Cela sent le roussi pour Sarkozy et sa clique. La récente déclaration du ministre Horteflamme sur les statistiques de voitures brûlées lors de la Saint Sylvestre est un cuisant aveux d'un échec patent.
Merci à Lacombe
Il fallait voir Sarkozy dans le passé faire ses déclarations martiales les petits poings levées et le verbe trébuchant. Il promettait la chaleur de l'enfer et les flammes du péché impardonnable aux amateurs de barbecues d'automobiles. Il a construit une partie de sa campagne sur ses moulinets avec les bras et ses déclarations enflammées.
Aujourd'hui il serait bien en peine d'en faire des déclarations. D'abord parce qu'il préfère la chaleur du Maroc aux banlieues des grandes villes et à leurs méchouis d'acier. Ensuite parce qu'il ne lui reste plus rien à promettre sur le sujet. Il a épuisé le stock de chaudes déclarations et de d'éclairantes tirades sur la racaille, les méchants et pas gentils.
Merci à Bauer
Alors Brice est obligé aujourd'hui de capituler en rase campagne pour éteindre, avant l'heure, l'incendie des statistiques qui promet d'être de grande ampleur le soir du Réveillon. Il n'a pas le choix, car il sait que quoi qu'il arrive les statistiques seront plus que fumeuses et pas faciles à refroidir.
Merci à Bar
Quoi de mieux quand un patient a beaucoup de fièvre que de casser le thermomêtre ? Personne ne saura qu'il est malade voire au bord de la mort.
Les explications empruntes d'opaques volutes de justifications fumeuses de Brice Hortefeux sonnent comme un aveux pathétique d'un échec complet. Il en deviendrait dépressif le premier flic de France ! Etre contraint, devant les journalistes, de recourir à de si grosses ficelles, c'est un aveux qui dépasse la faiblesse et montre l'incendie dans la boutique de Sarkozy.
Alors ces statistiques, pour les avoir, il faudra sans doute lire le Canard Enchaîné. Parce que demander aux journalistes d'aller faire de l'investigation au moment de manger les huitres et d'étaler le foie gras, c'est un peu dur !
Sarkophage, s'il ne prédit pas l'avenir, connait le passé, et a dans ses archives, des traces fumantes de tous ces incendies bénéfiques pour les constructeurs automobiles. Après la prime à la casse, la prime au feu de voiture ?
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