc. Il commence plus tôt que prévu à collectionner les problèmes, et ce n'est pas fini"

Le mieux dans l'histoire c'est qu'ils font partie du même parti et du même gouvernement ! Allez comprendre, l'ambition ca vous change un homme.

 

Le duel Sarkozy-Villepin :   1 2  - 3

 

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13 octobre 2005 4 13 /10 /octobre /2005 00:00

Et elle continue ! La plongée dans l'arrière cuisine du ministre de tout, Nicolas Sarkozy n'est pas terminée. La parole est à notre Sarkologue attristé.

 De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ?(4)

Le budget - 1993/1994 - « Bilan Calamiteux pour un premier jouet »

Nicolas Sarkozy a été ministre du budget, porte-parole du gouvernement et de la communication en même temps. La découpe se fait comme ceci :

Mars 1993 - janvier 1995, Ministre du budget, Porte-parole du gouvernement, puis chargé, à titre provisoire, d’exercer les fonctions du ministre de la communication (gouvernement Balladur).

Janvier - mai 1995, Ministre du budget, chargé d’exercer les fonctions du ministre de la communication (gouvernement Balladur)

Le budget : « Mon premier jouet... »

L’ex-ministre de l’Intérieur doit en effet une bonne part de sa place en politique à son passage au ministère du Budget, dans le gouvernement d’Edouard Balladur, de 1993 à 1995. A l’époque placé sous la férule - légère - d’Edmond Alphandéry, ministre centriste de l’Economie, il avait laissé un souvenir plus que mitigé. Quand Nicolas Sarkozy prit les rênes du ministère du Budget en avril 1993, il n’avait « pas la moindre idée de la manière dont fonctionnait Bercy, ni même de ce qu’était le budget de l’Etat », confie un de ses proches de l’époque. Mais ce poste de grand argentier de l’Etat, le jeune maire de Neuilly le voulait plus que tout autre : le Budget, c’est la meilleure école pour qui veut se bâtir une stature nationale. C’est là qu’on apprivoise les arcanes de l’Etat. Mais, très vite, les mauvaises nouvelles s’accumulent et le verdict est sans appel : la France connaît sa pire récession depuis la Libération. La croissance, estimée quelques mois plus tôt à 2,5 % du PIB, est en fait sévèrement négative (- 1,3 %), le déficit public (48 milliards d’euros) est deux fois supérieur à celui attendu et la dette s’envole à 375 milliards...

Toujours les mêmes recettes : « D’abord on dit que l’on va faire plaisir à tout le monde... »

Nicolas Sarkozy se lance alors dans une politique mixte, de l’offre et de la demande, pour redonner du souffle à l’appareil productif tout en soutenant la consommation, totalement asphyxiée. Une politique de la demande De l’allégement des charges sur les bas salaires des entreprises à la suppression de décalage de remboursement de la TVA, en passant par une réforme fiscale, le relèvement de la contribution sociale généralisée (CSG) et la « balladurette » (prime de mise à la casse des véhicules anciens) ou d’une prime de rentrée scolaire pour les familles dans le besoin, tout le monde y trouve peu ou prou son compte. A l’été 1994, Nicolas Sarkozy semble avoir gagné son pari. La confiance revient, la croissance flirte de nouveau avec les 2 %, le chômage se stabilise à 11,2 % de la population active et le déficit budgétaire est en recul de 4 milliards d’euros. « Les voies du redressement sont tracées et les Français n’ont aucune raison d’être inquiets pour l’avenir », affirme le ministre du Budget, sûr de lui, en plein mois d’août.

Résultat : en 1995, le déficit budgétaire avait augmenté de 500 millions d’euros, la Sécurité sociale avait replongé dans le rouge, et la dette publique, augmenté d’un tiers, à près de 500 milliards d’euros. Soit une aggravation en valeur, inégalée depuis, de 32 % en deux ans.

Toujours les mêmes effets : « J’m’en fous, quelqu’un d’autre nettoiera derrière moi ... »

A son départ, le budget de l’Etat affichait le plus fort déficit de la Vème République. Héritant du bébé, en 1995, Alain Juppé avait jugé le bilan « calamiteux ». Et avait dû corriger le tir par une médecine de cheval en augmentant les prélèvements obligatoires de 17 milliards d’euros. L’erreur de Nicolas Sarkozy est d’avoir financé sa politique pendant deux ans par de l’endettement, et de ne pas avoir commencé à tailler dans les dépenses, comme il s’y était engagé. Les 16 milliards d’euros de recettes de privatisations ont servi à payer les dépenses courantes et non, comme c’était la règle, à résorber la dette.

Toujours la même attitude : « Je déteste ceux qui me contredisent car j’ai toujours raison ... »

Alain Juppé est depuis toujours l’ennemi juré de Nicolas Sarkozy alors qu’il est aussi, ou plutôt puisqu’il est aussi, le chouchou de Jacques Chirac.

Sarkozy préfère voir l’autre côté des choses : « Lorsque j’étais ministre du Budget, se souvenait-il en janvier, nous avons allégé l’impôt sur le revenu de 19 milliards de francs en 1994. ». Nicolas Sarkozy, dont le frère Guillaume est vice-président du Medef, pourrait se révéler plus proche des demandes patronales que Francis Mer, lui-même ex-grand industriel.

Bravo Monsieur Sarkozy. S’endetter pour financer une politique irresponsable, voilà pour un premier poste ministériel, un coup de maître. Vos allègements d’impôts n’ont été que de la poudre aux yeux, une supplique pour de la popularité, mais dans les faits, vous savez très bien que :

- ce ne sont pas des réformes globales de la fiscalité,

- il s’agit d’annoncer la baisse du seul impôt sur le revenu, accentuant de ce fait le particularisme fiscal de la France concernant ce prélèvement fiscal,

- "in fine" la baisse et la réforme profitent plus aux riches qu’aux classes moyennes.

L’augmentation, à l’instigation de M. Sarkozy, du plafond des frais d’emploi d’un salarié à domicile à 90.000 F à compter des revenus de 1995, ouvre droit à une économie d’impôt maximale de 45.000 F et permet le paradoxe suivant : un contribuable ayant 45.000 F d’impôt à payer sera non imposable alors que sa femme de ménage payée au SMIC paiera, elle, de l’impôt si elle est célibataire et qu’elle n’a aucune réduction d’impôt. Cette mesure a permis à certains contribuables d’échapper au taux marginal à 56,8%.

Pour couronner le tout, la baisse n’aura pas été de 19 Milliards mais de 14 Milliards. Bah ! ce n’est rien de plus que quelques 5 Milliards.

A suivre ....

 De quoi est gonflé le ballon Sarkozy ? 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6

 

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