Cela faisait quelques semaines que Nicolas Sarkozy avait arrêté d'essayer de piquer l'électorat du borgne. Aujoud'hui, sondages n'aidant pas, il décide de refaire un appel du bras levé vers les 20% de français qui ont des idées qui sentent le moisi. Venant de la part d'un homme qui a fait appliquer la moitié du programme de Le Pen de 2002 (véridique !) c'est tout à fait normal ! Et sans oublier les amis italiens, dignes héritiers du Duce Mussolini.
Il faut être pragmatique en politique et récupérer des voix là ou on peut. Après avoir essayé de s'adjoindre l'écologie avec Nicolas Culot, le prolétariat avec Jaurès et Blum, le centrisme avec Simone Veil, il revient à ses premières amours : l'électorat frontiste.
On ne change pas des réflexes qui gagnent et qui sont hérités de mentors dont le savoir faire n'est plus à démontrer. Pour ceux qui auraient oublié un certain 21 avril beaucoup de français ont eu mal au cul.
commenter cet article …